Ce qu'écrivait le Sénat sur les pratiques mafieuses de l'ex-CEREGMIA...
On croyait terminée la triste affaire CEREGMIA (14 millions d'euros siphonnés durant deux décennies dans les caisses de l'ex-Université des Antilles et de la Guyane, puis de l'Université des Antilles) après la révocation de la fonction publique de son ex-directeur, Fred CELIMENE, et la mise à pied pour 5 ans et 2 ans, sans salaire dans les deux cas, de Kinvi LOGOSSAH, l'ex-directeur-adjoint du CEREGMIA et Eric CARPIN, ex-doyen de la Faculté de Droit et d'Economie de la Martinique.
Pour être plus précis, on la croyait terminée au niveau des sanctions administratives, car l'enquête de police suit son cours, l'OLAF (ou "FBI européen") continue d'interroger les protagonistes de l'affaire et tôt ou tard ces derniers seront déférés devant la justice et feront face cette fois à des sanctions pénales. Car il faudra bien que quelqu'un rende cet argent que l'Université des Antilles a, elle, déjà commencé à rembourser (à l'Europe notamment) à raison de 750.000 euros par an jusqu'en 2021. Chacun imagine ce que notre université aurait pu faire d'une telle somme en matière d'amélioration des conditions de travail des étudiants ou de rénovation de ses infrastructures.
On croyait donc l'affaire terminée au plan administratif lorsque, toute honte bue, Vincent VALMORIN, enseignant du Pôle Guadeloupe de l'Université des Antilles et ex-directeur-adjoint du CEREGMIA-Guadeloupe, a annoncé avec fracas sa candidature à la présidence de l'université qui se déroulera le 25 janvier 2017. Il est clair que c'est le révoqué Fred CELIMENE qui est derrière cette candidature de la honte. Bien qu'exclu, à la fois de l'enseignement public, mais aussi de l'enseignement privé, il s'imagine pouvoir continuer à tirer les ficelles de l'université dans l'ombre comme il l'a fait depuis des lustres. Pour ce faire, il envoie à la terre entière des mails mensongers et diffamatoires sous le pseudonyme de Julien FREMONT, continuant à cibler ses ennemis favoris que sont l'ancienne présidente de l'Université des Antilles et l'ancien doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines du Pôle Martinique. Il n'oublie toutefois pas ceux qui se sont dressés contre les malversations du CEREGMIA et leur attribue, dans les mails en question, toutes sortes de noms d'oiseaux : "boule de merde enveloppée dans du papier-cadeau", "p'tit mégalo frétillant", "anthropologue de boulevard", "féministe de seconde zone", "hystérique", "p'tit rat d'égout" etc.
Puisque de nos jours, avec le flux continu d'information que nous subissons, notre mémoire est devenue fragile et que certains (es) pourraient oublier le caractère scandaleux de la candidature de l'ex-directeur-adjoint du CEREGMIA-Guadeloupe à la tête d'une institution chargée de formée notre jeunesse guadeloupéenne et martiniquaise, voici ci-après un extrait du rapport du Sénat sur les pratiques illégales de l'ex-CEREGMA...