A 90 ANS, LUCETTE SE RETROUVE DEVANT LA JUSTICE
Jeudi, 17 Octobre, 2019 - 17:14
Pour ceux d'entre nos corrompus (es) qui s'imaginent qu'avec le temps et les lenteurs de la justice sous les cocotiers, ils s'en sortiront, c'est un sévère avertissement.
Certes, beaucoup d'affaires, hélas, ont eu le temps de passer à l'as et certains de leurs protagonistes de mourir de leur belle mort dans leur lit comme dans l'Affaire du CREDIT MARTINIQUAIS ou comme le principal importateur béké du chlordécone, mais pour les autres, ça va commencer à chauffer très sérieusement. Apparemment et pour des raisons qui nous échappent, la justice aux Antilles semble sortir de sa légendaire léthargie et dans des pays comme les nôtres où les bonnes nouvelles sont rares, on ne peut que s'en féliciter.
C'est ainsi que Lucette MICHEAUX-CHEVRY, ancienne présidente et de la Région Guadeloupe et ancienne ministre de Jacques CHIRAC, se retrouve aujourd'hui à la barre du tribunal malgré ses 90 ans bien sonnés.
Triste de fin de carrière politique pour ce flamboyant personnage il est vrai fort controversé à l'époque où elle était au pouvoir. Car l'Histoire est cruelle et ne retiendra sans doute d'elle que cet épisode peu glorieux lequel, malheureusement, effacera sans doute l'un de ses rares actes méritant d'être salué : la signature, en tant que présidente de la Région Guadeloupe, de la DECLARATION DE BASSE-TERRE ( décembre 1999) avec ses collègues Alfred MARIE-JEANNE, président de la Région Martinique et Antoine KARAM, président de la Région Guyane.
Désormais donc, personne n'est à l'abri de la justice dans nos pays : ni les vieux (Rodolphe DESIRE, mêlé à l'Affaire CARENANTILLES, a 82 ans) ni les Békés (Jean-Louis DE LUCY DE FOSSARIEU, co-patron du même CARENANTILLES, dort à la prison de Ducos).
Ceux qui ont donc trempé dans les affaires ODYSSI, SODEM, CEREGMIA et autres ont donc du souci à se faire. De gros, très gros, soucis...