Pourquoi le Parc Naturel Régional de la Martinique a-t-il réglé la faramineuse facture des totems du Grand Saint-Pierre ?

740.000 euros voici ce qu'ont coûté les fameux "totems du Grand Saint-Pierre", cette dizaine de poteaux plus ou moins peinturlurés, aux prétentions artistiques en tout cas, que l'ex-Conseil Régional, sous la mandature de Serge LETCHIMY, président du PPM, a planté à l'entrée de la ville-martyre, juste après le tunnel du Carbet. Tout le monde peut les voir et ils sont faits pour que tout le monde les voit. Aujourd'hui, ces totems sont rongés par des colonies de termites et nécessitent un entretien qui coûte un peu plus de 3.000 euros par mois (soit 4 fois le SMIG).
On ne discutera pas ici du montant de la facture quoiqu'à première vue, cette dernière semble faramineuse. La Martinique étant une terre de grands peintres, sculpteurs et autres artistes inspirés dont les œuvres s'arrachent, comme chacun sait, sur les marchés de l'art à New-York, Paris et Tokyo, peut-être bien que ce que chacun des "totémiseurs" ou fabricants de totems a touché correspond au travail et surtout à la qualité artistique de ce dernier. Seuls les mauvaises langues et autres TI SONSON, ignorants patentés, persisteront à se demander si c'est du lard ou du cochon.
On note, toutefois, qu'aucun syndicat de septuagénaires trotskystes ni d'écolos à la blanche crinière n'ont élevé la voix, eux si prompts d'ordinaire à dénoncer le gaspillage des deniers publics. Curieux ! C'est comme pour le scandale du CEREGMIA et les 10 millions d'euros pompés dans les caisses de notre université par une bande de voyous déguisés en économistes. Un membre d'un groupuscule écolo-souverainiste, souhaitant se présenter à une élection, a quasiment harcelé téléphoniquement l'ancienne présidente de cet établissement pour qu'elle adhère à son groupuscule et accepte d'être sa suppléante dans ladite élection :
"La Martinique a besoin de femmes comme vous !"
A cette époque l'ancienne présidente se trouvait en pleine tourmente face au CEREGMIA qui multipliait les attaques les plus viles dans l'espoir de l'obliger à démissionner : mails diffamatoires, graffitis sur les murs du campus de Schœlcher, campagne d'affichage, sabotage des véhicules de celle-ci et du doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'époque. Devant l'insistance de l'écolo-souverainiste, l'ancienne présidente a fini par lui demander pourquoi ses amis et lui demeuraient muets face à un scandale qui pénalisait la jeunesse martiniquaise (l'Université des Antilles rembourse 750.000 euros par an jusqu'en 2021 pour boucher le trou creusé par le CEREGMIA) et là, stupeur :
"Ce n'est pas mon problème, madame."
Fermons la parenthèse CEREGMIA en insistant sur le fait que djol tout moun-lan té fèmen !
Revenons donc aux totems du "Grand Saint-Pierre" et plus précisément à leur facture de 740.000 euros. Ah, on en oublierait presque nos chers maires et chères mairesses qui, tout comme les trotskystes et les écolos-souverainistes n'ont jamais questionné cette somme. Jamais ! Eux et elles qui pourtant ne cessent de se plaindre de la réduction année après année de leurs moyens financiers à cause d'un Etat de plus en plus pingre. Pourtant, il y a de quoi faire avec 740.000 euros !
Bref...
A l'école, on apprend aux élèves que NATURE et CULTURE sont deux entités différentes qui influent certes l'une sur l'autre, mais ne relèvent pas de la même réalité. C'est ce qui explique que le ministère de l'Ecologie n'est pas le ministère de la Culture. Ou à un niveau plus modeste, qu'une association de défense de l'environnement n'est pas un service municipal d'action culturelle. Conclusion logique : les structures travaillant dans le secteur de l'environnement règlent les factures liées à la protection de l'environnement et les structures travaillant dans le secteur de la culture règlent les factures liées à la promotion de la culture.
Elémentaire, mon cher WATSON ! Ou mon cher TI SONSON...
Donc, monsieur BRITHMER, directeur du Parc Naturel Régional de la Martinique, peut-il expliquer aux Martiniquais pourquoi est-ce l'organisme qu'il dirige qui, à l'époque de S. LETCHIMY, a réglé la facture de 740.000 euros des "totems du Grand Saint-Pierre ?
OUI, POURQUOI ?...