Graffitis injurieux sur du campus de Fouillole : le campus de Schoelcher en a l'habitude !
Des graffitis injurieux à l'endroit de deux enseignants (guadeloupéens) du campus de Fouillole ont été apposés un peu partout sur les murs de ce campus. C'est la toute première fois, semble-t-il, que pareille chose s'y produit. Cela s'inscrit dans le cadre de l'actuelle divergence d'opinion sur l'élection du (de) nouveau (-elle) président (e) de l'Université des Antilles. Certains, en effet, souhaitent organiser l'élection au plus vite afin, notamment, de pouvoir accélérer la contractualisation avec l'Etat ; d'autres préfèrent élire un président intérimaire pour 3 mois, puis le 25 janvier 2017, élire le vrai président.
Que des divergences de point de vue sur le fonctionnement et le devenir de l'établissement aboutissent à pareilles dérives est peut-être nouveau sur le campus de Fouillole (Guadeloupe), mais tout à fait habituel au cours des 4 dernières années sur celui de Schoelcher (Martinique). En effet, l'ancienne présidente de l'Université et l'ancien doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines ont été régulièrement la cible de graffitis injurieux et diffamatoires dument constatés par voie d'huissier. Plusieurs plaintes ont été déposées sans résultat à ce jour.
Les auteurs de ces graffitis indignes d'universitaires ne faisaient guère mystère de leur identité : il 'agit de membres du CEREGMIA, ce laboratoire de recherches implanté sur les 3 ex-pôles de l'ex-UAG dont certains veulent faire croire aujourd'hui qu'il n'aurait existé et sévi qu'en Martinique. En effet, si Kinvi LOGOSSAH (aujourd'hui exclu de l'Université pour 5 ans) était le directeur-adjoint du CEREGMIA-Martinique, Vincent VALMORIN est toujours celui du CEREGMIA-Guadeloupe. Quant au CEREGMIA-Guyane, il échappera sans doute aux foudres de la justice grâce au fait que le Pôle Guyane s'est séparé de l'UAG pour former une nouvelle université, celle de la Guyane.
Pour en revenir aux campagnes de graffitis menées par le CEREGMIA et ses sbires sur le campus de Schoelcher, on notera que la majorité silencieuse est restée...silencieuse. Ces actes odieux n'ont provoqué aucun sursaut d'indignation ni de réactions particulières chez la plupart des utilisateurs du campus de Schoelcher. Comme ceux-ci sont restés d'ailleurs silencieux devant les arrêtés du CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) qui ont révoqué Fred CELIMENE, ex-directeur du CEREGMIA de l'enseignement tant public que privé et exclu Kinvi LOGOSAH et Eric CARPIN, ex-doyen de la Faculté de Droit et d'Economie de la Martinique, le premier pour 5 an, le second pour 2 ans, eux aussi de l'enseignement public et privé. Les "silencieux", dont certains doutaient même, à haute voix, que le CEREGMIA ait détourné 1 seul euro, n'ont jamais fait leur mea culpa à ce jour.
La majorité silencieuse à Fouillole demeurera-t-elle...silencieuse face à de telles ignominies à l'instar de son alter ego de la Martinique ?...