L’URGENCE D’UN « GRAN CHAWA » JUDICIAIRE EN MARTINIQUE
Francis Carole
Qu’ont en commun le scandale du CEREGMIA, l’évaporation des 3,5 millions d’euros prévus pour l’indemnisation des riverains du TCSP et les ventes de terrains des habitants de Sainte-Thérèse sans même qu’ils n’en aient été ne serait-ce qu’informés ?
Un même dénominateur commun relie ce qui, jour après jour, apparaît bien comme un système mafieux : une certaine gouvernance qui n’en finit pas de traîner son « limbé » du 13 décembre 2015.
Les Martiniquaises et les Martiniquais comprendront, au fil du temps et des révélations qui ne manqueront pas de surgir, que notre pays a accompli une œuvre salutaire en se débarrassant, en décembre 2015, du «bol a kouvèti » qui servait de bouclier protecteur aux organisateurs de ce système. L’affaire de Sainte-Thérèse, révélée cette semaine par la presse, montre que ces individus n’ont aucun scrupule à voler et à tromper les plus pauvres tout en se posant démagogiquement, à longueurs de discours électoralistes, en grand défenseurs du petit peuple de Fort-de-France.
Le carnaval a assez duré. Vivement le « Gran CHAWA » judiciaire !
Francis CAROLE
Président du PALIMA (Parti pour la Libération de la Martinique)
Conseiller exécutif