Le CCEE de la Guadeloupe soutient la gouvernance de l'Université des Antilles
Rien que de très normal que le CCEE (Conseil de la Culture, de l'Education et l'Environnement) de la Guadeloupe, organisme consultatif du Conseil Régional de la Guadeloupe apporte son soutien à la politique de modification de la répartition des moyens budgétaires alloués à chacun des deux (Pôles Guadeloupe et Martinique) qui constituent l'Université des Antilles.
Cette répartition avait été de tout temps de 60% pour la Guadeloupe et 40% pour la Martinique. Sans concertation véritable et en violation de l'autonomie du Pôle Martinique, cette répartition a été modifiée au détriment de ce dernier lequel, dans les années à venir, perdra une centaine de postes d'enseignants et d'administratifs soit environ 7 millions d'euros.
Que la gouvernance de l'Université des Antilles ait refusé de recevoir dernièrement une commission parlementaire venue vérifier la bonne application de la loi qui créa l'établissement en 2015 au motif que ladite commission comportait une Martiniquaise, en l'occurrence la député Josette MANIN, cela le CCEE-Guadeloupe s'en moque et il a raison.
Que les quatre députés martiniquais se soient alors fendus d'une motion (larmoyante) dénonçant cet ostracisme et appelant la gouvernance de l'établissemet à la raison, cela le CCEE-Guadeloupe s'en fout et il a raison.
Que le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ait adressé une lettre de remontrances à la gouvernance de l'établissement disant que le comportement de ce dernier était "indignes d'agents de l'Etat" (fin de citation), cela le CCEE-Guadeloupe s'en fout et il a raison.
Dans cette affaire, il n'y a aucun conflit entre Martiniquais et Guadeloupéens contrairement à ce qu'affirment les journalistes mal informés et les Guadeloupéens sont en droit de tout faire pour accaparer la plus grosse part du gâteau du Papa Blanc.
Le conflit, le vrai, existe ENTRE MARTINIQUAIS : entre ceux qui ont difficilement combattu le CEREGMIA durant 4 ans et ceux qui n'ont pas levé le petit doigt alors qu'une dizaine de millions d'euros de fonds européens alloués à l'établissement s'étaient évaporés ; entre ceux qui se battent difficultueusement depuis 2015 pour faire respecter l'autonomie du Pôle Martinique et ceux qui, achetés avec des postes, des missions et autres médailles de saucisson, n'hésitent pas à TRAHIR les leurs, leurs propres étudiants, leur propre peuple.
Car en poignardant dans le dos le Pôle Martinique, ces traîtres, ces Judas, poignardent la Martinique toute entière...