Ladjè-tala kapab chouboulé mouvman endépandantis la ek pèmet PPM (Parti Progressiste Martiniquais) viré pwan pouvwè-a adan nouvo kolektivité-a. Sé an bagay ki grav kité grav ka alé. Ki jan sa ké bout ? Pèsonn pa pli sav. Antouléka anlo jounalis initil ka pwofité pou mété luil anlè difé kon ti makoumè RCI a ki ka pwan kò'y pou an gran analis politik.

   Annou kouté titak !...

   C'est ainsi qu'une partisane d'une des deux fractions écrit avec, on l'imagine, des sanglots au fond de la gorge :

   "Où est passée notre si belle victoire du 13 décembre 2015 ?"

   Cela s'appelle tout simplement du foutage de gueule et pour deux raisons :

   . sans ceux que cette fraction dénomme avec mépris "des auto-stoppeurs politiques" à savoir le RDM, le PALIMA, le CNCP, le PCM et MARTINIQUE-ECOLOGIE, jamais le MIM n'aurait atteint 30% des voix au premier tour ! Car même, en faisant l'hypothèse la plus basse possible et en ne créditant chacun d'eux que de 5% des voix, le MIM n'aurait obtenu que 25% des voix face aux...presque 39% du PPM/EPMN. Autant dire que les carottes auraient été cuites !

   . sans l'alliance, dans l'entre-deux tours, avec la Droite de "BA PEYI-A AN CHANS", alliance dont ne voulait pas la fraction en question qui voulait réintroduire AZEROT et NOU PEP LA, jamais le GRAN SANBLE POU BA PEYI-A AN CHANS n'aurait battu le PPM/EPMN à plate couture avec 54% des voix.

   Donc pa rété la !

   Ne venez pas parler d'une victoire qui n'a jamais été la vôtre ! Cette fraction a, en réalité, subi une défaite lors des élections à la CTM et la mauvaise foi de ce "qu'avons-nous fait de notre victoire du 13 décembre 2015 ? " est une preuve supplémentaire du manque d'éthique politique de celle-ci.

   Non, ce n'est pas le MIM tout seul qui a gagné le 13 décembre 2015, mais le GSPBPAC (GRAN SANBLE POU BA PEYI-A AN CHANS) !...

Pour une énième fois ces Haïtiens qui sont en train de calomnier Sherly Jeudi pour ses fautes de langue ont prouvé leur niveau d'aliénation et de colonisation mentale sans pareille. Savoir parler plusieurs langues, quoique ce soit un atout, ne contribue nullement à savoir mettre le ballon dans le camp adverse.

Le français, bien qu'il soit l'une des deux langues officielles d'Haïti, représente souvent une barrière pour bon nombre d'Haïtiens. Par exemple, dans les écoles paysannes quand on dit que le français est obligatoire c'est comme si on déclarait la guerre aux élèves. Ce qui est pareil pour la majorité des écoles de la capitale. D'ailleurs, le plus souvent même les professeurs ne maîtrisent pas cette langue. Imposer le français comme langue obligatoire dans une salle de classe en Haïti est souvent synonyme d'une demande de silence absolu pour laisser la parole au professeur qui a la légitimité pour y commettre des fautes, mais après qui peut se faire ridiculiser par certains élèves. Il faut souligner aussi l'absence de formation adéquate chez la majorité de ces professeurs et le manque de contrôle de l'État sur le fonctionnement des institutions œuvrant dans le domaine de l'éducation en Haïti.

Commettre n'importe quelle faute en créole n'est pas un problème pourtant en commettre une dans la langue de Voltaire peut déclencher un extrême scandale public. Emmanuel W. Védrine dans «YON KOUDÈY SOU PWOBLÈM LEKÒL AYITI» a parlé de «Francofolie de l'Haïtien» quand, linguistiquement parlant, ce dernier a encore une mentalité colonisée. Ce qu'Aimé Césaire pourrait appeler un «complexe d'infériorité» qui est, sans doute, l'une des conséquences de la colonisation d'Haïti par la France. Celui qui ne maîtrise pas la langue de l'ancien maître est pris pour un idiot. Certains parents haïtiens, colonisés mentalement, ont commencé à inculquer cela à leurs enfants depuis le Kindergarten sans compter certaines écoles qui pratiquent une politique de «discrimination sociale», comme l'a si bien dit Keb dans son album intitulé «École Nord-Mâle», apprenant les enfants à rejeter tout ce qui leur ressemble, tout ce qui constitue leur culture et leur identité. Quand le célèbre chanteur jamaïcain Bob Marley disait «Libérez vous de l'esclavage mental» dans sa chanson intitulée «Redemption song» c'est comme s'il s'adressait à ces haïtiens nostalgiques de la colonisation française dont les séquelles se font encore sentir dans le pays.

Sherly Jeudi, qui vient de qualifier Haïti pour la première fois pour la coupe du monde féminine U-20, est une victime du système éducatif haïtien qui a, d'ailleurs, failli à sa mission. Elle ne mérite pas d'être blâmée pour des fautes linguistiques mais plutôt d'être encouragée pour avoir choisi le football dans un pays où le sport n'a ni encadrement ni un budget adéquat.

Joubert Joseph

« On suspectait une imprégnation élevée » au mercure en Guyane, a indiqué jeudi Audrey Andrieu de la cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire), lors de la restitution publique d'une enquête inédite sur la contamination au plomb en Guyane, « Guyaplomb », menée de 2015 à 2017 sur près de 600 jeunes Guyanais de moins de 6 ans.

Au final, avec 22,8 µg/l (microgrammes de mercure par litre de sang) en Guyane, « la moyenne géométrique est plus élevée » que la moyenne nationale (15 µg/l) ou qu'en Martinique (19,8 µg/l) ou en Guadeloupe (20,7 µg/l), a-t-elle expliqué. Le seuil de déclaration obligatoire auprès des organismes médicaux est de 50 µg/l de sang.

Les causes en cours d'étude

Les premières détections de plomb remontent à 2011 à Charvein, lieu-dit proche de la commune de Saint-Laurent-du-Maroni (est). « Depuis Charvein, on avait peu de données sur le saturnisme à l'échelle guyanaise même si on suspectait une imprégnation élevée au-delà de cette zone géographique », a ajouté Mme Andrieu.

La CIRE a précisé que les causes de cette intoxication étendue « sont encore en cours d'étude », mais de fortes suspicions pèsent sur une cause alimentaire.

Les cas de saturnisme sont « plus importants chez les garçons et les enfants sous CMU » (couverture maladie universelle) et « sur le littoral guyanais ». Néanmoins, à Camopi et Trois-Sauts, villages amérindiens sur le fleuve Oyapock, frontalier avec le Brésil, les taux sont très élevés. A Camopi, 16 enfants sur 20 prélevés ont une plombémie supérieure à 50 µg/l.

Le saturnisme, nocif chez les jeunes

Le saturnisme est particulièrement nocif chez les jeunes avec des effets neurologiques, rénaux et hématologiques.

Une autre étude épidémiologique a confirmé le maintien de la forte surimprégnation du mercure chez les autochtones du Haut Maroni, zone du Parc amazonien de Guyane, qui vivent à plusieurs heures de pirogue et d'avion du littoral.

« En 2012, le taux d'imprégnation était considérable pour plus de la moitié de la population » du Haut Maroni, selon le docteur Rémy Pignoux, en charge de l'étude menée de 2012 à 2017.

Aujourd'hui, selon lui, sur les 300 femmes enceintes et jeunes enfants suivis, « 87 % des femmes présentent un risque au niveau foetal » pouvant engendrer des « malformations définitives » et « 40% des enfants » sont contaminés à plus de 5 µg/l.

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   Evidemment, les PPMistes foyalais se sont empressés de se déchaîner sur les réseaux sociaux contre CHABEN, le traitant de tous les noms et une vidéo du bras d'honneur a été mise en circulation montrant le geste d'agacement de CHABEN. Sauf que la municipalité (PPM) de Sainte-Luce n'a rien à voir avec l'agression verbale subie par le président de la Collectivité et que son accueil a été des plus correct et cordial. Courtoisie républicaine oblige.

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   Les PPMistes foyalais ne savent peut-être pas, en bon négros assimilés qu'ils sont, qu'un bras d'honneur (ou sa variante le doigt d'honneur) ne signifie absolument rien pour la grande majorité des Martiniquais. En effet, il s'agit d'un geste franco-français qui n'a cours ni à Basse-Pointe ni au Saint-Esprit ni au Carbet ni au Gros-Morne. Un Martiniquais répond à une injure par une injure. Point à la ligne.

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   Pourquoi MARIE-JEANNE a-t-il donc riposté à son agresseur par un geste si peu martiniquais, lui l'indépendantiste ? Pour ne pas choquer les Martiniquais justement ! Parce qu'il sait pertinemment qu'hormis pour une minorité d'aliénés, un bras d'honneur ne signifie rien. Pas grand chose ! Et surtout qu'il choque cent fois moins que la réponse que tout Martiniquais aurait faite à l'agresseur.

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   Donc la municipalité PPM n'est pas en cause dans cette agression verbale visiblement commanditée, mais qui est derrière ce qui n'est autre qu'une provocation ? Car l'agresseur est un marginal, vêtu à la débraillé et portant un gros pansement à la main, ayant reçu la veille un coup de cutter de la part de Lucéens qu'il s'était mis à importuner. Qui a pu lui dire : "Ga sa, mi 50 éwo ! Lè ou ké wè Chaben pasé adan kowtej-la, jouré manman'y !".

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   Notre enquête se poursuit. Nous saurons bientôt qui se cache derrière le geste de cet énergumène qui n'a pas pu agir de son propre chef, surtout que cela s'est passé dans la commune de Sainte-Luce, ce qui n'est pas innocent du tout. Loin de là ! La pli bel anba labay...

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   Mais ne faut-il pas de tout pour faire un monde, comme dit l'expression populaire ?

   En tout cas, le PPM avait bel et bien traité le candidat Léon Laurent VALERE de "KING-KONG" parce qu'il avait osé se présenter aux élections cantonales à Fort-de-France et les hordes macoutes avaient tellement usé et abusé de ce surnom infâmant que l'avocat dut s'exiler dans l'Hexagone durant pas moins de trois décennies. De même, lorsque Max ELISEE, chef d'entreprise qui a développé le cinéma aux Antilles, avait eu, lui aussi, l'audace de se présenter, il avait été traité de "MAD MAX" du nom d'un film qui passait sur les écrans à ce moment-là et qui mettait en scène un...tueur sadique !!!

   Il faut reconnaître toutefois à ces insulteurs une attirance pour les films glauques ou d'horreur. Là encore, il faut de tout pour faire un monde, n'est-ce pas ? Simplement ils n'ont pas honte aujourd'hui d'aller asseoir leur gros cul de négros assimilés dans le complexe cinématographique de 10 salles construit par celui qu'ils traitaient de "MAD MAX", projet ambitieux dont tous les Martiniquais bénéficient aujourd'hui et qui fait l'admiration de nos voisins insulaires... 

   Men, mè Sent-Lis, ki té za vréyé an manblo minisipal fè vakabon-an rété trantjil, pibliyé an dé-mo-matjé pou di ki i ka kondané atitid misié é ki vizit CHABEN woulé nawflaw nan komin-li. Kidonk an ti keksion blijé vini nan lespri moun : poutji vakabon-tala jouré CHABEN ? Ki moun ki péyé'y pou fè sa ? Ki moun ki té ni entéré ki CHABEN ped kontwol-li adan an défilé piblik ?

   Sé tou sa TI SON ka espitjé nou adan bann-son an ki pli ba-a...

Pa asou Belfontenn, té ni vidé an lari Fon-Bouché.

Pabò Sent-Lis yo éli rèn mé té ni boug tou ki fè prélè yo épi «Le roi de la sape».

Pa koté Sent-Espri yo jik fè «MOUN KI MOUN vini di Gwadloup. La té ni bon «SWAGG»  épi sé madanm-la. SE POU YO»  tou sé jan Twa-Zilé-a pa té ka distrè nonpli. La té ni bon «POM POM C’ CHAN» ek «VA K’ BAND» ka défilé ek chacha épi tanbou dan an sel lavva san fè vakabonajri.

Mé Lanmanten ek Fodfrans pa té dèyè. Bien okontrè group «ALLIANCE 92» mété bon anbians Ladilon, asiré sa té cho menm.

TANBOU BÒ KANNAL pa rété atè, pas la té ni DIFE AN LARI A. Nou ka wè bien wè kannaval bien pati.

Adjilbè di mwen i ka pofité alé an komin, pas sa tibren pli kam ek asiré yo pé ké boustjilé’y. I pa djè enmen sa pies toubannman.

Antouléka Ladilon té ni pasé trant group. Kannaval pli bonnè lanné-tala an févriyé é yo palé ped ayen.

Man ja tann yonné chanté, ou sé di yo pa mantjé TCSP-a. Man jik tann yonn ki ni an zafè antré épi sòti pou kité moun a zéro.

Misié limè Fodfrans pa alé Didié, mé i déklaré ladjè pou sé vié loto-a. I pa lé ni bradjak an kannaval ka fè gwo bri an tet moun. Asiparé i té ké réklamé yo mété silansié an échapman-an.

Ni yonndé boug ki pran douvan avan douvan pran yo, ek yo fè an gran manifestasion bradjak éti moun pa té an danjé.

Ni an sénatèz yo pa mantjé, pas i té an gran anlè kapo-a.

Jid

* * *

Bel poveb kréyol 445

«Rantré pa ayen, sé sòti ki met».

   Pourtant, il y avait des choses importantes à faire connaître à la population.

   Ecoutons le conseiller municipal d'opposition Michel BRANCHI :

   "En réalité, nous sommes face à un véritable plan de redressement financier. Nous avons un déficit de 29,4 millions d'euros que les décisions modificatives ont tenté difficilement de combler."

   Et d'ajouter que la capacité d'autofinancement de la ville est négative depuis plus de 10 ans et qu'à cause de cela, Fort-de-France a perdu la confiance de ses partenaires financiers. Et pourtant, Dieu sait si lesdits partenaires sont nombreux aux chevets du malade : Caisse des Dépôts et Consignations,  Dexia, Crédit Local, Crédit Agricole-Martinique, Caisse d'Epargne-Provence-Alpes-Corse, l'AFD etc...etc...

   Bref, tout un bataillon de toubibs qui branchent en permanence des perfusions financières dans les veines d'une ville devenue quasiment exsangue à cause de la calamiteuse gestion du PPM depuis cinq décennies déjà. Résultat de cet impressionnant arsenal thérapeutique  ? Apparemment négatif. Etat stationnaire ou plus exactement végétatif. On comprend maintenant pourquoi le Foyal d'antan a disparu et a été remplacé par cette sorte de vaste poubelle à ciel ouvert qui écoeure les touristes de croisière. Touristes qui le font savoir sur les réseaux sociaux ! C'est sans doute pour tenter d'y remédier qu'a été recruté à grand frais un directeur pour le tout nouveau Office communautaire du tourisme de la CACEM. Sauf que comme il ne parle ni anglais ni espagnol, il ne risque pas d'entendre les récriminations de nos visiteurs étrangers.

   "Cette ville plate, échouée...", écrivait jadis un éminent poète local...

   Men minisipalité Fodfwans fouté fè épi zafè bwabwa-a i fè a asou an nonm politik la-CTM la ! Kannaval sé an koté éti tout moun pou anmizé, sé pa an koté pou pé réglé kont politik ou. Zafè yo fè sa a ka démontré ti lespri, lespri ti-neg, lespri rivanj sé moun PPM la ki pa janmen dijéré dal-la GRAN SANBLE POU BA PEYI-A AN CHANS té fouté yo an sèten 13 désanm 2015. Sa led !

   Erez-di-bonnè, té ni dot bwabwa kontel ta gwoup Mòn Kalbas la ki ka mété Donald TRUMP adjendjen épi zafè "péyi-kaka"'y la. Nou ka chonjé sé kon sa i té trété dé sèten péyi kontel Ayiti, Salvadò ek pliziè péyi afritjen. Foto-a ki ka ilistré artik-tala ka montré répons Neg Matnik pa rapot a pawol salop met-a-manyok méritjen an...

   Mais c'est bien ce qui s'est passé au conseil municipal de Fort-de-France du 1er février dernier. Comme d'habitude opacité et omertà furent au menu alors qu'il est de notoriété publique que la ville de Fort-de-France croule sous le poids d'une dette colossale. Tout ce que l'édilité a cru bon répondre à l'opposition c'est que l'encours de la dette avait été "restructuré et réaménagé", ce qui est pour le moins laconique et...suspect.  Comment cette dette a-t-elle été restructurée ? A hauteur de combien ? Où est le rapport de trésorerie ? Ou pa té wè'y !

   Sinon quand l'édilité en place raconte que le taux des impôts locaux foyalais est inférieur à celui des villes comparables dans l'Hexagone, elle ment comme une arracheuse de dents. La vérité est que ce taux est supérieur de 5 à 7 points à la moyenne des taux pratiqués dans la state des villes ayant entre 50.000 et 100.000 habitants. Non, vous ne rêvez pas ! C'est bel et bien 5 à 7 fois supérieur. Quant au total des dépenses réelles de fonctionnement, il demeure supérieur de 800.000 euros au total des recettes réelles de fonctionnement ! Donc la marge d'autofinancement brut demeure largement négative.

   A part ça tout va bien dans le meilleur des mondes PPM ek tout Neg adan kannaval-yo...

   Lavil Fodfwans désidé fann tjou'y épi an bwabwa 5m wotè épi lajan lenpo sé Foyalè-a. Si zot wè nou té ka viv adan an péyi ki démokratik, lanméri Fodfwans té dwet ouvè an konkou pou mandé administré'y kiles model bwabwa yo lé. Men AWA ! Gran initil-la ki fouté la-CFTU an débantjaj-la (= fayit), vini asou ATV pou di ki lanméri té "koumandé an bwabwa nan lanmen an artis". Lè ou ka gadé kiles "artis", ou ka konpwann lamenm ! Mouri-di-fen ki ka manjé nan lanmen PPM tout lasent-jounen. Yo tout-la pa ayen dot ki an bann makout.

   Antouléka, LOULOU vréyé kò'y monté nan lari Sen-Piè jou madi-gra tala ek dèmej, mèkrédi-dé-sann, i ké viré adan vidé-a !...

  Pays qui a brandi très haut non pas seulement la dignité nègre, mais la dignité humaine tout court. Pays qui a produit des être exceptionnels comme TOUSSAINT-LOUVERTURE, PETION, Anthénor FIRMIN, Jacques ROUMAIN, Jacques-Stephen ALEXIS, FRANKETIENNE et tant d'autres. Tant de peintres et de sculpteurs de génie. Tant de musiciens extraordinaires. Et cette élite en diaspora qui brille de mille feux aux Etats-Unis, au Québec, en France et en Afrique francophone.

   Mais la tragédie veille. Inlassable !

   Tremblements de terre politiques. Tremblements de terre sociaux. Tremblements de terre ethniques à cause du voisin dominicain et son TRUJILLO de sinistre mémoire. Tremblements de terre tout court comme le terrible "goudougoudou"de 2010 qui a fait 200.000 morts.

   Aujourd'hui, c'est l'historique, le patrimonial "Marché en fer" de Port-au-Prince qui a été détruit par un incendie. Haut lieu de l'artisanat haïtien, le plus sophistiqué de tout l'archipel caribéen, qui est parti en fumée. Or, pas une sirène de pompier ! Pas un combattant du feu ! Pas une lance à incendie ! Pas un camion de pompiers ! Où étaient-ils ? Pourquoi aucune autorité ne les a-t-elle mis en branle ?

   Et ce n'est pas seulement un bijou patrimonial qui a été détruit, mais des centaines d'emploi directs au sein du Marché en fer et des milliers d'emplois indirects en-dehors de lui, tous ces artisans, sculpteurs, ferronniers d'art, peintres etc...qui désormais n'auront plus de quoi vivre. Sé mété lanmen asou tet !...

    Jou mardi-gra sé lè Djab wouj ka sòti déwò ek lanné-tala yo té konsidiré fonmi wouj nan lari Fodfwans toubannman. An siwawa mas wouj ! An etsétéra vréyé-monté wouj ! Moun té bien sanfouté bwabwa ofisiel lanméri Fodfans-lan ki ka kalkatiré an nonm politik ki pa épi yo. Sa malpwop sèvi kannaval pou dérayé an moun lè ou sé an lanméri ek ou ka touché lenpo tout administré'w kidonk lenpo sa ki pa dakò épi'w.

   Men té ni sé Neg Gwo-Siwo a tou ki ka viré fè nou chonjé antan lestravay, lépok éti Neg té ka mawonnen pou sa chapé anba salopté sé Bétjé-a. Yo sé an fos adan kannaval-la pou sa yo ka riprézanté kivédi sé pa davwè nou ka anmizé ki fok nou obliyé sa zanset-nou sibi !

    Woulo-bravo ba vidéyè Matnik !...

Dans la nuit du 13 février, alors que tout Port-au-Prince célébrait le carnaval national, un incendie a ravagé une grande partie du marché en fer, au bas de la ville, a constaté AlterPresse. Les dégâts sont considérables. Appelé aussi marché Hyppolite, il est le plus connu des marchés publics de la capitale d’Haïti et l’un des monuments les plus emblématiques de la ville. Construit dans les années 1890 à l’initiative du président Florvil Hyppolite, il a été victime de plusieurs incendies jusqu’en 2008 et laissé à l’abandon suite au dernier sinistre qu’il a subi cette année-là.

Aujourd’hui, les marchandes l’appellent aussi le marché Digicel, depuis que l’homme d’affaire irlandais Denis O’Brien, propriétaire de la compagnie de téléphonie mobile Digicel, y a investi 18 millions de dollars pour financer les travaux de reconstruction après le séisme de 2010. Depuis, le marché en fer avait repris sa place sur les circuits touristiques d’Haïti et arborait fièrement ses nouvelles couleurs chatoyantes.

« C’est avec des larmes aux yeux que j’ai pu constater les dégâts de l’incendie au Marché en Fer tôt ce matin. Mes pensées vont aux marchandes et leurs familles qui ont tout perdu. Que ceci nous donne des forces pour dire ASSEZ ! et de nous battre pour une Haïti meilleure » a tweeté Maarten Boute, PDG de Digicel dans la matinée du 13 février 2018.

Sur place, le feu brulait encore en milieu de matinée à l’intérieur du marché. Les étals des cosmétiques et produits alimentaires sont partis en fumée même si d’autres produits ont pu être sauvés. Le feu était si puissant que les poutres en fer du toit ont été déformées par la chaleur ardente. L’odeur de la fumée âcre n’a pas empêché la présence de nombreux badauds venus apporter leur solidarité aux marchandes ou prendre des photos du sinistre. La police était également présente.

Port-au-Prince sous le choc

Au matin du 13 février, les Port-au-Princiens se sont réveillés sous le choc en apprenant qu’un nouvel incendie avait frappé ce marché et les soupçons n’ont pas tardé : « L’origine de l’incendie d’un marché public en Haïti est rarement accidentelle. Elle est soit politique soit criminelle. Les groupes antagoniques qui s’agglutinent autour des cartels municipaux permettent facilement de remonter la filière criminelle. La politique, c’est autre chose », a tweeté l’ex-directeur général de la Police Nationale d’Haïti, Mario Andresol.

Pourtant, cette fois-ci, il semble que ce soient des détritus qui seraient à l’origine de l’incendie souligne le quotidien Le Nouvelliste. « Des fatras qu’on brulait seraient la source du sinistre. Le feu a débordé et s’est propagé de point en point jusqu’à atteindre le Marché en fer ». Cette hypothèse corrobore les propos de Max, 58 ans, rencontré au marché ce matin : « Je ne sais pas comment le feu a éclaté mais il a commencé vers la Maison Accra et, avec le vent, il est arrivé au marché », a-t-il déclaré à AlterPresse. Selon lui, les camions pompiers n’avaient pas d’essence lorsque les gardes de sécurité ont appelé le service des pompiers.

Port-au-Prince, ville de plus de 3 millions d’habitants ne dispose pas de service de lutte contre les incendies depuis des années et, selon Le Nouvelliste, ce sont d’autres pompiers de municipalités adjacentes de la ville qui ont dû intervenir.

Le populisme n’apporte que de la malpropreté

« Cet incendie est essentiellement dû à l’incurie de l’État dans toutes ses composantes, que ce soit les municipalités ou l’État national. On n’a jamais pu gérer Port-au-Prince en respectant un minimum de normes », a déclaré le Professeur Auguste D’Meza en interview pour AlterPresse. Pour lui, ce qui s’est produit aujourd’hui au marché Hyppolite peut se produire demain à l’aéroport ou n’importe où. « Prenons l’exemple du carnaval : tout le monde sait que cette activité est municipale. On parle du carnaval de Port-au-Prince mais les autorités gouvernementales, pour pouvoir voler et piller, ont créé un concept fallacieux qui n’existe pas : le carnaval national. Donc la mairie est dépourvue de tout et ne dispose même pas de camions bennes pour ramasser les détritus dans les rues. On a créé une espèce de monstre, le Service métropolitain de collecte de résidus solides (SMCRS) ; mais comme les détritus ne sont pas une priorité, on y a placé des quasis analphabètes pour gérer cette institution. Quant à l’élite qui habite Pétion-Ville, elle refuse de voir la saleté de cette capitale et lorsqu’elle veut voir une forme d’esthétique, elle prend l’avion pour se rendre à Saint Domingue. Miami ou en France. Donc, je m’excuse, mais finalement, Donald Trump avait raison en nous taxant de pays de merde ».

Port-au-Prince affiche un visage hideux. Non seulement le chaos urbain caractérise cette ville mais la saleté y est omniprésente : dans les rues comme sur les murs. Les trottoirs et de nombreuses devantures de magasins sont envahis par les marchandes qui produisent, elles aussi, beaucoup de déchets, en absence d’alternative municipale.

Depuis décembre 2017, les marchandes de ‘’Pèpè’’ (vêtement usagés) se sont multipliés à une telle vitesse, qu’elles envahissent les rues du bas de la ville, jusque dans celles des montagnes, sans aucune intervention des différents maires de toutes les municipalités affectées par ce phénomène qui défigure encore davantage le visage repoussant de Port-au-Prince. Alors, la capitale haïtienne est-elle encore gérable ? « On ne peut pas gérer la capitale si on ne gère pas le pays. C’est un processus global. Il faut que nous arrivions à rompre avec les gouvernements populistes. Le populisme, quelle que soit son orientation, n’apporte que de la malpropreté, désolation, misère et rien d’autre », conclut le Professeur Auguste D’Meza.

*Nancy Roc est journaliste indépendante et spécialiste en communication. Depuis 30 ans, elle milite pour l’environnement en Haïti.

Crédits photos : Nancy Roc
Sauf photo du marché restauré : crédit Digicel

PRESENTATION DU JEU

• 56 cartes: 9 familles de 6 membres, une règle de jeu et une carte remerciements.
   
• Chaque carte comporte une photo, un texte et les autres membres de la famille.
   
• Chaque famille possède une couleur et un numéro.
   
• Liste des familles: Fruits, fleurs, légumes, animaux, économie, géographie, dates importantes, personnalités, patrimoine.
   
• Pour tous les âges.

Prix REALIZ 2017

Grâce à son projet «Jeu de 9 familles», Sabine Andrivon- Milton a été désignée grande gagnante du concours Réaliz.

Contacts

SAM EDITIONS, 6 impasse Valverde2 Acajou prolongé- 97232 Lamentin, Tel: 0596.50.53.95, Por : 06.96.26.90.61, Mail: sameditions972@gmail.com

En vente dans toutes les librairies de la Martinique.

Selon Me Wilfrid Saint Juste, qui s`est présenté comme coordonnateur de la KNVA ce conseil sera constitué d’Augustin Saint Clou lui-même, nommé Ati provisoire le 30 septembre dernier, Carole Demesmin et de Fritzner Coma.

Alors la frange menée par Augustin Saint Clou présentait leur rapport  sur sa gestion comme Ati intérimaire depuis le décès de Max Gesner Beauvoir, un groupe d’individus conduits par Jean Richard Joseph alias Tchake a investi les lieux, s’en prenant à la bande à Saint Clou qui, selon eux, n’a aucune autorité pour agir au nom de la confédération nationale du vaudou haïtien, KNVA.

S’identifiant comme membres de l’autre branche de KNVA, qui avait proclamé Mme Euvonie Auguste comme Ati national provisoire, les perturbateurs ont dénoncé le caractère illégal de la démarche des membres  de la bande à Saint Clou qu’ils ont qualifié d’imposteur.

Après un échange de mots grivois, les deux clans se sont attaqués à coups de chaises et en sont même venus aux mains. Il a fallu l`intervention de propriétaire du restaurant pour rétablir le calme et persuader les intrus de vider les lieux.

Jounen inogirasyon AKA nan dat 4 desanm 2014, sa se te youn nan pi bèl moman nan lavi m. Nan inogirasyon sa a, dlo te koule nan je m tèlman mwen te fyè dèske nou te finalman rive tabli yon Akademi nan peyi a pou n defann lang kreyòl la, jan Atik 213 nan Konstitisyon 1987 la mande a. Nan yon lèt motivasyon ki te parèt nan Le Nouvelliste nan dat 28 oktòb 2014, mwen te esplike rezon prensipal ki te motive m antre kòm Akademisyen nan AKA. Youn nan rezon sa yo se:

“Rechèch mwen entegre yon vizyon sosyal ki chita sou kapasite lang kreyòl la genyen pou amelyore edikasyon ak devlòpman ann Ayiti. Se fòmasyon m ak rechèch mwen kòm lengwis ki motive kandidati m pou Akademi Kreyòl la.... Akademi an gen yon gwo wòl pou li jwe nan rechèch k ap fèt sou devlòpman ak estrikti lang kreyòl ayisyen an epi sou itilizasyon lang lan nan devlòpman nouvo resous ak nouvo zouti pou timoun yo ka vin pi djanm, pi kreyatif. E se pou sa ke mwen ta renmen travay kòm Akademisyen—pou mwen mete tout konesans mwen ak tout esperyans mwen nan sèvis peyi m.”

Men, jounen jodi a, tristès anvayi kè m dèske m oblije ekri lèt tou louvri sa a pou m alète gran piblik la sou malè pandye ki sou tèt AKA malgre tout bèl travay AKA ap fè, nan 4 kwen peyi a, pou sansibilize popilasyon an sou enpòtans lang kreyòl la. Objektif prensipal lèt sa a se pou popilasyon an konprann diferan kalte pwoblèm k ap menase fonksyonnman AKA. AKA se yon enstitisyon leta ki dwe itilize lajan leta ansanm ak lòt resous leta nan enterè tout nasyon an, an tout transparans, san okenn posibilite oswa aparans medyokrite, patipri oswa koripsyon. Kòm mwen remake se pa sa k ap fèt vreman, mwen panse sa enpòtan anpil pou m pataje enfòmasyon sa yo an piblik pou tout konpatriyòt k ap suiv aktivite AKA ka rive konprann malè pandye ki sou tèt enstitisyon sa a. Mwen pran desizyon sa a apre mwen ak kèk lòt Akademisyen te eseye, an plizyè fwa, korije sèten pwoblèm nan AKA. Men, nou pa jwenn bon rezilta. Ki fè m santi m oblije pote dosye sa yo devan gran piblik la.

Kounye a, m espere lèt sa a ava mete pi plis presyon sou dirijan AKA yo pou yo respekte misyon AKA ansanm ak Akademisyen sa yo k ap travay rèd nan non AKA pou yo rive fè kreyòl la jwenn plas li nan sosyete a. Nan sans sa a tou, AKA dwe respekte lwa peyi a, sitou lwa sa yo ki la pou anpeche koripsyon blayi nan enstitisyon leta yo.

Yon lòt rezon ki pouse m ekri lèt sa a se paske mwen respekte tèt mwen kòm pwofesyonèl ki gen entegrite. Epi tou mwen respekte AKA kòm enstitisyon leta, tankou tout enstitisyon leta ki dwe la pou sèvi peyi a san fòs kote. Ki vle di: Fòk lèt sa a sèvi kòm achiv sou sèten deriv k ap menase AKA e sou pozisyon pa m pa rapò ak deriv sa yo. Ki fè mwen pral dokimante pozisyon pa m kòm Akademisyen devan yon seri pwoblèm k ap mete AKA sou move wout—kote twò souvan se enterè pèsonèl ki pran priyorite devan lasyans, edikasyon ak devlòpman. Pwoblèm sa yo konsène 2 kalte aktivite

1. Piblikasyon k ap parèt nan non “AKA”: piblikasyon sa yo riske kraze entegrite syantifik AKA.
    
2. Desizyon administratif sou moun k ap jwenn kontra ak djòb nan men AKA: desizyon sa yo riske kraze entegrite moral AKA.

Kè m sere anpil pandan m ap ekri lèt sa a. Pwoblèm yo grav anpil wi. Pozisyon m kòm Akademisyen nan AKA jennen anpil lòt Akademisyen ak lòt kolèg k ap travay nan AKA. Epi selon avètisman ke m resevwa nan men kèk kolèg, ata sekirite m oswa sekirite fanmi m ka vin an danje apre m pibliye lèt sa a. Ki fè se apre anpil analiz ak refleksyon m oblije mare kè m pou m fè yon rezime sou deriv sa yo k ap frape entegrite AKA. Tout akademisyen ki deside goumen pou fè AKA vin djanm pa ta dwe rete an silans devan lèt sa a. Èske silans Akademisyen sa yo pa ta vle di yo konplis nan move wout sa a AKA ap pran an?

Plizyè fwa, Konsèy Administrasyon (“KAd”) AKA ansanm ak kèk lòt Akademisyen di se mwen k ap travay pou “avili” oswa “kraze” AKA. Se kon sa tou yo akize lòt Akademisyen tankou Kolèg Frenand Leger. Nan dat 18 desanm 2017, Akademisyen Frenand Leger te chwazi bay demisyon l nan AKA pandan Asanble Jeneral AKA apre Konsèy Akademisyen an te vote pou Akademisyen Frenand Leger prezante eskiz li paske li te ekri yon seri pawòl piman bouk pou l dekri fason KAd la ap fonksyonen. Pifò Akademisyen yo te estomake poutèt pawòl sa yo nan kominikasyon Akademisyen Leger: “biznis prive”, “deriv”, “koken”, “magouy”, “malonèt”, “medyòk”, “gwo ponyèt”, “tonton makout”, “malvèsasyon”. Malgre Kolèg Leger te jistifye pawòl sa yo avèk bon jan done ki demontre deriv dirijan AKA yo, majorite Akademisyen nan Asanble Jeneral la te egzije Kolèg Leger pou l fè Konsèy Akademisyen an eskiz alòske Konsèy Akademisyen an pa t janm di anyen ditou sou rezon ki te pouse kolèg la ekri pawòl piman bouk sa yo.

Dapre analiz Kolèg Leger nan lèt demisyon ke l te voye pou Akademisyen yo nan dat 18 desanm 2017, pa gen ase transparans, entegrite ak objektivite lakay majorite Akademisyen yo, e sa vin rann AKA anti-demokratik e anti-pwofesyonèl. Se pou rezon sa yo, kolèg la te jije li nesesè pou l bay demisyon l apre li te fin prezante eskiz nan Asanble Jeneral desanm 2017 la. Nan lèt demisyon Kolèg Leger a, li te mande: Pou ki sa Akademisyen yo pa te janm analize demach sa yo ki te lakòz kolèg la ekri pawòl piman bouk sa yo? An jeneral, ki sa nou vle di lè nou di gen kolèg k ap travay pou “avili” oswa “kraze” AKA? Èske se paske kolèg sila yo toujou ap soulve tout pwoblèm ki genyen nan administrasyon enstitisyon an?

Nan dat 22 janvye 2018, mwen te pami 3 Akademisyen ki te pran lèt demisyon Kolèg Leger a o serye e ki te siyen yon demann fòmèl konsènan kèk eleman ki kritik pou misyon AKA. Lèt sa a te mande pou KAd la bay tout Akademisyen esplikasyon ki klè sou 6 dosye pwoblematik konsènan piblikasyon k ap parèt nan non AKA epi desizyon administratif sou kontra ak djòb k al jwenn sèten Akademisyen ak fanmi yo. Nou te bay KAd la yon echeyans 14 fevriye 2018 pou pou yo te bay limyè sou pwoblèm sa yo. Malerezman, repons KAd la, nan dat 28 janvye 2018, pa te pote ase limyè sou dosye sa yo. Dapre analiz m ap fè depi plizyè mwa sou 6 dosye sa yo pami plizyè lòt, dosye sa yo montre ki kalte pwoblèm pou AKA rezoud pou l rive kenbe entegrite l e pou l rive ranpli misyon ke l genyen pou avansman peyi a selon sa Konstitisyon 1987 la ansanm ak Lwa Kreyasyon AKA a mande.

1. ENTÈDIKSYON KONT FÒM KOUT NAN PREMYE VÈSYON BILTEN AKA (OKTÒB 2016) SELON DESIZYON INILATERAL PASTÈ PAURIS JEAN-BAPTISTE (PREZIDAN AKA)

Sa se yon pwoblèm ki antre nan nannan fonksyonnman AKA pou devlòpman zouti syantifik sou lang kreyòl la. Zouti syantifik sa yo mande entegrite nan rechèch e nan piblikasyon k ap parèt nan non “AKA”. Si pa gen entegrite nan piblikasyon sa yo, se repitasyon AKA kòm enstitisyon akademik k ap desann.

Se sa ki fè sa te enkyete m anpil lè premye vèsyon Bilten AKA nan mwa oktòb 2016 te pibliye yon pawòl ki pa te kadre ditou pyès avèk yon gwo travay syantifik ki te fèt nan Komisyon Syantifik ke m t ap kowòdone pou AKA.

Komisyon Syantifik sa a te remèt youn nan pi gwo travay ki janm fèt nan AKA depi inogirasyon l an desanm 2014: yon rapò syantifik sou òtograf kreyòl la (70+ paj). Epi Sekretarya Egzekitif la te pibliye, nan premye vèsyon Bilten AKA Oktòb 2016, yon “konsèy” kont fòm kout pwonon yo:

“Akademisyen yo konseye pou moun plis sèvi ak fòm long pwonon yo lè yo ap ekri.”

“Konsèy” sa a pa te janm antre nan rapò Komisyon Syantifik la. O kontrè, rapò sa a te bay egzanp ki byen montre ki jan sa enpòtan pou òtograf kreyòl la kenbe tou 2 fòm yo: fòm kout ak fòm long—paske gen plizyè kontèks kote chak nan fòm sa yo gen sentaks pa yo oswa semantik pa yo.

Egzanp: Foto sa a se mwen epi Foto sa a se pa m. Sa se 2 fraz ki pa gen menm sans epi se fòm kout ak fòm long pwonon an (mwen oswa m) ki ede n idantifye diferans semantik la.

Lè “konsèy” sa a kont fòm kout yo te parèt nan Bilten AKA ann oktòb 2016, mwen te nan KAd la toujou e mwen t ap travay kòm kòdonatè Komisyon Syantifik ki te travay sou rapò òtograf la pou AKA. Lè m te wè “konsèy” sa a nan bwouyon bilten oktòb 2016 la, mwen te alète Sekretarya Egzekitif la rapido presto sou erè sa a. Mwen te mande l pou erè sa a korije byen vit anvan bilten an pibliye. Malgre sa, premye vèsyon bilten an te pibliye “konsèy” sa a nan non “Akademisyen yo”.

E poutan, se pa vre: “Akademisyen yo” pa te janm “konseye” okenn rekòmandasyon kon sa. Ki vle di: Yon “konsèy” kon sa pa te gen okenn validasyon ni nan Komisyon Syantifik la (ki te pwodui rapò 70+ paj sa a sou òtograf kreyòl la) ni nan Konsèy Akademisyen (ki te brase lide sou kesyon fòm long ak fòm kout sa yo nan plizyè imel) ni nan KAd la (kote nou te diskite pwoblèm sa a tou—lè sa a mwen tou te nan KAd la).

Apre “konsèy” sa a fin pibliye san okenn apwobasyon ni pami Komisyon Syantifik, ni pami KAd, ni pami Konsèy Akademisyen, mwen te sonnen yon alam entèn byen fò. Apre anpil ale vini sou imel, KAd la te vin deside pibliye sou entènèt yon nouvo vèsyon bilten an ki di, nan paj 4:

“Pa gen rekòmandasyon espesyal sou itilizasyon fòm long oswa fòm kout nan pwonon yo.”

Apre koreksyon sa a resi vin fèt nan mwa desanm 2016, mwen vin ekri plizyè imel ak lèt fòmel pou m ka konprann orijin demach sa a ki te pèmèt piblikasyon yon “rekòmandasyon” bidon, swadizan nan non “Akademisyen yo”. Mwen pa te janm jwenn repons. Se sa ki fè nan dat 25 out 2017 mwen te ekri Prezidan AKA, Pastè Pauris Jean-Baptiste, yon lèt fòmèl sou sa (lèt la la). Prezidan an li menm te refize reponn mwen. Dapre li menm, gen yon prensip “byenseyans” ki pa pèmèt li reponn “lèt tou louvri”. E poutan, lèt mwen an, nan dat 25 out 2017, se pa te yon lèt tou louvri. Se yon lèt ki te al jwenn kolèg Akademisyen nou yo nan AKA ansanm ak Sekretarya Egzekitif la sèlman.

Finalman, nan dat 28 janvye 2018, nan repons KAd la sou lèt 22 janvye 2018 la, nou vin aprann se Prezidan AKA li menm, Pastè Pauris Jean-Baptiste, pou kont li, ki te pran desizyon inilateral sa a pou l fè yon rekòmandasyon kont fòm kout yo, nan non “Akademisyen yo”—yon rekòmandasyon ki pa te baze sou okenn analiz syantifik e ki te kontredi rapò 70+ paj ke Komisyon Syantifik AKA te prepare sou dosye òtograf kreyòl la.

Sa se youn nan plizyè rezon ki te fè m vin deside, nan Asanble Jeneral desanm 2016 lan, pou m pa prezante kandidati m pou m ta kontinye sèvi kòm manm Konsèy Administratif la (KAd). Tout rezon sa yo konsène mank transparans ki te gen nan KAd la kote sèten desizyon ap pran pami sèten manm KAd la pandan lòt manm KAd la pa janm o kouran. Epi tou, sa se te yon lòt rezon ki te fè m demisyone kòm kòdonatè Komisyon Syantifik la nan dat 5 avril 2017 (lèt demisyon m lan la).

2. ATIK NAN LE NOUVELLISTE (29 MAS 2017) SOU LANG KREYÒL LA NAN KONSTITISYON PEYI D AYITI (NAN NON “AKA”)

Nan dat 29 mas 2017, Sekretarya Egzekitif la te pran desizyon pibliye yon dokiman nan non “AKA” san dokiman sa a pa te janm pase anba je Konsèy Akademisyen an. Atik sa a te pibliye nan Le Nouvelliste anba tit sa a: “Sa Konstitisyon nou an di sou pratik lang an Ayiti”:

http://lenouvelliste.com/article/169637/sa-konstitisyon-nou-an-di-sou-pratik-lang-an-ayiti

E poutan, malgre atik sa a te parèt nan non “AKA”, li pa te janm pase anba je Konsèy Akademisyen an alòske se yon atik ki te gen fòs kote ladan. Youn nan fòs kote yo se paske yon atik kon sa (k ap trase yon seri done istorik sou lang kreyòl la) ta dwe site tout sous ki te sèvi nan preparasyon atik la. Pa egzanp, gen anpil detay nan atik la ki te tèt koupe ak detay nan liv Dr. Pradel Pompilus ki rele Le problème linguistique haïtien (Éditions Fardin, 1985) kote Dr. Pompilus, li menm tou, te analize sa plizyè konstitisyon te di sou lang kreyòl la. Mwen te menm resevwa imel k ap mande m ki jan fè Akademisyen yo ap fè plajya sou liv Pradel Pompilus.

Te gen pakèt ale vini ki te fèt sou sa nan imel pami Akademisyen yo. Nan repons KAd la, nan dat 28 janvye 2018, sou lèt fòmèl 3 Akademisyen yo, KAd la prezante yon lòt sous pou enfòmasyon nan atik la epi yo deklare:

“Sel erè Sekretarya a fè, se lè li pa te presize sous enfomasyon yo anndan atik la.”

Ki vle di: KAd la twouve sa nòmal pou Sekretarya Egzekitif la pibliye atik nan non “AKA” menm si atik sa yo pa te janm pase anba je Konsèy Akademisyen an. La ankò, pwoblèm lan konsène entegrite AKA kòm enstitisyon ki ta dwe gen bon nivo entelektyèl e syantifik. Pa ta dwe gen okenn atik k ap pibliye nan laprès nan non AKA san atik sa yo pa pase anba je Konsèy Akademisyen an. Depi gen pwodiksyon entelektyèl k ap pibliye nan non “AKA”, fòk pwodiksyon sa yo ta pase anba je Konsèy Akademisyen an pou Akademisyen yo (ki se pi gwo otorite nan AKA selon Lwa Kreyasyon AKA) ka gen dizon yo sou atik sa yo.

Èske Sekretarya Egzekitif la oswa Komisyon Kominikasyon nan AKA ka gen ekspètiz nan tout domenn kote gen dokiman ki pral pibliye? Pa gen okenn rezon pou dokiman sa yo pa ta pase anba je tout Akademisyen yo pou n asire nou ke dokiman sa yo ann akò avèk tout prensip ke yo dwe respekte—sitou lè n konsidere misyon AKA selon Atik 213 Konstitisyon 1987 la: pou n asire devlòpman itilizasyon lang lan selon prensip syantifik.

Piblikasyon sa a nan Le Nouvelliste nan non “AKA” se yon lòt rezon ki te fè m demisyone kòm kòdonatè Komisyon Syantifik la nan dat 5 avril 2017 (lèt demisyon m lan la). Se kalte piblikasyon sa yo k ap kraze repitasyon AKA kòm enstitisyon syantifik ki ta dwe gen entegrite pwofesyonèl nan pi wo nivo. Nan dat 6 avril 2017, mwen te sijere KAd la pou yo ta voye yon nòt eskiz ak koreksyon bay Le Nouvelliste dèske AKA pa te site travay Pradel Pompilus la e pou KAd la ta esplike sa ki fè atik la te pibliye anvan Akademisyen yo te rive tcheke dokiman an. KAd la pa te janm fè sa.

3. DEMANN SOU FACEBOOK (14 NOVANM 2017) POU VÒT POU MIS AYITI (NAN NON “AKA”)

Depi Asanble Jeneral AKA an 2016, m ap mande KAd la pou yo kontwole sa k ap pibliye sou paj Facebook AKA. Mwen te menm mande pou Akademisyen yo gen kontwòl dirèk sou paj Facebook AKA paske paj Facebook sa a se imaj Akademi Kreyòl Ayisyen devan lemonn antye. Ki vle di: Fòk Akademisyen yo (ki se pi gwo otorite nan AKA selon Lwa Kreyasyon AKA) ta gen sipèvizyon sou kontni paj Facebook AKA.

Nan dat 14 novanm 2017, sou paj Facebook AKA, gen yon afich ki monte e ki mande:

“Akademi Kreyòl ap mande tout sipòte li yo pou yo vote ‘Miss Haiti Univers’ Cassandra Chery”

Rezon pou afich sa a se paske Miss Chéry te fè yon diskou nan seremoni lansman mwa kreyòl la kote l t ap “ankouraje jèn yo sèvi ak lang kreyòl la.”

Afich sa a te fè m sezi dèske li te monte sou paj Facebook AKA san pa te gen okenn konsiltasyon sou sa avèk Akademisyen yo, ki se pi gran otorite nan AKA selon Lwa Kreyasyon AKA.

Kèlkeswa jan Mis Chéry (oswa lòt moun) te defann lang kreyòl la, pa ta dwe gen yon demann ki lanse sou Facebook nan non “AKA” alòske Konsèy Akademisyen an pa te bay akò li sou demann sa a. Ki fè m te kouri ekri Kolèg AKA yo yon lèt sou sa nan dat 24 novanm 2017 (lèt la la) epi se kon sa Sekretarya Egzekitif la te vin retire afich sa a sou paj Facebook AKA.

Nan pwosè vèbal reyinyon KAd jedi 30 novanm 2017, KAd la pale de mwen kòm Akademisyen k ap “atake” AKA e k ap “avili” epi “denigre” Miss Ayiti. Men, pwosè vèbal la pa di anyen sou pwoblèm sa yo ki te fòse m, yon lòt fwa ankò, denonse pawòl sa yo k ap pibliye nan non “AKA” san okenn otorizasyon Konsèy Akademisyen an. Fwa sa a, se yon afich Facebook kote “AKA” ap mande pou piblik la ale vote nan konkou bote a—yon koze ki pa gen okenn rapò ak misyon AKA.

Nan dènye repons KAd la sou sa, nan dat 22 janvye 2018, KAd la rekonèt te gen yon fo pa nan piblikasyon sa a sou Facebook. Men, la ankò, KAd la atake m pèsonèlman kòm ki dirè se mwen ki ta lakòz “avilisman” an. E poutan, se deriv repete sa yo k ap vreman “avili” AKA devan piblik la. Se kalte demach sa yo, kote gen piblikasyon k ap parèt devan gran piblik la nan non “AKA” san Konsèy Akademisyen an pa o kouran, k ap “avili” AKA.

Èske Sekretarya Egzekitif la, Prezidan AKA oswa kèk grenn Akademisyen pou kont yo gen dwa pale nenpòt ki pawòl nan non “AKA” (kit se sou òtograf, kit se sou istorik lang kreyòl la, kit se sou konkou bote, elatriye) san yo pa konsilte Konsèy Akademisyen an?

4. KONTRA POU FIM KOTE AKADEMISYEN AP TRAVAY

Depi 2016 mwen soulve yon pwoblèm administratif e etik kote gen yon konpayi konsiltan k ap resevwa kontra nan men AKA pandan gen Akademisyen k ap travay pou menm fim sa a. Ki vle di: Konpayi ki gen Akademisyen ladan antre nan konpetisyon pou yo jwenn kontra nan men AKA, epi se menm AKA sa a k ap evalye pwopozisyon konpayi sa yo ki jwenn kontra nan men AKA. Dapre analiz mwen, sa se yon pwoblèm konfli enterè ki ka fè AKA antre nan koripsyon.

Se kon sa lèt 22 janvye 2018 la te vin mande KAd la pou yo verifye si demach sa yo pa vyole lwa pasasyon mache piblik. KAd la pa janm reponn kesyon sa a sou lwa pasasyon mache piblik yo.

Lèt fòmèl ki te al jwenn KAd la nan dat 22 janvye 2018 te mande KAd la pou l esplike pozisyon li byen klè sou kontra sa yo k al jwenn konpayi ki bay Akademisyen pwofi finansye. Nou te mande dirijan yo pou yo byen esplike si, wi ou non, kalte kontra sa yo (ki sanble ak pratik patipri—“favoritisme”?) obeyi lwa ki fikse kondisyon sou pasasyon mache piblik e ki la pou anpeche konfli enterè ki ka mennen nan koripsyon. Nou te mande KAd la pou yo verifye si kalte demach sa a pa vyole lwa peyi a—selon règleman pou kontra sa yo dapre lwa pasasyon mache piblik.

Nan repons KAd la nan dat 22 janvye 2018, KAd la anonse pou premye fwa ke l te suiv lwa finans peyi a lè l te rive jwenn 3 pwofòma pou travay la epi yo te chwazi fim ki te pi bon mache a. KAd la te menm di se yon “bon bagay” lè gen Akademisyen k ap travay nan fim k ap jwenn kontra nan men AKA—yo di kon sa AKA ava gen mwens pwoblèm nan revizyon travay fim lan. Se nan menm lèt sa a mwen vin aprann ke, apre m te souvle pwoblèm sa a, Akademisyen k ap travay nan fim lan te mande fim lan pou l pa travay pou AKA ankò.

Gen 2 bagay ki frape m nan repons sa a:

Premyeman, lèt fòmèl 22 janvye 2018 la te mande KAd la pou yo esplike:

“ki jan kalte kontra sa yo (ki sanble ak pratik pati pri—“favoritisme”?) koresponn ak règleman nan lwa ki fikse kondisyon pou pasasyon mache piblik e ki la pou anpeche konfli enterè ki ka mennen nan koripsyon.”

Epi lèt la te mande “KAd la verifye ke kalte demach sa a pa vyole lwa peyi a—selon règleman pou kontra sa yo.” Repons KAd la pa di yon grenn mo sou lwa sa yo—ki ta dwe nan pla men KAd la pou bon fonksyonnman legal AKA.

Dezyèman, nou te soulve pwoblèm konfli enterè. Nan repons KAd la, yo defann prezans Akademisyen nan fim k ap jwenn kontra nan men AKA epi yo di kon sa KAd la, nan epòk sa a, te panse se yon “bon bagay” lè fim k ap jwenn kontra nan men AKA gen Akademisyen ladan.

Malerezman, rezònman sa a pa konfòm ak prensip etik ki mande pou n evite pwoblèm koripsyon ki ka soti nan konfli enterè. Selon sa m konprann sou lwa pasasyon mache piblik, fim ki anplwaye Akademisyen pa ta dwe janm vin antre nan konpetisyon pou kontra k ap bay nan AKA—paske lwa yo klè sou sa: pa dwe gen kalte konfli enterè sa yo nan seleksyon fim ki pral jwenn kontra nan biwo leta. Wi, lè gen fim ki gen Akademisyen ladan ki antre nan konpetisyon ak lòt fim ki pa gen Akademisyen ladan, konpetisyon an vin gen fòs kote depi an patan paske fim sa yo ki gen Akademisyen ladan gen gwo avantaj (enfòmasyon entèn, moun pa, elatriye) sou fim sa yo ki pa gen Akademisyen ladan.

An tou ka, se sèlman nan dat 28 janvye 2018 nou vin aprann ke Akademisyen k ap travay nan fim sa a ki te jwenn kontra nan men AKA te mande pou fim lan pa travay pou AKA ankò. Epi rive jounen jodi a, nou pa konnen ki sa ki te rive kontra sa a ke AKA te fin bay yon fim ki anplwaye Akademisyen.

Kesyon fondamantal lan se: Èske kalte demach sa yo vyole lwa peyi a tankou lwa sou pasasyon mache piblik? E menm si demach sa yo ta legal, èske kalte desizyon sa yo, kote Akademisyen ap ede fanmi yo jwenn kontra nan men AKA, pa kreye yon sitiyasyon malsen kòm ki dirè Akademisyen yo ap sèvi ak AKA pou enterè pèsonèl, enterè fanmi yo ak enterè ti klan pa yo?

5. DJÒB NAN SEKRETARYA AKA POU FANMI AKADEMISYEN

Nan lèt 22 janvye 2018 ke 3 Akademisyen te ekri KAd la, te gen yon lòt pwoblèm etik ke n te soulve sou jan fonksyonnman KAd la pa koresponn ak prensip administrasyon pwofesyonèl ki la pou anpeche koripsyon. Mwen te deja soulve pwoblèm sa a nan Asanble Jeneral AKA an 2016: Pa dwe gen okenn Akademisyen k ap fè demach dèyè do Konsèy Akademisyen an pou yo fè fanmi yo jwenn djòb oswa kontra nan men Sekretarya Egzekitif AKA. Sa se demach ki ta dwe soulve yon pakèt pwoblèm pou tout Akademisyen ki onèt e ki gen kolòn vètebral sitou lè n ap konsidere pwoblèm koripsyon ki deja ap kwape pifò enstitisyon leta nan peyi a.

Kesyon fondamantal pou KAd la ansanm ak Sekretarya Egzekitif la se: Èske djòb ke Sekretarya Egzekitif la bay fanmi Akademisyen respekte lwa sou pasasyon mache piblik? Èske kalte demach sa yo pa vin kreye yon konfli enterè ni pou Sekretarya Egzekitif la ni pou Akademisyen ki gen fanmi yo k ap travay nan Sekretarya Egzekitif la—sitou lè n konsidere ke Konsèy Akademisyen an se pi gwo otorite nan AKA selon Lwa Kreyasyon AKA?

Mezanmi, fòk nou tout klè sou sa wi. Si gen Akademisyen k ap fè demach nan Sekretarya Egzekitif la pou fanmi yo jwenn djòb nan AKA, sa ka kreye 2 kalte pwoblèm pou entegrite fonksyonnman AKA:

Lèt 22 janvye 2018 la te mande KAd la pou l esplike pozisyon li sou demach sa a:

“N ap mande KAd la pou l esplike ki jan kalte parennaj sa a koresponn ak règleman nan lwa ki fikse kondisyon pou pasasyon mache piblik e ki la pou anpeche konfli enterè ki ka mennen nan koripsyon. Fòk KAd la verifye ke lè AKA tounen yon koulwa pou bay fanmi Akademisyen djòb (“favoritisme”?), sa pa vyole lwa peyi a—selon règleman pasasyon mache piblik.”

Nan repons KAd la nan dat 28 janvye 2018, yo reponn ke lè m te soulve pwoblèm lan nan Asanble 2016 la, Akademisyen ki gen fanmi l k ap travay pou Sekretarya Egzekitif la te mande Konsèy Akademisyen an pou Akademisyen vote pou n deside si n dwe revoke fanmi l sa a nan Sekretarya Egzekitif la. Men, Konsèy Akademisyen pa te panse sa te nesesè pou yo pran vòt sa a.

Nan analiz mwen sou dosye sa a, kesyon fondamantal la pa konsène ki sa Akademisyen yo jije “nesesè”. Nou deja konnen gen Akademisyen ki panse pa gen pwoblèm lè konfli enterè antre nan fonksyonnman AKA lè AKA ap bay kontra. Pou mwen, sa vin kreye yon pi gwo enkyetid toujou lè gen yon majorite Akademisyen ki ka deside pou yo pa vote sou yon dosye kon sa san yo pa konsidere ki sa lwa peyi a di sou kalte dosye sa yo ki se yon gwo sous koripsyon nan enstitisyon leta.

Kesyon fondamantal lan se: Èske kalte demach sa yo vyole lwa peyi a tankou lwa sou pasasyon mache piblik? E menm si Akademisyen yo ta rive deside ke sa pa deranje si gen fanmi Akademisyen k ap jwenn djòb nan AKA, èske kalte desizyon sa yo, kote fanmi Akademisyen ap jwenn djòb nan AKA, p ap kreye enpresyon kòm ki dirè Akademisyen yo ap sèvi ak AKA pou enterè pèsonèl, enterè fanmi ak enterè ti klan pa yo?

6. RANKONT ESPESYAL AKA NAN DAT 29 OUT 2017 EPI REZOLISYON KONSÈNAN AKADEMISYEN LÉGER AK AKADEMISYEN DEGRAFF

Nan dat 29 out 2017 te gen yon “rankont espesyal” ki te fèt pami yon gwoup 17 Akademisyen kote Akademisyen sa yo pa te envite yon lòt gwoup Akademisyen ki te konsène dirèk dirèk nan dosye ki te nan ajannda “rankont espesyal” sa a. Mwen menm ak Akademisyen Frenand Leger te pami Akademisyen sa yo ki te konsène dirèk dirèk nan ajannda “rankont espesyal” sa a e ki pa te janm jwenn okenn envitasyon nan reyinyon sa a. Youn nan objektif rankont sa a se te mande 2 Akademisyen nan KAd la pou yo sispann pousuit legal kont Akademisyen Michel DeGraff ak Frenand Leger ki t ap kritike KAd la. Se menm rankont sa a ki te vin ponn yon “rezolisyon” ak yon “Komite Medyasyon” konsènan Akademisyen DeGraff ak Leger.

Mwen te ekri Konsèy Akademisyen an yon lèt nan dat 31 out 2017 pou m esplike yo ke ni “rezolisyon” sa a, ni “Komite Medyasyon” sa a ki soti nan rankont estwòdine 29 out 2017 la pa fouti gen okenn lejitimite dèske reyinyon sa a te fèt dèyè do 2 Akademisyen sa yo ke yo vin akize nan rezolisyon an (lèt la la).

Sa ki pi rèd, manm “Komite Medyasyon” sa a te deja siyen rezolisyon ki mande pou Akademisyen Léger prezante eskiz! Ki vle di: “Komite Medyasyon” sa a pa ta fouti objektif nan konfli sa a.

Ki kalte “medyasyon” sa a kote gen yon reyinyon ki fèt dèyè do 2 Akademisyen sa yo, epi reyinyon sa a vin ponn yon rezolisyon kont Akademisyen sa yo, epi yo mete sou pye yon “Komite Medyasyon” ki deja pran desizyon kont 2 Akademisyen sa yo?

Genlè sa se yon “Komite Medyasyon” ki gen paspouki depi an patan. Gen yon ti pwenyen Akademisyen ki pa te siyen “rezolisyon” sa a, ki te konstate pwoblèm lan e ki te pataje enkyetid yo ak Konsèy Akademisyen an. An tou ka, tout done sa yo montre se yon “Komite Medyasyon” trike ki pa ta fouti akonpli okenn “medyasyon” ki objektif e ki byen balanse.

Nan analiz mwen, sa ki pi tris la se lè gen 17 Akademisyen (rektè inivèsite, monseyè, pastè, pè, pwofesè, fonksyonè leta, ekriven, editè, elatriye) ki siyen yon rezolisyon kon sa ki pa respekte okenn nòm transparans, demokrasi ak objektivite. Epi apre dat 29 out 2017 sa a, mwen ak Akademisyen Léger kòmanse resevwa korespondans ki soti dirèk dirèk nan Sekretarya Egzekitif la nan non Komite Medyasyon sa a. Ki vle di: KAd la li menm, ki se sèl antite nan AKA ki sipèvize Sekretarya Egzekitif la, vin kore Komite Medyasyon bidon sa a.

An tou ka, dènye itèm sa a se yon lòt done ki dokimante kalte iregilarite k ap afebli entegrite AKA.

KONKLIZYON

Gen plizyè lòt pawòl ki ta ka antre nan lèt sa a. Men, lèt la deja long. M ap remèsye lektè sa yo ki te enterese nan li tout paj sa yo.

An tou ka, premye vèsyon lèt sa a nan dat 22 janvye 2018 se pa te yon lèt tou louvri. Malerezman, repons KAd la, nan dat 28 janvye 2018, pa te pote limyè ki nesesè sou dosye enpòtan sa yo. O kontrè, repons KAd la te chaje ak pwoblèm ladan ki te montre ki jan pwoblèm medyokrite ak mank transparans sa yo pi grav toujou anndan KAd la ak Sekretarya Egzekitif la. Dosye sa yo twò enpòtan pou m kontinye tann yon limyè ki genlè p ap janm vini. Dapre analiz mwen, deriv sa yo se tankou yon kansè ki ka fin pouri nannan AKA si nou pa denonse yo devan gran piblik la. Wi, sa fè plis pase yon lane depi m te kòmanse soulve pwoblèm sa yo. M ap mante KAd la pou yon konsilte valè mesaj imel ke m te ekri sou dosye sa yo—pifò mesaj sa yo toujou rete san repons ki klè.

Kounye a, m ap mande Prezidan Pauris ansanm ak KAd la yon reyaksyon piblik sou deriv sa yo. Kon sa, gran piblik la ava rive konprann ki jan AKA ap fonksyonnen.

M oblije ekri lèt tou louvri sa a paske mwen respekte misyon AKA e mwen kwè ke nou menm Akademisyen gen yon misyon enpòtan pou n akonpli pou peyi a. Mwen rete kwè kalte demach sa yo ke m dekri nan lèt sa a, se demach sa yo k ap kraze AKA e ki ka kraze repitasyon Akademisyen yo tou. Ki vle di se AKA ansanm ak peyi a k ap pèdi si deriv sa yo ap plede kontinye. Kòm Akademisyen, mwen pa fouti kite sa fèt kon sa. Kòm Akademisyen, m ap kontinye fè tout posib mwen pou m mete lòd nan dezòd menm si se an grenn senk m oblije fè travay denonsyasyon sa a e menm si denonsyasyon piblik sa a ka kreye pwoblèm pou mwen pèsonèlman.

Mwen reyalize Akademisyen yo ki deja siyen rezolisyon kont mwen ak Kolèg Frenand Leger ka met tèt ansanm pou yo vote kont mwen nan yon lòt “rankont espesyal” oswa nan Asanble Jeneral an 2018 san yo pa analize done sa yo ki nan lèt sa a e ki ta dwe ban nou tout tèt fè mal. Ann atandan, toutotan mwen nan AKA, m ap kontinye sonnen alam sa a menm si pifò Akademisyen yo ava vote kont mwen.

An final, m ap site pawòl Martin Luther King Jr. nan lèt ke l te ekri ann out 1963 nan prizon Birmingham, Alabama:

Jenerasyon nou an pral gen pou
mande padon, non sèlman pou
pawòl ak aksyon malouk moun
sa yo ki mechan, men tou, pou
vye silans moun de byen sa yo.
Se pa nesesite ki fè pwogrè imen
vanse. Pwogrè imen se rezilta
jefò fanm ak gason vanyan ki pa
janm bouke...

M ap tou pwofite remèsye Prezidan Pauris Jean-Baptiste, KAd la ak tout lòt Akademisyen yo pou konsiderasyon ke yo pral bay lèt sila a. Ansanm ansanm, nou dwe mete AKA sou pi bon ray pou yon fonksyonnman pwofesyonèl ki djanm, nan avantaj popilasyon an, selon misyon enstitisyon an.

Mwen te espere kenbe deba sa a anndan AKA. Men, jan deriv yo ap kontinye a, deba sa a pa ka rete anndan AKA. M ap mande tout moun k ap li lèt sa a pou yo reyalize ki jan AKA se yon enstitisyon ki nesesè pou devlòpman peyi a. Ki fè, tanpri, nan repons nou, pataje konsèy ki ka ede AKA vanse. Mwen pèsonèlman, mwen ka pa ka rete kòm Akademisyen nan AKA si Konsèy la vote kont mwen oswa si y ap vote kont sa ki ta dwe fèt selon prensip fondamantal pou transparans ak entegrite. Men, AKA, kòm enstitisyon leta ki egziste pou pwogrè nasyon an, dwe depase pèsonalite ak ajannda pèsonèl chak grenn Akademisyen.

M ekri lèt tou louvri sa a pou AKA rive fonksyonnen pi byen, san okenn menas medyokrite ak koripsyon pa pandye sou tèt li.

Respè,

Akademisyen Michel DeGraff nan Akademi Kreyòl Ayisyen

Samdi 17 fevriye 2018

Epi n ap jwenn PDF 4 dokiman sa yo lè nou klike sou lyen sa yo:

1. Lèt Akademisyen Michel DeGraff, nan dat 25 out 2017, konsènan entèdiksyon kont fòm kout ki te parèt nan premye vèsyon Bilten AKA Oktòb 2016
    
2. Lèt Akademisyen Michel DeGraff, nan dat 5 avril 2017, konsènan demisyon l kòm Kòdonatè Komisyon Syantifik AKA
    
3. Lèt Akademisyen Michel DeGraff, nan dat 31 out 2017, sou rezolisyon ki te soti nan rankont espesyal 29 out 2017
    
4. Lèt Akademisyen Michel DeGraff, nan dat 24 novanm 2017, sou afich nan Facebook AKA, nan dat 14 novanm 2017, k ap mande pou n vote pou Mis Ayiti nan konkou bote.

Kopi konfòm:

Christian Plancher | Adeline Chancy | Éditions Choucoune | Clotaire Saint-natus | Fequiere Vilsaint | Frenand Leger | Fritz Deshommes | Guy Gerald Ménard | Guy Gérald Ménard | Sauveur Joseph | Marie Rodny Laurent | Marie Racine | Marky Jean-Pierre | Michel Frantz Grandoit | Michel-Ange Kaptenn KoukouRouj Hyppolite | Nick Andre | Odette Roy Fombrun | Pierre Michel Chéry | Rochambeau Lainy | Rogeda Dorcé Dorcil | Samuel Jean Baptiste | Serge Bellegarde | Wilner Dorlus | Derlie Celestin | Edline Jean-Pierre | Emmanuel Lafalaise | Herold Joseph | Rodline Chery | Jean Rony Beaucicault

    Et il a trouvé deux joujoux qui lui permettront, pense-t-il, de toucher les Martiniquais droit a cœur de façon à ce que le jour venu, dans le secret de l'isoloir, ils et elles choisissent le bon bulletin, celui qui est orné de la fleur de balisier qui émut tant le grand poète André BRETON lorsqu'il séjourna dans notre île au mitan du siècle dernier.

   L'indivision et l'hôpital.

   Bon, c'est pas ça qui risque d'ôter la Martinique du marasme économique dans laquelle elle se trouve, de la sortir de l'économie de comptoir, de diminuer le chômage, de stopper l'émigration des jeunes ou encore de trouver les moyens de lutter contre les dégâts du chlordécone, mais tel n'est pas l'objectif de nos futurs marathoniens de 2021. Leur objectif est clair et net : attraper des voix (oui, comme on attrape des crabes dans une "ratière"). Et parvenir au pouvoir ("Rependre le pouvoir", pensent-ils par devers eux en mauvais perdants revanchards qu'ils sont).

   Non que l'indivision ne soit pas un vrai problème dans notre chère île, mais il dure depuis si-tellement longtemps, comme dirait TI SONSON, que le traiter aujourd'hui, demain ou après-demain, n'y changera pas grand chose. Y'a pas urgence comme pour l'économie touristique, le chômage, la diminution du foncier agricole, le vieillissement de la population ou le chlordécone ! N'empêche, nos marathoniens ont déjà commencé à prendre leur bâton de pèlerin et à arpenter les 34 communes pour porter la bonne parole et permettre ainsi aux héritiers de pouvoir enfin partager les biens que leur ont légués leurs parents. Ouf ! Gros Gérard pourra récupérer la maisonnette à moitié écroulée que sa mère lui a laissé à Fond Zombi et Ginette avoir sa part des 500m2 de terrain que son père a laissé à ses onze frères et sœurs. Viva la Revolucion ! Vive le PPM grand (in)diviseur devant l'Eternel !

   Quand aux jérémiades de la sénatrice PPM sur l'état de délabrement de l'hôpital du Lamentin, il y a de quoi se tordre de rire. Elle a été vice-présidente du Conseil régional avant 2015 et c'est maintenant, seulement maintenant qu'horrifiée, absolument horrifiée, madame découvre que le personnel et les malades dudit hôpital sont traités comme des "chien abiyé an moun" ! Il est vrai que la ville du Lamentin est quand même très éloignée de Fort-de-France : 9kms. Quasiment perpète-les-oies, quoi ! Donc en bonne parlementaire qu'elle est devenue, elle constatera, puis dénoncera, enfin exigera. Toucher 7.000 euros par mois pour faire ça, c'est pas mal, non ? Qui dit mieux ? Ah oui, à la direction du Parc Naturel, y'avait mieux, en effet.

   Le bon peuple, heureux de voir qu'il sortira peu à peu de l'indivision et qu'on réparera les fuites d'eau de l'hôpital de sa commune, se montrera nécessairement généreux en 2021. Tel es le calcul ! Par contre, qu'est-ce que la Martinique y gagne dans tout ça ? On se le demande...