La Martinique, île où les DGS n'ont pas d'obligation de réserve
Dans ce pays chaque jour plus drôlatique qu'est la Martinique où de simple directeurs de structures locales touchent des salaires de ministres (7.000 euros par mois) alors même qu'ils ne sortent ni de l'ENA ni de Polytechnique ni de l'Ecole des Mines ni de nulle part, l'obligation de réserve (ou devoir de réserve), pourtant inscrite dans la jurisprudence française, n'existe pas pour ces messieurs.
Pour Monsieur-tout-le-monde qui peut-être ne connaît peut-être pas la signification exacte de l'expression "obligation/devoir de réserve", la voici :
"Dans la fonction publique française, le devoir de réserve « interdit au fonctionnaire de faire de sa fonction l’instrument d’une propagande quelconque ». Il s'agit d'une application du principe de neutralité du service public."
Cette interdiction s'applique depuis le planton jusqu'au directeur en passant par le commis, la secrétaire ou l'agent-comptable. Mais surtout et avant tout à ceux qui sont les plus haut placés dans la hiérarchie à savoir les chefs de service et les directeurs. Or, est paru ces jours-ci, sur un blog-torchon, un article que n'importe qui peut reconnaître comme émanant du DGS d'un organisme local qui est en conflit avec le président du même organisme (qui, lui, est bien évidemment un élu du peuple). Pas besoin d'être Maigret ou Sherlock Holmes pour en deviner l'auteur ! L'article est assumé par le responsable du blog afin de masquer ledit auteur, mais cela ne trompe personne.
Un DGS attaque donc ouvertement, dénigre même publiquement (quoique se cachant derrière quelqu'un d'autre) le président de l'organisme dont il est l'employé (oui, l'employé, même s'il touche chaque mois l'équivalent de 10 fois le SMIG) et personne ne dit rien. Tout le monde trouve cela normal ! Pas nous en tout cas et sous peu, nous publierons LES PREUVES de cette violation du devoir de réserve. Zafè tjou mel ki pwan plon !...