La bourgeoisie d’État en Haïti cette classe qui ne lache rien
Port-au-Prince, 18 juin 2020.- Haïti est dévastée par la misère et empêtrée dans une crise politique sociale et sanitaire sans précédent. La production nationale est une lacune et expose Haïti à une vulnerabilité extreme. La pauvreté, la famine, la violence, la criminalité, la prostitution, la drogue… rien n’est acceptable et pourtant il y a une classe de bourgeoisie d’État qui fait en sorte que tout cela persiste pour mieux asservir la société haïtienne. Cette classe n’a pas de clan, elle est de gauche et/ou de droite.
Ainsi, l’État est l’instrument qui assure l’intérêt de cette classe de bourgeoisie. Effectivement, la bourgeoisie d’État en Haïti dicte pour mieux prendre auprès des élus (magistrats, députés, sénateurs et président), même le budget de la République c’est un budget pour la bourgeoisie d’État qui ne justifie en aucun cas un soutien au plan de développement du pays, c’est une bande de racaille qui profite des faits et ne lache rien pour se remplir les poches. Rien de respectable.
La bourgeoisie d’État vit dans un milieu favorisé et elle est dans tous les mauvais coups contre la population. Marre de ce mode d’injustice, c’est aux citoyens de faire entendre leur voix et reprendre en main la façon dont la richesse doit repartir sans passer par des politiciens ou avide de pouvoir et déconnectés de la réalité qui négocient toujours avec cette bourgeoisie qui ne vit que pour les maigres ressources étatiques pour paupériser plus la société haïtienne.
Tous les rouages étatiques sont entre leur main, la bourgeoisie d’État confisque les trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, tout cela, se fait dans le plus grand secret. Honteux à cette bourgeoisie qui a grillé toutes les limites de la démocratie haïtienne pour s’enrichir.