Le Président de la Collectivité de Martinique bien accueilli à Sainte-Luce
Hier, dimanche 04 février, un énergumène a agressé verbalement le Président de la Collectivité de Martinique, Alfred MARIE-JEANNE, invité à la fête patronale de Sainte-Luce par l'édilité de cette commune. Tout au long du cortège de personnalités et de représentants d'associations, il n'a cessé d'invectiver CHABEN :
"Sa ou ka fè ba nou ? Ayen ! Landjet manman'w !...Man di'w landjet manman'w, misié-a !"
Au point que le maire a dû demander à un agent municipal de tenir l'énergumène à distance alors qu'entre temps, MARIE-JEANNE, fatigué que l'on insulte sa mère, a riposté à l'aide d'un bras d'honneur, geste peut martiniquais s'il en est. S'il avait fait comme tout bon Martiniquais en pareille circonstance à savoir répondre par une injure, il aurait commis une grave erreur. Bien joué, CHABEN !
Evidemment, les PPMistes foyalais se sont empressés de se déchaîner sur les réseaux sociaux contre CHABEN, le traitant de tous les noms et une vidéo du bras d'honneur a été mise en circulation montrant le geste d'agacement de CHABEN. Sauf que la municipalité (PPM) de Sainte-Luce n'a rien à voir avec l'agression verbale subie par le président de la Collectivité et que son accueil a été des plus correct et cordial. Courtoisie républicaine oblige.
Les PPMistes foyalais ne savent peut-être pas, en bon négros assimilés qu'ils sont, qu'un bras d'honneur (ou sa variante le doigt d'honneur) ne signifie absolument rien pour la grande majorité des Martiniquais. En effet, il s'agit d'un geste franco-français qui n'a cours ni à Basse-Pointe ni au Saint-Esprit ni au Carbet ni au Gros-Morne. Un Martiniquais répond à une injure par une injure. Point à la ligne.
Pourquoi MARIE-JEANNE a-t-il donc riposté à son agresseur par un geste si peu martiniquais, lui l'indépendantiste ? Pour ne pas choquer les Martiniquais justement ! Parce qu'il sait pertinemment qu'hormis pour une minorité d'aliénés, un bras d'honneur ne signifie rien. Pas grand chose ! Et surtout qu'il choque cent fois moins que la réponse que tout Martiniquais aurait faite à l'agresseur.
Donc la municipalité PPM n'est pas en cause dans cette agression verbale visiblement commanditée, mais qui est derrière ce qui n'est autre qu'une provocation ? Car l'agresseur est un marginal, vêtu à la débraillé et portant un gros pansement à la main, ayant reçu la veille un coup de cutter de la part de Lucéens qu'il s'était mis à importuner. Qui a pu lui dire : "Ga sa, mi 50 éwo ! Lè ou ké wè Chaben pasé adan kowtej-la, jouré manman'y !".
Notre enquête se poursuit. Nous saurons bientôt qui se cache derrière le geste de cet énergumène qui n'a pas pu agir de son propre chef, surtout que cela s'est passé dans la commune de Sainte-Luce, ce qui n'est pas innocent du tout. Loin de là ! La pli bel anba labay...