CHALUS ET MARIE-JEANNE MONTRENT LA VOIE
Quelle est belle cette image !
Ary CHALUS, président du Conseil régional de la Guadeloupe et Alfred MARIE-JEANNE, président de la Collectivité Territoriale de Martinique, suivant côte à côte, dans le même véhicule, le Tour cycliste de la Guadeloupe dans lequel les cyclistes martiniquais sont loin de faire de la figuration face à leurs redoutables collègues guadeloupéens et colombiens. Cette initiative, cette invitation d'Ary CHALUS est à saluer et s'inscrit dans toute une série d'initiatives, émanant souvent de la société civile, visant à décrisper les relations entre deux îles et deux peuples qui ont tant en commun et qui feraient mieux d'unir leurs efforts au lieu de se chamailler. Chamailleries qui émanent plus d'ailleurs du milieu dit intellectuel, souvent universitaire, que du peuple qui, lui, a les pieds sur terre et n'a nul besoin d'un doctorat pour comprendre qu'en ces temps de mondialisation, il vaut mieux avancer unis avec ceux dont on est le plus proche au lieu de s'enferrer dans un splendide isolement.
Les unions du passé (Rectorat Antilles-Guyane, IUFM-Antilles-Guyane, Université des Antilles et de la Guyane etc.) avaient été forgées par l'Etat français sans consultation des populations concernées et il est somme toute logique qu'elles aient fini par éclater. Ary CHALUS et Alfred MARIE-JEANNE montrent la voie : il faut construire ou plus exactement reconstruire des solidarités NOUS-MEMES, dans un tête-à-tête Guadeloupe-Martinique, en mettant à plat tous les problèmes, toutes les divergences, en faisant éclater les non-dits, les sous-entendus, les rancunes héritées du passé et en essayant de trouver des solutions qui satisfassent au mieux nos deux peuples.
Cela est tout à fait possible et faisable. Merci Ary et Alfred !...