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LES DERIVES MACOUTISTES D'UNE CERTAINE PRESSE MARTINIQUAISE

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LES DERIVES MACOUTISTES D'UNE CERTAINE PRESSE MARTINIQUAISE

LES DERIVES MACOUTISTES D'UNE CERTAINE PRESSE MARTINIQUAISE

   Il y a quelque chose d'hallucinant au niveau de la presse martiniquaise, tant officielle que non officielle (blogs, sites-web etc.), s'agissant du conflit qui agite le PNRM entre le président de cet organisme extérieur de la CTM et le directeur de ce même organisme. On n'a jamais vu des médias aussi à charge (contre le président) dans pareil conflit que lors de la conférence de presse organisée vendredi dernier par quatre élus de la CTM en charge du parc et donc le président lui-même.

D'abord, on a assisté à un véritable cirque, une crise d'hystérie d'une blogueuse qui s'est permis de traiter le président de "macoute", de type qui "veut licencier un Martiniquais" (qui soit dit en passant touche 7.000 euros par mois dans un pays où la moyenne des gens en gagne 10 fois moins et qui se targue du titre d'"administrateur hors classe" sans avoir jamais passé aucun concours). Ladite blogueuse se révélant être la...cousine du directeur !!! Ensuite, on a vu un autre se montrer tout aussi virulent alors que le matin, il arborait sa caquette de syndicaliste lors de l'entretien préalable du directeur et l'après-midi sa caquette de "journaliste" d'une feuille de chou trotskyste lue par deux pelés trois tondus. Mais le clou fut MARTINIQUE 1è, la télévision d'état (et donc de nos redevances) qui s'est permise dans son reportage au JT du soir de déclarer que "les élus de la CTM ont tentés de nous mener en bateau en présentant le bilan du PNRM". Depuis quand ce sont des journalistes qui fixent l'ordre du jour d'une conférence de presse ? Depuis quand des journalistes ou des blogueurs se permettent-ils de transformer une conférence de presse en tribune politique ?

   Or, les Martiniquais doivent savoir un certain nombre de faits s'agissant de cette affaire. Les voici :

 

   . aucun élu, nouvellement président d'un organisme, n'est tenu de garder en poste le DGS dudit organisme. La plupart du temps, le DGS est remplacé assez vite, ce qu'a justement refusé de faire le président du PNRM, opposé à la chasse aux sorcières.

 

   . un DGS est tenu d'appliquer les décisions votées par les élus du peuple que cela lui plaise ou non. Or, l'actuel DGS du PNRM a refusé, par exemple, de mettre en œuvre une décision de création d'un "Centre des métiers de l'Environnement" au motif qu'il s'opposait à ce qu'il appelle une dérive financière (son salaire de ministre de 7.000 euros par mois n'en faisant évidemment pas partie).

 

   . un DGS qui ne participe à aucune des activités du 40è anniversaire de l'organisme dont il est le directeur, qui est absent lors de la visite de la Ministre de l'Environnement (en l'occurrence, Ségolène ROYAL), qui n'apporte pas son concours au dossier du classement de la Montagne Pelée par l'UNESCO etc...etc..., sans compter d'autres attitudes du même genre, fait preuve d'insubordination. Ce que la loi sanctionne.

 

   . l'agitation autour de ce dossier est le fait des perdants de l'élection de décembre 2015 : PM, NOU PEP LA, GRS et consorts dont les leaders sont au premier rang de toute cette agitation.

 

   . seuls 8 employés du PNRM soutiennent l'actuel directeur sur...149 et cela en dépit des pressions diverses et variées exercées sur ces derniers.

 

   Tels sont LES FAITS et comme chacun sait, les faits sont têtus. Toujours es-il que la presse martiniquaise, officielle comme non officielle, fait preuve dans cette affaire d'une scandaleuse partialité en n'évoquant jamais justement les faits ou en les trafiquant (du genre "les employés du PNRM s'opposent au président").

   Pour notre part, à MONTRAY KREYOL, nous n'allons pas rester longtemps dans le ton mesuré car certains et surtout certaines dépassent les limites du tolérable, s'exposant de ce fait à des rappels ou des révélations les concernant, quitte à remonter à dix ou vingt ans en arrière et à les lister année après année. Le grand public les ayant oubliés ou ne les ayant jamais sus.

   Pé ké ni pasé lanmen !...


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