Le préfet de la Martinique protège-t-il les sociétés de vigiles illégales et le travail au noir ?
Depuis plusieurs jours,une prétendue société de vigiles embauchée par la gouvernance de l'Université des Antilles (sans en référer à la vice-présidente du Pôle Martinique, ce qui constitue une énième entorse à l'autonomie des pôles pourtant dument inscrite dans l'Ordonnance de création de cette université), monte la garde aux différentes entrées du campus de Schoelcher.
Devant l'aspect patibulaire de ces soi-disant vigiles qui ont tout l'air d'avoir des bracelets électroniques aux chevilles, nous avons enquêté et découvert plusieurs choses extrêmement graves :
. la société qui les emploie n'est pas en règle de ses cotisations sociales depuis des années et n'a pas publié son bilan depuis sa création en 2003, ce qui fait qu'elle est dans le collimateur de l'IRCOM.
. elle emploie des repris de justice et des immigrés clandestins sans doute sous-payés, voire employés au noir, ne sachant en tout cas guère parler français puisqu'un l'un d'entre eux s'est permis d'interpeler un enseignant qui entrait sur le campus en lui lançant "Remboursez chemin !".
D'où notre question : le Préfet de la Martinique, représentant de l'Etat cautionne-t-il de telles pratiques ? Cautionne-t-il les sociétés de vigiles illégales et le travail au noir ?
Les Martiniquais seront très attentifs aux réponses qui seront données à ces questions car il ne leur est désormais plus supportable que les autorités de l'Etat, Préfet et Recteur (ce dernier étant d'ailleurs chancelier de l'Université) se bouchent les yeux et se ferment la bouche sur une situation potentiellement explosive. En effet, les Martiniquais ne supportent plus la corruption quelle qu'elle soit et s'ils se mobilisent moyennement pour l'instant, préfet et recteur devraient savoir que sur les radios et les réseaux sociaux une sourde colère est en train peu à peu de monter à travers tout le pays.
A bon entendeur salut, donc !...