Selon "Martinique 1è" : l'interdiction d'accès à l'Université des Antilles prolongée pour le trio du CEREGMIA
La nouvelle est tombée ce mercredi matin, 17 janvier, sur les ondes de Radio MARTINIQUE 1è : l'interdiction d'accès à l'Université des Antilles du trio du CEREGMIA a été prolongée, à la mi-décembre dernier, par la justice et signifiée à la présidence de l'Université. En effet, Fred CELIMENE, ex-directeur du CEREGMIA (aujourd'hui révoqué), Kinvi LOGOSAH, directeur-adjoint (suspendu de son poste sans salaire pour 5 ans) et Eric CARPIN, ancien doyen de la Faculté de Droit et d'Economie (suspendu sans salaire pour 2 ans) sont sous le coup de 6 chefs d'inculpation parmi lesquels : "détournements de fonds public en bande organisée au détriment de l'Union européenne", "faux et usage de faux", "délit de favoritisme" etc.
Profitant de l'incompréhensible mansuétude à leur égard de la présidence de l'Université qui se préparait déjà à les réintégrer début février (date de la fin de leur interdiction d'accès çà l'université), le trio distillait déjà des menaces à l'égard non seulement de ceux qui les avaient combattus, mais aussi de tous ceux qui ne les avaient pas soutenus. L'un d'eux avait même fait courir le bruit que durant son absence, "il s'était musclé le pied gauche pour botter les fesses" de ceux-ci.
Il est inadmissible que des personnes qui sont accusées d'avoir détourné 14 millions d'euros de subventions européennes (sur deux décennies) soient en quelque sorte protégées alors que dans le même temps, l'autonomie du Pôle Martinique ne cesse d'être violée depuis 2 ans bien qu'elle soit inscrite noir sur blanc dans l'ordonnance qui a créé l'Université des Antilles. Il est inadmissible que les prérogatives de la vice-présidente du Pôle Martinique soient bafouées alors qu'elle a été démocratiquement élue.
Ceux et celle qui protègent le CEREGMIA et qui, dans le même temps, cherchent à saper le Pôle Martinique, prennent la lourde' responsabilité d'un éclatement de l'établissement, ce que ne veut absolument pas le Pôle Martinique. Tout ce que ce dernier demande, exige même, c'est qu'on respecte les textes, c'est qu'on s'en tienne à la loi et cette loi a acté l'existence de deux pôles autonomes pour notre université.