Les fonds Petrocaribe sont à « 75% dans les banques américaines » selon Himmler Rebu
« L’opposition a un adversaire couplé : le Président Jovenel Moise et l’infrastructure américaine » a lâché l’ancien Colonel Himmler Rebu, lors de sa participation à une émission cette semaine. Il a fait cette déclaration pour souligner que l’opposition « manque d’intelligence stratégique » dans la lutte contre le pouvoir en place et notamment dans la recherche des fonds Petrocaribe.
En effet, il indique que « dans une bataille, il faut pouvoir identifier l’adversaire » tout en indiquant que « nombre de décisions en Haïti sont tributaires de celles prises par les américains ». Il pense que l’opposition ne table pas assez sur cette « mauvaise association » en exploitant la moralité du peuple américain, qui ne tolère pas tout, notamment la corruption.
« Les plus gros actes de corruption en Haïti sont l’œuvre d’américains »
Pour justifier ce manque d’exploitation des scandales en Haïti auprès du peuple américain, le colonel a révélé que « les plus gros actes de corruption en Haïti sont l’œuvre d’américains ». Il en veut pour exemple le cas de Lewis Lucke, au cours de la Période CIRH-Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti, après le séisme.
Cet américain, selon Himmler Rebu, a été « poursuivi aux Etats-Unis » alors qu’il avait « 3 entreprises qui aspiraient l’argent de la reconstruction [d’Haïti] ». Il insiste sur le fait que l’opposition n’a pas exploité la « sensibilité du peuple américain » sur ce dossier, autant qu’elle ne le fait pas non plus concernant les Fonds Petrocaribe actuellement recherchés qui, dit-il, est à « 75% dans les banques américaines ».
Faut-il des recherches pour « montrer [que] l’argent du peuple haïtien qui sévit dans la misère génère des intérêts et des profits dans les banques américaines » soutient Himmler Rebu. Le colonel croit qu’il faut mettre les « banques américaines face au peuple américain » dans cette lutte.
Pour lui, il s’agit d’une stratégie intelligente contre le Président de la République qu’il dit être « très longtemps knock-out ».