Un ancien Prix Nobel d'économie de Ravine Touza déclare que le vote public de Chaben est passible de la justice
Décidément, Ravine Touza aura fourni au cours des dernières décennies un inénarrable contingent de Prix Nobel d'économie, depuis celui qui a distrait dix bâtons des caisses de l'institution universitaire et qui a été révoqué au prix d'une très dure bataille jusqu'à celui qui se vante d'avoir redécouvert l'authentique-natif-natal pied de café martiniquais (alors même que nos ancêtres Caraïbes ne connaissaient pas cette plante !) en passant par celui qui, aujourd'hui, dégaine un article du code électoral pour clamer que CHABEN alias Alfred MARIE-JEANNE, ci-devant président de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), est passible de 150.000 euros d'amendes et de quelques années de geôle pour avoir annoncé qu'il voterait contre Marine LE PEN et pour Emmanuel MACRON au deuxième tour des élections présidentielles.
Non, lecteur étranger, cela ne se passe pas sur la planète Crétinus située à vingt années-lumière de notre bonne vieille terre, mais bien dans l'île aux fleurs fanées, cette "version absurdement ratée du Paradis" comme le disait amèrement son Poète national. En effet, où était notre Prix Nobel de Ravine Touza lorsqu'il y a une quinzaine d'années MARIE-JEANNE et ses camarades avaient monté un comité anti-LE PEN qui avait envahi l'aéroport du Lamentin et obligé l'avion qui transportait Jean-Marie-LE PEN de faire demi-tour après avoir traversé durant huit heures l'Atlantique ? Où était le Parti de l'Ancien Réservoir de Trénelle ? Où étaient les grands défenseurs de la Négritude ? Pas sur le tarmac de l'aéroport du Lamentin, nom que ce lieu portait à l'époque, en tout cas !
Mais il y a bien pire : notre Prix Nobel est fortement soupçonné d'avoir été derrière le déluge de mails qui, il y a quelques années, s'était abattu sur l'île, sur son île-sœur du Nord et sur l'Hexagone, mails signé d'un certain GREEN PARROT qui déclarait que CHABEN avait, lors de la reconstruction d'une école à la Dominique, école détruite par un cyclone, fait un faux pour, sa fille, son beau-fils et lui, afin qu'ils puissent se remplir les poches au passage. Une véritable armée de guerriers du clavier, planquée derrière leur ordinateur, s'était employée des mois et des mois durant à diffuser ces mails si bien qu'il arrivait que certaines personnes le reçoivent trois ou quatre fois dans la même journée ! En fait, il s'agissait d'un complot aux ramifications élyséennes, par ministre amazonienne interposée, dont l'objectif était clair : abattre définitivement CHABEN en détruisant à jamais sa réputation d'homme intègre et vertical depuis quatre décennies qu'il est en politique.
De fait, la justice ordinairement lente, mòlòkoy, voire même aveugle (cf. affaire du Crédit Martiniquais, affaire du chlordécone, affaire du CEREGMIA etc.) s'était empressée de mettre CHABEN en examen. Il fallait que ce dernier soit invalidé afin d'empêcher que son parti et lui ne remportent les élections de ce qui serait la future Collectivité Territoriale de Martinique. Il fallait le mettre définitivement hors-jeu ! Sauf que CHABEN porta plainte et que lorsque notre Prix Nobel de Ravine Touza fut interrogé, il déclara qu'il était blanc comme neige et d'ailleurs qu'o lui avait volé son ordinateur portable dans les transports publics parisiens. Fumiers de petits voleurs, beurs et renois, va ! Car dans le disque dur de cet ordinateur, on est en droit de penser que se trouvaient les manuscrits de tous les brillants ouvrages d'économie de notre Prix Nobel, ouvrages qu'arrivé à la retraite, il n'avait toujours pas publiés. Quelle grande perte pour la pensée humaine ! Bref...
Voici donc que monsieur revient à la charge aujourd'hui avec son histoire de vote public de CHABEN passible des foudres de la loi "fouançaise" selon l'article machin, alinéa machin. Malheureusement dans le programme de MACRON, rien ne prévoit que la Sécurité sociale puisse rembourser l'indigence intellectuelle, maladie qui sévit dans les "Isles françaises de l'Amérique", ces "lambeaux de France palpitants sous d'autres cieux", où les Prix Nobel sont légion du côté de Ravine Touza et du Carénage...