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YES KANKAN AN PÉYI-A !

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YES KANKAN AN PÉYI-A !

YES KANKAN AN PÉYI-A !

Il est pour le moins lamentable que de prétendus « jeunes », prétendument adeptes du « No kankan », reprennent les vieilles méthodes des vieux politiciens (au sens idéologique) pour tenter de dénigrer leurs adversaires.

Ainsi, dans une réunion publique tenue au Prêcheur, ce vendredi soir, un orateur a déclaré, sous les applaudissements (il faut bien des « applaudisseurs» forcenés pour tenter de donner du crédit aux turpitudes politiciennes) que Francis CAROLE s’était « maintenu » contre Alfred MARIE-JEANNE dans une élection et qu’il ( lui, Francis CAROLE) avait, dans ce contexte, mené une « campagne mesquine » contre le leader du MIM.

Ce n’est d’ailleurs pas la première tentative de manipulation de cette clique aussi hideuse que haineuse. Ils avaient ainsi répandu dans les médias, volontairement, uniquement pour essayer de nous nuire, que le MIM avait financé notre campagne des législatives de 2017. Ce qui était totalement faux puisque c’est un prêt personnel de Francis CAROLE qui avait payé sa campagne.

D’abord, en l’absence d’un accord avec le MIM à cette époque, 2001, nous aurions parfaitement eu le droit de nous maintenir dans un second tour. C’est une évidence qui n’appelle pas plus ample démonstration.

D’autre part, il faut se garder de falsifier l’histoire. Si on ne connaît pas les faits (comme dans le cas présent), il vaut mieux la fermer pour ne pas apparaître comme un vulgaire crétin.

En effet, la réalité est celle-ci : en 2001 Alfred MARIE-JEANNE s’est présenté aux élections municipales de Fort-de-France. Francis CAROLE était présent au premier tour. Un second tour a eu lieu et Francis CAROLE n’a pas pu se maintenir car il n’a pas réuni les 10% qui lui auraient permis de le faire.

C’est donc un mensonge absolu de déclarer qu’il (Francis CAROLE) s’est « maintenu » au second tour et qu’il a alors mené, contre AMJ, « une campagne mesquine ».

Je rappelle que la règle que nous avions observée lors de ces municipales était de ne pas attaquer les organisations patriotiques concurrentes. Nous avons respecté cette décision de la manière la plus stricte...et pas seulement en 2001 ! Pour ce qui me concerne, j’ai maintenu, jusqu’à ce jour, la même attitude de principe...contrairement à d’autres qui, dépourvus de toute réflexion politique de fond et portés par le souffle incertain des petites ambitions du « moi-moi-moi », ont perdu toute boussole politique et ne savent plus qui est l’ami et qui est l’ennemi.

J’ai jugé utile de faire cette mise au point et de rappeler que rien de neuf, rien de crédible, rien de durable, rien d’utile pour notre pays ne se construit sur le mensonge et la manipulation délibérés.

Seule la vérité est révolutionnaire. Notre pays et notre peuple ont besoin d’un débat politique d’un niveau bien plus élevé et sérieux pour construire le futur.

Pour le reste, je m’en tiens à ce précepte de Mao Tsé-tsé Toung : « C’est une bonne et non une mauvaise chose d’être attaqué » par l’adversaire (Mao disait « l’ennemi »).

Francis CAROLE

Vendredi 29 mars 2019

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