Maxette Pirbakas, député guadeloupéenne (Front National), vote contre la loi du Parlement européen reconnaissant l'esclavage comme un crime contre l'humanité
Le Front National, souvenons-nous en, avait recueilli pas moins de 9.000 (neuf mille) voix aux dernières élections européennes en Guadeloupe.
Les analystes avaient alors conclu que puisqu'il n'y a pas autant de Békés dans le pays ni autant de "Métros" inscrits sur les listes électorales, ces votes ne pouvaient émaner que de Guadeloupéens bon teint. Du coup, une interrogation avait surgi : comment des gens issus pour leur majorité de l'infâme institution esclavagiste et pour les autres de "l'engagisme" (désignation du servage moderne appliqué aux Indiens et aux Chinois) avaient-ils pu mettre un bulletin dans l'urne pour un parti ouvertement raciste tel que le Front National ?
Question demeurée sans réponse à ce jour...
Et puis, en mai 2019, Maxette PIRBAKAS a été élue au Parlement européen sur la liste du parti dirigé par Marine LE PEN. Agricultrice et syndicaliste très active dans le milieu agricole guadeloupéen, elle y a relayé les thèses "frontistes" contre la politique agricole commune de Bruxelles. Non sans un certain succès apparemment. Son discours a pu y trouver un écho favorable tant le secteur agricole guadeloupéen est en difficulté, surtout pour les petits et moyens planteurs nègres et indiens. Les gros planteurs, eux, pour la plupart Békés, s'en sortent mieux grâce à d'abondantes subventions européennes.
Aujourd'hui Maxette PIRBAKAS vient de voter au Parlement européen contre la loi qui reconnait que l'esclavage est un crime contre l'humanité !
Il s'agit rien moins que d'une IGNOMINIE.