OPERATION LAVA JATO EN COURS AU RECTORAT DE GUYANE : LE PREMIER SCALP EST CELUI DU RECTEUR YOUSSOUFI TOURE
UNE SITUATION CAHOTIQUE
Grenelle et son amphitryon principal Najat VALLAUD BELKACEM auront été régulièrement interpellés voire saisis sur les différents scandales qui, mois après mois, ébranleront l’édifice Académie de Guyane- 20 ans-
Cadres qui se distinguaient en tenant des propos racistes, harcèlement, nominations arbitraires, bagarres en pleine capa et manque d’unité des représentants de l’administration préférant voter chacun de leur côté au lieu de suivre les injonctions rectorales, mouvement de grogne régulier des administratifs etc
En nommant Youssoufi TOURE, la Ministre pensait réaliser un coup de maître : the right black in the right place !
Malheureusement, son favori sera très vite rattrapé par Orléans qui ne lui pardonnera jamais ses travers et pratiques singulières de primes et de promotions distribuées à une clientèle d’élus, triés sur le volet de leur appui tacite.
Le journal libération dénoncera même les dépenses du couple TOURE (Mari Président et Compagne Directrice d’une cellule importante, salaire et remboursement de frais exorbitants).
En plus de tous ses faitouts et couis, Youssoufi démontrera très vite ses limites quant à la gestion des premières crises Guyane, pour lesquelles il ne trouvera jamais, ni les bons mots et encore moins les solutions.
YOUSOUFI TOURE : LE RECTEUR DE TOUS LES RECORDS
Youssoufi « marquera » l’histoire des recteurs en étant sans aucun doute celui que l’on débarquera le plus vite.
Il aura été également le recteur le plus volubile, aux 8500 euros de frais de téléphone.
Il entrera dans la prospérité en choisissant d’apporter son soutien et encouragements aux « harceleurs méprisants » (appelés ainsi par les parents), ciblés comme responsables du suicide du jeune professeur Cyril LASSANA
Enfin, il sera le seul recteur à ne jamais réussir à apporter les bonnes solutions aux conflits ou crises de l’académie placée sous sa responsabilité, à même participer à ne pas reconduire les cadres locaux sur des postes ou supports pourtant existants.
L’OPERATION LAVA JATO DOIT SE POURSUIVRE :
Il ne serait pas juste que Youssoufi TOURE soit le seul à tomber. Les autres cadres, tous non originaires et ce n’est pas un hasard en plus d’être inadmissible, méritent eux aussi de partir tant leur incompétence notoire accrédite la thèse qu’on ne peut pas arriver avec un modèle de gestion importé en Guyane et croire qu’il sera la solution.
La Guyane est spéciale et pour aller mieux et se relever, son Education et la gestion de son rectorat, doivent être confiées aux cadres du pays.
Ce sont les professionnels de l’éducation guyanaise qui doivent hériter de la destinée de leur académie.
Ceux qui sont sur le terrain depuis des années, voire toute leur vie, amoureux de ce département et de ses enfants, et qui ne chassent aucune reconnaissance ni prime.
Christophe THEGAT. SNUEP FSU