Déficit de 29,4 millions d'euros à la ville de Fort-de-France : une calamiteuse gestion PPM
Nos chers médias de Madinina n'insistent guère sur les sujets qui risquent de fâcher ceux qu'ils considèrent comme des puissants et nos hommes politiques, quoique dotés d'un micro-pouvoir (le vrai étant détenu par l'autorité de tutelle hexagonale), en font, à leurs yeux, partie. C'est ainsi que très peu d'entre ces médias ont relayé le débat sur les orientations budgétaires qui s'est déroulé la semaine dernière au sein du dernier conseil municipal de Fort-de-France, ville détenue par le PPM (Parti Populiste Macoute).
Pourtant, il y avait des choses importantes à faire connaître à la population.
Ecoutons le conseiller municipal d'opposition Michel BRANCHI :
"En réalité, nous sommes face à un véritable plan de redressement financier. Nous avons un déficit de 29,4 millions d'euros que les décisions modificatives ont tenté difficilement de combler."
Et d'ajouter que la capacité d'autofinancement de la ville est négative depuis plus de 10 ans et qu'à cause de cela, Fort-de-France a perdu la confiance de ses partenaires financiers. Et pourtant, Dieu sait si lesdits partenaires sont nombreux aux chevets du malade : Caisse des Dépôts et Consignations, Dexia, Crédit Local, Crédit Agricole-Martinique, Caisse d'Epargne-Provence-Alpes-Corse, l'AFD etc...etc...
Bref, tout un bataillon de toubibs qui branchent en permanence des perfusions financières dans les veines d'une ville devenue quasiment exsangue à cause de la calamiteuse gestion du PPM depuis cinq décennies déjà. Résultat de cet impressionnant arsenal thérapeutique ? Apparemment négatif. Etat stationnaire ou plus exactement végétatif. On comprend maintenant pourquoi le Foyal d'antan a disparu et a été remplacé par cette sorte de vaste poubelle à ciel ouvert qui écoeure les touristes de croisière. Touristes qui le font savoir sur les réseaux sociaux ! C'est sans doute pour tenter d'y remédier qu'a été recruté à grand frais un directeur pour le tout nouveau Office communautaire du tourisme de la CACEM. Sauf que comme il ne parle ni anglais ni espagnol, il ne risque pas d'entendre les récriminations de nos visiteurs étrangers.
"Cette ville plate, échouée...", écrivait jadis un éminent poète local...