QUI A DENONCE LA FAMILLE DE LUCY ET RODOLPHE DESIRE ?
Mercredi, 9 Octobre, 2019 - 19:34
Qu'est-ce qu'on s'en fout alors ! Que ce soit TI SONSON ou TARTEMPION, cela n'a strictement aucune importance
Ce qui en a une par contre, chose que ne voient pas nos grands journalistes, c'est l'incurie des services de l'Etat sur un pourtant minuscule territoire de 1.000 et quelques kilomètres carrés et de moins de 400.000 habitants. Il n'est pas bien difficile d'y contrôler l'utilisation de l'argent public, surtout quand les sommes atteignent plusieurs millions d'euros. Que les subventions de quelques milliers d'euros à telle ou telle association de Loi 1901 ne le soient pas, on peut le comprendre tellement lesdites associations sont nombreuses et tant les sommes en jeu sont modestes. Mais dès l'instant où il s'agit de très grosses sommes, comment est-il possible que personne ne suive ou ne soit chargé de suivre leur bonne ou mauvaise utilisation ?
Cela dépasse l'entendement !
A moins qu'en haut-lieu, on s'en foute car va-t-on nous faire croire que personne ne savait que durant des décennies, des Békés pillaient littéralement le CREDIT MARTINIQUAIS jusqu'à mettre cette banque en état de cessation de paiement ? Va-t-on nous faire croire qu'on ignorait l'utilisation suspecte, toujours pendant des décennies, de Fonds européens par les dirigeants du CEREGMIA, cet ex-groupe de recherches en économie établi pourtant sur trois territoires (Martinique, Guadeloupe, Guyane) ? A qui va-t-on faire croire...
Bref, arrêtons cette liste affligeante qui serait trop longue à établir dans cette Martinique ravagée par la corruption à tous les niveaux. La France exerce un droit de tutelle sur la Martinique mais tout droit implique des devoirs et le tout premier d'entre ces devoirs est de veiller à ce que l'argent public ne finisse pas dans les poches des riches, des biens-nés, alors que plus de la moitié de la population est au chômage et survit grâce au RSA. Et que 4.000 jeunes doivent s'exiler, souvent définitivement, chaque année parce qu'aucune opportunité ne leur est offerte.
Donc si l'on comprend bien, dans cette Martinique française depuis bientôt 4 siècles, il faut attendre qu'un corbeau, qu'un dénonciateur anonyme lève le voile sur telle ou telle malversation pour que gendarmerie et justice se bougent. C'est du grand n'importe quoi ! Voilà le vrai problème et non l'identité de tel ou tel corbeau !...