La mobilisation étudiante et citoyenne à la Préfecture ce mardi 10 avril
Depuis, hier, lundi 9 avril, la mobilisation étudiante et citoyenne contre le retour sur le campus de Schœlcher des trois mafieux du CEREGMIA a pris une autre forme. Hier, une délégation s'est rendue au Rectorat de la Martinique, à Terreville, afin d'obtenir des réponses du recteur qui, on a tendance à l'oublier, est chancelier de l'université. A ce titre, il est donc co-responsable du bon fonctionnement de cette institution.
Ignorant que la mobilisation avait changé de stratégie, la gouvernance de l'Université des Antilles et ses supplétifs martiniquais avaient fait placer des "gros bras" aux quatre coins du campus hier, lundi 09, lesquels gros bras n'ont pas eu à faire le coup de poing avec les étudiants grévistes puisqu'aucun barrage n'était prévu. On notera que l'on n'a pas hésité à utiliser des voyous (il suffit de voir leur tête !) contre des étudiants, contre des jeunes, qui ne demandent qu'une chose et une seule : que la corruption soit balayée de notre université où elle sévit en toute impunité depuis deux décennies au moins.
Ce matin, mardi 10 avril, la délégation étudiante et citoyenne répétera la même chose au Préfet de la Martinique lequel a eu la sagesse de refuser par deux fois l'usage de la force que lui demandait le président de l'Université des Antilles. Ce dernier a d'ailleurs écrit dans un courrier qu'il avait eu l'aval du préfet pour placer des "gros bras" aux entrées du campus, ce qui est totalement faux.
En tout cas, la mobilisation étudiante et citoyenne ne mollira pas quels que soient les moyens utilisés pour tenter de l'étouffer...