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Université des Antilles : 2 nouveaux « doyens » sur le Campus de Schoelcher

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Université des Antilles : 2 nouveaux « doyens » sur le Campus de Schoelcher

Hebdomadaire "JUSTICE", Parti Communiste Martiniquais, N° 41
Université des Antilles : 2 nouveaux « doyens » sur le Campus de Schoelcher
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L'élection du doyen de la faculté  de Lettres et Sciences Humaines et de celui de la faculté de Droit et d'Economie de la Martinique au eu lieu le jeudi 6 octobre dernier. Mais en fait de « doyen », chaque faculté se retouve désormais avec une « doyenne », puisque  ce sont deux femmes qui ont été élues.  A la  faculté  de Lettres et Sciences Humaines, la professeure des universités Cécile BERTIN-ELISABETH a obtenu 11 voix, écrasant ainsi son adversaire Serge COLOT, maître de conférences, lequel n'a eu que 3 voix, dont la sienne. A la faculté de Droit et d'Economie de la Martinique, c'est  le  maître de conférences Aurélie ROGER qui a éliminé le professeur des universités Georges VIRASSAMY, par 12 voix contre 6.

Il convient de préciser que dans  les textes officiels actuels, les « facultés » sont appelées  « unités de formation et de recherche » (UFR), et  sont dirigées par des « directeurs ». La « loi d'orientation de l'enseignemnt supérieur » de 1968 avait déjà remplacé le terme « doyen » par celui de « directeur » d' « unité d'enseignement et recherche » (UER), mais dans beaucoup d'universités françaises, dont l'UAG, on a continué à dire « faculté» et  « doyen », par habitude,  et  aussi parce ces termes sont mieux compris à l'étranger.

Comme les « doyens » sont généralement des hommes, un problème lexical va se poser sur le Campus de Schoelcher : celui de savoir s'il faut dire désormais « madame le  doyen » ou « madame la doyenne » !

Les élections du 6 octobre sont intervenues dans un climat de tension, tension liée à l'affaire CEREGMIA  et au rêve chimérique de certains enseignants-chercheurs de Guadeloupe et de Martinique  de faire éclater la toute jeune université des Antilles (UA) pour construire sur ses ruines deux universités : une pour chaque île. Dans ces conditions, la victoire de Cécile BERTIN-ELISABETH et d'Aurélie ROGER doit être perçue comme la  défaite, non pas des seuls COLOT et VIRASSAMY, mais aussi et surtout du clan constitué  par les amis et défenseurs  de l'ex-directeur du CEREGMIA, Fred  Célimène le « révoqué », et par un petit groupe d'opportunistes assoiffés de pouvoir au niveau du pôle universitaire de Martinique.

Cette victoire et auusi celle de la courageuse, indomptable et incorruptible Corinne MENCÉ- CASTER, que  la prestigieuse université de Sorbonne, reconnaissent ses  indéniables qualités intellectuelles, morales et humaines, a recrutée au mois de  septembre.

Les quelques « machos » et « noiristes » du Campus de Schoelcher devront accepter  de voir  les facultés  de Lettres et Sciences Humaines et de  Droit et d'Economie dirigées par des femmes, de surcroît  à peau  claire, dont  une « métro ».  Si Aurélie ROGER  n'est peut-être  pas trop connue hors de son UFR, Cécile BERTIN-ELISABETH est connue comme directrice du département d'espagnol et surtout pour le rôle très important qu'elle a joué dans la défense de l'unité  de l'UAG et dans celle de Corinne MENCÉ-CASTER, confrontée au clan de  l'ex-directeur du CEREGMIA.

 Justice  félicite les deux  doyennes  et leur souhaite beaucoup de courage dans l'accomplissement   de leur noble mission.

 

M.Cazeaux


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