SCANDALE DU SIAEAG : VICTORIN LUREL CLAME SA NON-IMPLICATION
Le procès du SIAEAG, ce syndicat qui s'occupe d'eau et d'assainissement en Guadeloupe et dont les dépenses somptuaires n'ont cessé de défrayer la chronique, s'ouvre enfin à Pointe-à-Pitre.
Après moult renvois, le Tribunal correctionnel entendra les principaux protagonistes d'un scandale qui n'est pas loin d'égaler celui de l'ex-CEREGMIA. Victorin LUREL, sénateur et conseiller régional, affirme dans un communiqué de presse (cf. plus bas) sa non-implication dans ce dossier...
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COMMUNIQUE DE VICTORIN LUREL
Le 12 septembre 2019
Affaires du SIAEAG…
Je ne suis mélé ni de près ni de loin, ni hier ni aujourd’hui, dans les turpitudes et les affaires scabreuses du SIAEAG.
Je n’ai jamais eu, au cours de ma vie politique à m’occuper d’eau ou d’assainissement, encore moins de celles du SIAEAG.
Je n’ai jamais eu à fréquenter la côterie du SIAEAG, dans ses jours heureux et somptuaires ou dans ses jours sombres et désargentés , et n’ai jamais eu à profiter, directement ou indirectement, de ses largesses et de ses frasques car je me suis toujours tenu fort éloigné de ce syndicat, alors sulfureux.
Les profiteurs sont connus.
L’ancien président de cet établissement, supplétif d’un clan politique qui l’a toujours régulièrement élu et réélu, qui l’a soutenu et accompagné au cours de ses longues années de gestion dispendieuse, n’a rien trouver de mieux pour faire diversion et créer un incident de procédure que de m’accuser d’avoir ordonné aux services de l’Etat et à son représentant en Guadeloupe de payer des travaux non réalisés.
Cette loufoquerie grossière qui met en cause également l’Etat, est soutenue crânement par deux avocats qui ont oublié leur code de déontologie, maître Patrice Tacita et maître ..... Nirelep pour atteindre l’homme que je suis.
Ce n’est pas la première tentative pour me trouver une affaire sordide.
Après analyse de leurs déclarations et de leur impact, je me réserve le droit de porter plainte en diffamation contre MM Hernandez, Tacita et Nirelep et n’hésiterai pas à me constituer partie civile dans cette instance.
J’affirme qu’en trente ans de vie politique, j’ai géré les affaires publiques qui m’ont été confiées et exercé les mandats que j’ai occupés avec rigueur, honnêteté et probité et que jusqu’ici mon honneur n’a pas eu à en souffrir malgré les nombreux contrôles.
Je peux encore me regarder dans une glace sans rougir.
J’espère que M. Hernandez trouvera le courage suffisant pour mettre en cause son premier cercle de toujours et celles et ceux qui étaient ses commanditaires, ses inspirateurs, ses bénéficiaires de voyages, de marchés, de recrutements de complaisance et qui l’ont lâchement renié.
Je demanderai un droit de réponse aux organes de presse qui ont repris cette fausse accusation sans nuances.
Le sénateur, conseiller régional,
Victorin Lurel