"Notre si belle victoire du 13 décembre 2015", disent-ils/elles...
Dans le conflit interne qui déchire le MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais) en ce moment, on entend et on lit un peu n'importe quoi, surtout sur les réseaux dits sociaux, notamment Facebook, lesquels réseaux ne sont en fait que du "Makrélaj 2.0".
C'est ainsi qu'une partisane d'une des deux fractions écrit avec, on l'imagine, des sanglots au fond de la gorge :
"Où est passée notre si belle victoire du 13 décembre 2015 ?"
Cela s'appelle tout simplement du foutage de gueule et pour deux raisons :
. sans ceux que cette fraction dénomme avec mépris "des auto-stoppeurs politiques" à savoir le RDM, le PALIMA, le CNCP, le PCM et MARTINIQUE-ECOLOGIE, jamais le MIM n'aurait atteint 30% des voix au premier tour ! Car même, en faisant l'hypothèse la plus basse possible et en ne créditant chacun d'eux que de 5% des voix, le MIM n'aurait obtenu que 25% des voix face aux...presque 39% du PPM/EPMN. Autant dire que les carottes auraient été cuites !
. sans l'alliance, dans l'entre-deux tours, avec la Droite de "BA PEYI-A AN CHANS", alliance dont ne voulait pas la fraction en question qui voulait réintroduire AZEROT et NOU PEP LA, jamais le GRAN SANBLE POU BA PEYI-A AN CHANS n'aurait battu le PPM/EPMN à plate couture avec 54% des voix.
Donc pa rété la !
Ne venez pas parler d'une victoire qui n'a jamais été la vôtre ! Cette fraction a, en réalité, subi une défaite lors des élections à la CTM et la mauvaise foi de ce "qu'avons-nous fait de notre victoire du 13 décembre 2015 ? " est une preuve supplémentaire du manque d'éthique politique de celle-ci.
Non, ce n'est pas le MIM tout seul qui a gagné le 13 décembre 2015, mais le GSPBPAC (GRAN SANBLE POU BA PEYI-A AN CHANS) !...