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Une vingtaine de grévistes (sur 149 employés) bloquent les entrées de deux sites du Parc Naturel de la Martinique

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Une vingtaine de grévistes (sur 149 employés) bloquent les entrées de deux sites du Parc Naturel de la Martinique

Une vingtaine de grévistes (sur 149 employés) bloquent les entrées de deux sites du Parc Naturel de la Martinique

   "Ils étaient une vingtaine devant le siège du PNM à Fort-de-France, hier" écrit le quotidien local dans l'article qu'il consacre à ce qu'il appelle "la grève contre le licenciement d directeur du Parc Naturel de la Martinique (PNM)" et qui n'est, en réalité, que le blocage de deux des sites de cet organisme, qui en compte quatre, par une toute petite minorité (le directeur à 7.500 euros mensuels en tête), petite minorité qui n'a pas hésité, dans la nuit, à user de la manière forte. En effet, écoutons à nouveau le quotidien local :

   "Une vision que ne partage pas les non-grévistes. L'un d'eux déplore  avoir "trouvé les portes du site de Bellevue, à Fort-de-France, fermées. Les clés des véhicules de service avaient disparu et la plupart des pneus dégonflés. Pour lui, cette grève est à mettre sur le compte d'une fronde globale à l'encontre la CTM, "c'est un conflit politique"."

   Ces méthodes n'ont pas de quoi étonner et la police sait parfaitement quel est le CHE GUEVARA de pacotille qui est derrière ces exactions tout comme elle sait qui a commis l'incendie des grues de Gaigneron, malhonnêtement mises par le PPM sur le dos du Gran Sanblé juste avant les élections territoriales de décembre 2015. Si elle ne fait rien, c'est qu'elle a ses raisons et c'est son problème.

   Les deux autres sites du PNM, Emeraude et Dubuc, fonctionnent tout à fait normalement puisque seule une vingtaine de grévistes sur 149 employés, pour beaucoup cadres à salaire conséquent, s'entêtent à soutenir un directeur qui a multiplié les actes d'insubordination au mépris des décisions votés par les élus de la CTM. Hier, on n'a vu aucun élu parmi ceux qui, "anbafey", attisent le feu ! Ni les grands chefs et les militants PPM ou NOU PEP LA. Et sur cette vingtaine de bloqueurs, il y avait des membres du syndicat CDMT lequel n'était pas représenté au PNM jusqu'à il y a...une semaine. Ces grands défenseurs des travailleurs et de la classe ouvrière se battent donc pour quelqu'un qui gagne 10 fois le Smig alors que des ouvriers à 1.200 euros par mois meurent sur des chantiers, tombant de grues dont les nacelles ont cédé. Le chantier où ce drame s'est déroulé avant-hier est tranquille, ses promoteurs imperturbables : aucun syndicat trotskyste ne viendra les bloquer.

   Alfred MARIE-JEANNE, président de la CTM, se doit de mettre un terme à cette mascarade orchestrée par ses ennemis politiques de l'extérieur et de l'intérieur. Il le doit ! S'il ne bouge pas, s'il permet à des administratifs, c'est-à-dire à des exécutants, fussent-ils directeurs, de ne pas mettre en œuvre les décisions votées par la majorité à la CTM, il laissera la porte ouverte à toutes les dérives. Et des colibris continueront à sucer le suc de l'argent du contribuable...


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