L'AAMK (Association des Amis de Montray Kréyol) a vu le jour
En 14 ans d'existence (notre site-web est né en février 2007), nous n'avions pas jugé utile de rassembler nos lectrices et lecteurs, collaboratrices et collaborateurs, au sein d'une association.
C'est que durant ses 11 premières années d'existence, MONTRAY KREYOL, site-web entièrement bénévole et sans publicité ni subventions, n'a eu aucun procès. Oui, zéro procès ! Puis, soudain, au cours de ses 12è et 13è années, une pluie d'actions en justice s'est abattue sur nous, la plupart émanant de membres de l'ex-CEREGMIA, révoqués de l'Université et radiés de la fonction publique. Nous n'étions pas poursuivis pour "diffamation", mais pour "atteinte à la présomption d'innocence", notion juridique très peu connue du grand public.
De quoi s'agit-il ? Très simple : tant qu'un citoyen n'a pas été jugé, puis condamné par la justice, il est présumé c'est-à-dire considéré comme "innocent". La justice administrative, plus précisément le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche), a, certes, radiés les trois chefs du CEREGMIA et quand ces derniers ont fait appel devant le Conseil d'Etat, ils ont, certes, été déboutés. Autre mot que ce "déboutés", lui aussi peu connu du grand public, qui signifie que leur demande d'annulation de leur sanction a été rejetée. Mais tant qu'ils n'ont pas été traduits devant un tribunal pénal, ils sont présumés innocents. C'est la loi française !
Sauf que premier problème : pourquoi la justice, après 3 juges d'instruction et presque 4 ans après leur révocation, ne les a-t-elle toujours pas jugés ? Deuxième problème : pourquoi a-t-elle délocalisé leur affaire loin des Antilles, au Tribunal de Paris, alors que les délocalisations ne se justifient que quand l'ordre public ou la paix civile sont menacées, ce qui n'est aucunement le cas dans l'affaire du CEREGMIA ? Troisième problème : comme la justice n'a pas l'air pressée du tout de les juger, est-il complètement interdit d'évoquer le nom du CEREGMIA et ceux de ses principaux protagonistes ?
S'agissant de cette dernière interrogation, la réponse est apparemment "Oui" puisque MONTRAY KREYOL a déjà dû payer 500 euros d'amendes une première fois, 1.5000 euros une deuxième fois, 3.500 euros une troisième fois et maintenant...33.000 (trente-trois mille euros) !!! Mesure exorbitante, disproportionnée quand on sait que dans l'Hexagone, les amendes données à la presse dépassent rarement 3.000 euros soit dix fois moins. L'objectif est clair : faire disparaître purement et simplement MONTRAY KREYOL du paysage médiatique.
Le plus scandaleux dans tout cela, c'est que la justice est en train de créer une notion juridique complètement surréaliste : celle de "présumé innocent à vie". En effet, quand une affaire martiniquaise est délocalisée à Paris, elle aboutit rarement et finit le plus souvent dans les archives du Tribunal de Paris. Les affaires du Crédit Martiniquais et du chlordécone le démontrent amplement. Ce qui signifie que les "présumés innocents" du CEREGMIA ne seront sans doute jamais jugés et que toute personne qui évoquera leur affaire, comme c'est le cas de MONTRAY KREYOL, tombera sous le coup de la loi. Et sera condamnée à de lourdes amendes !
Nous ne l'acceptons pas. Nous ne l'accepterons jamais !
Nous avons donc décidé de créer l'AAMK (Association des Amis de MONTRAY KREYOL), réunissant Martiniquais, Guadeloupéens et gens de tous pays puisque l'Internet fait que nombre d'entre nos 40.000 lecteurs journaliers ne sont pas des Antillais. Pour l'heure, une cinquantaine de personnes (de toutes opinions politiques) ont déjà donné leur accord et on en trouvera la liste ci-après. Pour celles et ceux qui souhaiteraient nous rejoindre, une adresse-mail : montraykreyol@gmail.com.
Il s'agit avant tout d'un combat pour la liberté de la presse...
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Membres de l'AAMK (Association des Amis de Montray Kréyol) et ses premiers membres :
BUREAU DE L'AAMK
1. Président : Jean BELLETERRE
2. Secrétaire : Raphaël CONFIANT
3. Secrétaire-adjoint : Laurent LECURIEUX-LAFAYETTE
4. Trésorier : Génya JOS
5. Assesseur : Guy FLANDRINA
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MEMBRES DE L'AAMK
6. Daniel BOYER-FAUSTIN
7. Yves-Marie SERALINE
8. Gerry L'ETANG
9. Frédéric CONSTANT (émigration en France)
10. Miguel CONFIANT
11. René LADOUCEUR (Guyane)
12. Jacques DE THORE
13. Magali Yaïel Nirna Marson (Madagascar)
14. Serge RESTOG
15. Lindy-Ann ALEXANDER (Sainte-Lucie)
16. Daniel BOUKMAN
17. Robert BERROUET-ORRIOL (Haïti/Québec)
18. Maryse FORTUNE
19. Corinne MENCE-CASTER
20. Jude DURANTY
21. Georges-Henri LEOTIN
22. Jean-Pierre ARSAYE
23. Claude OZIER-LAFONTAINE
24. Sedley Richard ASSONNE (île Maurice)
25. Roland DAVIDAS
26. Camille MOUTOUSSAMY
27. Juliana ICHELMANN
28. Lucien PAVILLA
29. Louis Georgy DELAMARE-LAMVOHEE (diaspora créole mauricienne, Australie)
30. Serghe KECLARD
31. Alfred ROSE
32. Hervé ZENOKI
33. Charles SCHEEL (France)
34. Hughes BARTELERY
35. Emmanuel Coldold
36. Jean-Luc HERTHE
37. Hector POULLET (Guadeloupe)
38. Chantal CONFIANT
39. Dominique LANCASTRE (Guadeloupe)
40. Léandre MARIMOUTOU
41. Danik ZANDRONIS (Guadeloupe)
42. Mickaël CROCHET (La Réunion)
43. Simone SITOT
44. Cathy LIMINANA-DEMBELE
45. Franck COLLIN (France)
46. Joël DES ROSIERS (Haïti/Québec)
47. Catherine DE FIRMAS (France)
48. Nicole J. MASSOL
49. Felipe Mariani WANDERLEY (Brésil)
50. Yves-Léopold MONTHIEUX
51. Charles-Henri FARGUES
52. Daniel DOBAT
53. Philippe CHANSON (Suisse)
54. Michel MICHALON
55. Jean-Marie NOL (Guadeloupe)
56. Cécile BERTIN-ELISABETH
57. Elisabeth GRANT (Etats-Unis)
58. Max BELAISE (Guadeloupe)
59. Georges VERONIQUE (La Réunion)
60. Mina ADELE
61. Serge CHERCHELL
62. Marie-Joseph AGLAE