Les sbires du CEREGMIA, champions en piratage informatique
A défaut d'avoir produit une théorie économique géniale qui aurait valu à l'un d'entre eux le Prix Nobel d'économie, les ex-chefs du CEREGMIA et leurs sbires sont passés maîtres dans l'art du piratage informatique, domaine dans lequel hélas pour eux, il n'existe aucune récompense de niveau mondial. On se souvient, par exemple, de ce spectacle hallucinant d'un élu du PPM, lors d'une séance plénière de l'ex-Conseil régional de la Martinique, qui, en décembre 2014, avait brandi triomphalement une...capture d'écran de l'ordinateur de l'ancien doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines. Il s'agissait d'un message dans lequel ce dernier appelait la communauté étudiante à se mobiliser à Plateau Roy pour empêcher l'octroi au CEREGMIA d'une énième subvention d'1 million d'euros, cela pour une étude dans un domaine, celui de l'Education, dans lequel les membres de ce groupe de recherches n'avaient aucune compétence. Contraint et forcé, l'ex-Conseil régional avait bien été obligé de reculer et d'annuler ladite subvention.
Comment est-il possible que l'on puisse faire une capture d'écran d'un ordinateur placé dans un bureau auquel on n'a pas accès ? Facile comme bonjour pour un informaticien. Tout ordinateur administratif est lié à un réseau ou plus exactement à un serveur et il suffit de remonter à ce serveur. C'est ce qui a dû se passer dans le cas de la capture d'écran brandie par l'élu du PPM. Evidemment, il faut pour y réussir des informations précises, des informateurs aussi, des codes etc..., mais c'est tout l'art du "hacker". Il suffit de donner 2.000 euros à l'un d'entre eux pour qu'il pénètre secrètement dans votre disque dur, y pioche ce qu'il veut ou encore envoie des courriels en votre nom à partir de votre adresse-mail.
Au cours des quatre dernières années, divers responsables de notre universités ont été victimes de piratage informatique, à commencer par l'ancienne présidente, et ils ont porté plainte en justice. Ils ont, en particulier, pointé du doigt des centaines de mail diffamatoires envoyés par Fred CELIMENE, Romain CRUSE ou Julie FREMONT (pseudo de Fred CELIMENE) contre tous ceux qui, de près ou de loin, ne cautionnaient pas leurs pratiques mafieuses. Or, qu'a répondu la justice ? Qu'elle ne parvenait pas à retrouver les auteurs des mails en question !!! Autrement dit, la Martinique est le seul pays au monde où la justice ne sait pas ce qu'est l'adresse-IP d'un ordinateur. Interdit de rire !
On aurait pu penser que la présidente de l'Université des Antilles ayant mis fin à ses fonctions fin août, ils cesseraient leurs attaques et leurs magouilles informatiques. Oh que non ! L'un d'eux a même écrit sur sa page Facebook : "Je la poursuivrai jusqu'à La Sorbonne !". Aujourd'hui, ils n'ont rien trouvé de mieux à faire que de lui attribuer un mail qu'ils ont eux-mêmes rédigé (fautes d'orthographe et de syntaxe aux mêmes endroits que d'habitude), mail dans lequel elle (eux en réalité !) dénoncent les pratiques de certains universitaires. La précision dans l'exposé de ces pratiques, les détails donnés, révèlent que les auteurs de ce grossier "fake" n'ont même pas eu l'intelligence de dissimuler leur forfait. Car il ne suffit pas de trafiquer au niveau informatique, à un niveau purement technique donc, encore faut-il savoir le faire au niveau du message lui-même. Or, de toute évidence, cette subtilité échappe complètement à nos ex-CEREGMIA.
Reste qu'il est tout de même pitoyable de constater que bien qu'elle ait mis 7.000kms de distance entre elle et eux, l'ancienne présidente continue à être persécutée. Il est grand temps que l'affaire du CEREGMIA arrive au pénal et là, rira bien qui rira le dernier...