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Lettre de Frantz Fanon à ses parents

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Lettre de Frantz Fanon à ses parents

deslettres.fr
Lettre de Frantz Fanon à ses parents
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Frantz Fanon (20 juillet 1925 – 6 décembre 1961) est un psychiatre martiniquais. Fortement impliqué pour l’indépendance lors de la guerre d’Algérie, il est devenu l’un des maîtres à penser des intellectuels tiers-mondistes. Les Damnés de la Terre et Peaux noires, masques blancs, ses deux essais incontournables, sont aujourd’hui des références mondiales pour les études post-coloniales.
En 1943, le tout-jeune Frantz Fanon s’enrôle dans l’Armée française de la Libération, après le ralliement des Antilles françaises au général de Gaulle. Mais son idéal d’engagement est mis à mal par l’expérience de la discrimination et du racisme. Alors que la Seconde Guerre mondiale touche à sa fin, il exprime son désarroi à ses parents comme on peut le lire dans la lettre suivante. Mais Frantz Fanon ne sera pas éternellement découragé. Sitôt devenu « ancien combattant », il peut entamer des études de médecine et commencer à écrire. Sa mort précoce ne viendra pas du champ de bataille, mais d’une maladie : Fanon s’éteint des suites d’une leucémie dans un hôpital militaire de la banlieue de Washington, quelques mois avant l’indépendance algérienne.

12 avril 1945

Aux Armées

Chers parents,

Aujourd’hui, 12 avril. Un an que j’ai laissé Fort-de-France. Pourquoi ? Pour défendre un idéal obsolète. Je crois que cette fois j’y resterai. Dans toutes les bagarres où j’ai été, j’ai toujours eu le souci de vous revenir et aussi de la veine. Mais je me demande en ce jour si l’épreuve ne me sera pas imposée de sitôt. Je doute de tout, même de moi.

Si je ne retournais pas, si vous appreniez un jour ma mort face à l’ennemi, consolez-vous, mais ne dites jamais : il est mort pour la belle cause. Dites : « Dieu l’a rappelé à lui », car cette fausse idéologie, bouclier des instituteurs laïques laïciens et des politiciens imbéciles ne doit plus nous illuminer. Je me suis trompé !

Rien ici, rien qui justifie cette subite décision de me faire le défenseur des intérêts du fermier quand lui-même s’en fout.

On nous cache beaucoup de choses. Mais vous les saurez par Manville ou Mosole. Nous sommes trois au régiment. Dispersés, nous nous écrivons et quand bien même disparaîtraient deux, le troisième vous révélera les affreuses vérités.

Je pars demain, volontaire pour une mission périlleuse, je sais que j’y resterai.

 

Source : http://www.deslettres.fr/lettrede-frantz-fanon-a-parents-an-jai-laisse-fort-de-france-defendre-ideal-obsolete/


Académie de Guyane : Cyrille Lassana n'aura pas eu de chance...

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Académie de Guyane : Cyrille Lassana n'aura pas eu de chance...

Académie de Guyane : Cyrille Lassana n'aura pas eu de chance...
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   Ancien secrétaire du SNU-EP FSU-Guyane, Christophe THEGAT, d'origine martiniquaise et muté cette année dans son île d'origine après 14 années d'enseignement en Guyane, a eu le tort de s'élever contre les méthodes de certains cadres de l'administration scolaire guyanaise qui ont conduit au suicide du professeur de physique-chimie Cyrille LASSANA. C. THEGAT subit depuis lors un véritable "bashing" auquel il répond dans la lettre ci-après adressée au recteur de la Guyane. Il n'en reste pas moins que C. LASSANA n'aura pas eu de chances car aucune enquête n'a été diligentée sur les raisons de l'acte irréparable qu'il s'est senti contraint de commettre...

La joyeuse quête libertine de Zaza

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La joyeuse quête libertine de Zaza

Serghe KECLARD
La joyeuse quête libertine de Zaza
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Un auteur définit l'érotisme ainsi : « L'érotisme, c'est donner au corps les prestiges de l'esprit.» On peut compléter, volontiers, cette définition en y ajoutant « Et à l'esprit, l'exaltation du corps.»

En lisant, Je suis une martiniquaise libertine de Pyrrha Ducalion, à K.éditions, dans la collection ErotiK, j'y ai retrouvé cette double exigence. Seconde œuvre de Ducalion, après L'Amour à lacréole, Je suis une martiniquaise libertine est présentée, en effet, comme «un hymne  au plaisir, un hymne au clitoris, an gloriyé landjèt.» Puisque  ce roman ou cette longue nouvelle polyphonique met en scène Zaza, l'héroïne, femme et mère, libérée de toute fausse pudeur, décidée envers et contre tout, de prendre du plaisir (et d'en donner) «Retrouver légèreté, lubricité, sans gamme d'aucune sorte, c'est comme si je lis, de temps à autre, à livre grand ouvert, ma vie de femme urbaine, que la conjugalité avortée, la double maternité épanouie, pourtant, n'ont pas travestie en triste roman édifiant...» Les différents protagonistes qui croisent sa route sont autant  d'adjuvants dans sa joyeuse quête libertine :

Ro, «l'homme avec lequel [elle] partage des petits plaisirs libertins.»

Suze, son amie aux attitudes ambivalentes «an bel fanm, bien doubout qui ressemble à une reine...»

Et enfin, «l'homme-au-borsalino-noir», prêtre défroqué et poète au flamboyant verbe créole qui «essaya de s'emparer de [son] âme et tenta d'ensorceler [son]corps.»

En fait, Je suis une martiniquaise libertine de Pyrrha Ducalion, qui est une déconstruction du discours masculin sur l'érotisme - démarche déjà entamée  dans l'Amour à la créole - se veut un hommage à la sexualité féminine créole libre, au travers du prisme de la littérature et de cette «langue muette» de nos ébats amoureux : le créole. Langue qui recouvre, désormais, dans cette œuvre, sa voix...

                                                                                                   Serghe Kéclard, décembre 2016.

Document: 
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GUADELOUPE : CINQ MEMBRES D'UN GANG DE RAPPEURS-BRAQUEURS ECROUES

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GUADELOUPE : CINQ MEMBRES D'UN GANG DE RAPPEURS-BRAQUEURS ECROUES

Eric Pelletier http://m.leparisien.fr/
GUADELOUPE : CINQ MEMBRES D'UN GANG DE RAPPEURS-BRAQUEURS ECROUES
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Cinq membres du groupe de rap «Sektion Kriminel» ont été écroués et quatre autres placés sous contrôle judiciaire, pour une série de vols à main armée. Image tirée de l'un des clips du groupe.

Ils ont adopté tous les codes des gangs américains. Du bandana mauve aux «guns» lustrés. Les membres de «Sektion Kriminel», un groupe de musique en Guadeloupe, soupçonnés de longue date de se livrer à des activités violentes, aiment à se mettre en scène sur Youtube. «Les outils, tu les connais... Cagoule, gilet, Colt... On est tous abonnés... Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour de la monnaie ?», proclament-ils dans un rap cadencé.

Plusieurs membres ou proches de Sektion Kriminel, âgés de 17 à 34 ans, sont tombés de haut après leur interpellation le week-end dernier dans une vaste opération coordonnée par la Direction interrégionale Antilles-Guyane de la police judiciaire (DIPJ). Cette fois, il ne s’agit pas, comme dans le clip, d’un rôle de composition.

Une vingtaine de vols à main armée

Ils sont soupçonnés d’une série de vols à main armée contre des commerçants ou aux domiciles de gérants d’entreprises locaux, (boulanger, coiffeur, garagiste...), des agressions commises ces derniers mois dans la région de Pointe-à-Pitre, aux Abymes, à Baie-Mahault ou encore à Petit Canal. Les investigations ont débuté en août dernier, après le braquage d’une bijouterie de Pointe-à-Pitre.

Au total, la DIPJ a recensé une vingtaine de cas. « Les auteurs, souvent de jeunes mineurs, intervenaient armés, avec des fusils de chasse, des fusils à pompe ou des armes de poing », relève son directeur adjoint Christian Reeb, insistant sur la violence des agresseurs.

Un dispositif anti-mafia mis en place

Visiblement renseignés, les malfrats savaient que les coffres des particuliers renfermaient des espèces. L’une des attaques, survenue à Petit-Canal, aurait ainsi rapporté quelque 100 000 euros. « En octobre dernier, l’un des suspects a pu s’offrir un voyage à Paris en classe affaire », souligne un enquêteur.

Pour faire tomber l’équipe, le groupe de répression du banditisme, épaulé par la sûreté départementale, a mis en place des moyens dignes de la lutte anti-mafia, qu’il s’agisse de filatures ou d’écoutes. Les policiers pensaient avoir quelques semaines devant eux.

Cinq écroués, quatre sous contrôle judiciaire

Mais les arrestations inopinées réalisées par la Bac locale, vendredi 25 novembre, bousculent le calendrier initial. Ce soir-là, quatre membres présumés du gang, dont un des leaders, sont arrêtés. Sur eux, on trouve deux Glock, des pistolets automatiques 9 mm. La vague d’interpellations prévue doit être avancée au dimanche.

Elle vise notamment la mère d’un des suspects, âgée de 58 ans, soupçonnée de tenir la comptabilité des « Kriminel ». Au total, selon une source proche du dossier, 7 armes ont été découvertes, mais aussi des brassards police, identiques à ceux aperçus dans le clip. Cinq suspects ont finalement été écroués et quatre autres placés sous contrôle judiciaire.

Ces interpellations s’inscrivent sur fond de hausse des braquages cette année en Guadeloupe, souvent le fait d’une population jeune et armée. Les enquêteurs espèrent ainsi avoir enrayé, au moins pour un temps, le phénomène.

 

leparisien.fr

SE NOURRIR, SE SOIGNER PAR LES PLANTES : CONTRIBUTION DE L’INDE A LA GUADELOUPE

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Conférence de Michel Nankou

SE NOURRIR, SE SOIGNER PAR LES PLANTES : CONTRIBUTION DE L’INDE A LA GUADELOUPE

CGPLI
SE NOURRIR, SE SOIGNER PAR LES PLANTES : CONTRIBUTION DE L’INDE A LA GUADELOUPE
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L'Association Culturelle Guadeloupéenne des Amis de l'Inde (ACGAI) est heureuse de vous inviter à la conférence de Michel Nankou «Se nourrir, se soigner par les plantes : contribution de l’Inde à la Guadeloupe ».

 

Le vendredi 9 décembre à 18h30 à la Salle Polyvalente, Bourg de Petit-Canal (près de la mairie).

 

La 3è littéraire du parcours "Excellence" du collège Aimé Césaire invite l'écrivain Raphaël Confiant

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La 3è littéraire du parcours "Excellence" du collège Aimé Césaire invite l'écrivain Raphaël Confiant

La 3è littéraire du parcours "Excellence" du collège Aimé Césaire invite l'écrivain Raphaël Confiant
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   Le jeudi 1 septembre dernier, l'écrivain Raphaël CONFIANT a répondu à l'invitation de la classe de 3è littéraire du parcours "Excellence" du collège Aimé Césaire de la commune de Basse-Pointe, dans le nord de la Martinique, et de leur professeur de français Joël ZABEAU. Basse-Pointe, pour ceux qui l'ignoreraient encore, est le lieu de naissance du Père de la Négritude. Les élèves ont rédigé eux-mêmes le compte-rendu ci-après de cette rencontre qui a été mis sur le site-web de leur établissement...

      Rencontre avec Raphaël Confiant, vendredi 2 décembre 2016 :

     L’écrivain de la créolité a parlé de son écriture aux élèves de 3ème  du pôle littéraire du parcours d’excellence.

Plusieurs aspects ont été abordés :

   -1. Ses débuts en créole qu’il ne veut surtout pas trahir. Il le désigne comme une langue matricielle parce qu’elle permet de traduire ce qu’il y a de plus profond en lui. Puis après sa rencontre avec Patrick Chamoiseau, pour ne pas écrire dans un français trop académique qui ne saurait traduire les réalités martiniquaises, Raphaël Confiant se doit de construire la langue, en même temps qu’il fabrique son histoire.

    -2. Son ouvrage préféré : En 1993,   ‘‘Le Nègre et l’Amiral‘’ rédigé en 6 mois est  marqué de 2 évènements.  Le premier est plutôt heureux parce qu’il a reçu la visite d’un octogénaire. A l’époque vichyste en Martinique, cet homme a été un des 4000 marins bloqués au port de Fort de France et pour tuer le temps, il a connu les charmes d’une martiniquaise appelé Philomène. Quel plus beau cadeau pour l’écrivain de rencontrer un homme qui a reconnu en son héroïne de roman la femme qu’il a jadis aimé et qui en plus, porte le même prénom.

Le second évènement moins réjouissant est une sommation de justice par les descendants du maire de l’époque pour avoir utilisé le patronyme familial dans son roman.

     -3.Ses œuvres autobiographiques étudiées avec Mr Zabeau, l’an dernier en classe de 4ème, ‘‘Ravines du devant-jour’’ et ‘‘Le cahier de Romances’’.  Il a également fait un rapide survol de romans dont le titre intrigue notamment ‘‘La Vierge du grand Retour’’. Il a aussi affirmé sa volonté d’écrire sur l’histoire de l’île.

     -4.Pour finir, il a explicité le titre de son livre ‘‘Aimé Césaire, la traversée paradoxale d’un siècle’’, où l’homme politique était éminemment français et l’homme de la Négritude profondément africain.

      Un moment d’échange passionnant rempli d’enthousiasme et de bonhomie de la part de l’écrivain de la Créolité.

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Capesterre-Belle-Eau : l'UTC-UGTG demande des précisions sur la demande d'indemnités du maire, Joël Beaugendre

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Capesterre-Belle-Eau : l'UTC-UGTG demande des précisions sur la demande d'indemnités du maire, Joël Beaugendre

Capesterre-Belle-Eau : l'UTC-UGTG demande des précisions sur la demande d'indemnités du maire, Joël Beaugendre
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   24.000 euros d'indemnités prenant effet à partir de 2014, c'est la somme que Joël BEAUGENDRE, maire de Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe, demande à son conseil municipal de voter. Le syndicat UTC-UGTG interpelle celui-ci sur la nature et le montant des indemnités en question...

LE PREMIER PRIX FEMINA DES LYCEENS ATTRIBUE A NATHACHA APPANAH

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LE PREMIER PRIX FEMINA DES LYCEENS ATTRIBUE A NATHACHA APPANAH

http://www.ouest-france.fr/
LE PREMIER PRIX FEMINA DES LYCEENS ATTRIBUE A NATHACHA APPANAH
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Le premier prix Femina des lycéens a été attribué mercredi à Rouen à Nathacha Appanah pour « Tropique de la violence » (Gallimard).

Ce roman, arrivé deuxième au prix Femina de l’automne, derrière « Le garçon » de Marcus Malte (Zulma), relate l’histoire d’un enfant qui perd sa mère adoptive et se retrouve livré à lui-même sur l’île de Mayotte, département français de l’archipel des Comores, où l’insécurité et le chômage massif dominent.

Le jury de six lycées de l’académie de Rouen, représentés chacun par deux délégué(e)s, qui était réuni à la grande librairie indépendante rouennaise de L’Armitière, a attribué son prix par quatre voix contre deux à « L’odeur de la forêt » d’Hélène Gestern.

10 lycéennes et deux lycéens

« Le Femina des lycéens est très très bien lancé », a commenté Evelyne Bloch-Dano, écrivaine et chroniqueuse littéraire, une des deux « dames du Femina » venue pour l’occasion, en compagnie de Josyane Savigneau, écrivaine et journaliste au Monde.

Le prix Femina, qui date de 1904, a la particularité de n’être composé que de femmes. Le premier jury lycéen, dont les délégués avaient été élus par leurs camarades, comprenait 10 lycéennes de classe de première L et S, et deux lycéens.

Post-scriptum: 
Avec « Tropique de la violence », Nathacha Appanah était arrivée deuxième du prix Femina, à l'automne. | Gallimard

"MA REVANCHE SUR LA VIE".

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Vient de paraître aux Editions Nestor

"MA REVANCHE SUR LA VIE".

de Nathalie GENE
"MA REVANCHE SUR LA VIE".
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Nathalie GENE vient de faire paraitre son ouvrage-témoignage "Ma revanche sur la vie". L'auteure décrit la maladie qui la touche depuis sa naissance et dont elle subit un handicap : le Spinabifida. A travers ce document, elle expose à ses lecteurs combien on devient physiquement et psychologiquement diminué face aux épreuves et comment il est possible de les surpasser, non pas pour survivre, mais pour vraiment vivre : pour soi, pour les siens et pour reprendre la maitrise de son destin. Nous vous invitons à découvrir le parcours médical de cette courageuse femme, encadrée de tout l'amour des siens.

Résumé :

Je n'aurais pas dû être là pour vous raconter mon histoire, car les prévisions des chirurgiens et des différents médecins étaient plus que pessimistes... Et pourtant...

J'estime donc aujourd'hui, qu'il faut toujours persévérer pour atteindre ses buts et ses rêves.

"Vu la gravité de sa malformation, il n' y a rien à faire, elle va mourir dans les heures qui suivent et je ne peux rien faire pour la sauver". La phrase du gynécologue retentit certainement encore dans l'esprit d'Alain, en ce grand jour de la naissance de sa fille.

La maladie qui me touche depuis ma naissance et qui a entraîné le handicap que j'ai actuellement aurait pu m'être fatale ! Je suis donc une "miraculée"....

Malgré les embûches et les difficultés rencontrées, je VIS...

Je souhaite que ce livre soit un témoignage d'espoir et d'encouragement à toutes ces familles et ces enfants, durement touchés par ce handicap… qui désespèrent...

Et aussi, le témoignage de mon amour inconditionnel pour ma mère, mon père, mes frères, mon oncle maternel et les autres proches qui m'ont toujours soutenue dans mon combat pour mener une vie " normale "...

Le handicap n'est pas la fin de la vie mais le début d'une autre. A nous d'y croire !

Image: 
Post-scriptum: 
Nouveau Titre : Ma revanche sur la vie Auteur : Nathalie GENE Nombre de pages : 120 Format : 145 x 200 Prix : 12,00 euros ISBN : 978-2-36597-194-2 Rubrique : Autobiographie

WHY WAS T&T NOT DESTROYED YESTERDAY... A SEISMOLOGIST EXPLAINS

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WHY WAS T&T NOT DESTROYED YESTERDAY... A SEISMOLOGIST EXPLAINS

By Richard Charan http://www.trinidadexpress.com/
WHY WAS T&T NOT DESTROYED YESTERDAY... A SEISMOLOGIST EXPLAINS
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Why did Trinidad and Tobago's 6.1 magnitude earthquake leave only negligible damage, but that same day, a 6.5 magnitude earthquake devastate Indonesia, killing more than 100 and destroying buildings. It has to do with location, magnitude and geological factors, says head of UWI's Seismic  Research Centre, seismologist Dr Joan Latchman, who explained why this country was not ruined yesterday.

Latchman said that had an earthquake with the same intensity occurred under one of our built-up areas at a shallow depth, the damage would have been far different.

“It's the magnitude and depth in relation to population centres” she said, using the example of the catastrophic 7.0 magnitude earthquake that struck Haiti in 2010, killing an estimated 250,000 people and taking down 30,000 buildings.

With Haiti, said Dr Latchman, the quality of the construction played a big part in the level of destruction, as did the distance between the epi-centre and the heavily population area affected – Port-au-Prince.

She said seismologists have also noted that soil conditions can amplify the effects of an earthquake, as in the case of magnitude 7.0 Mexico City tremor in 1985 that killed thousands. In that event, the energy from the quake was amplified through the areas of reclaimed land, with areas further away from the epi centre suffering more damage and deaths.

WHY NO TSUNAMI?

As to why there was no threat of a tsunami despite the earthquake happening under the seabed off Tobago on Tuesday, Dr Latchman said there would have to be a rupture causing a vertical (up and down) movement of the earth's crust under the sea, displacing a large column of water above it.

This is what happened in 2004 in the Indian Ocean, causing tsunamis in 14 countries, killing an estimated 280,000 people.

Dr latchman said that a 6.1 magnitude quake would not be expected to cause such a fault, and she does not believe a rupture occurred. For thousands of citizens on Tuesday evening, a fake Tsunami alert terrified people along the low lying east coast of Trinidad.

EXPECT  AFTERSHOCKS

Dr Latchman said that since Tuesday's tremor, UWI had recorded more than 100 aftershocks, the largest of which occurred just before and after midnight Tuesday. She said that the country could expected many more in the coming days, weeks and months, since a 6.1 magnitude quake is expected to general a high level of aftershock activity.

She noted what happened after the two quakes in 1997, centered in Tobago, which caused $18 million in building damage. On that occasion, aftershocks continued into November of that year.

CAN WE EXPECT A BIGGER QUAKE?

Dr Latchman said studies have shown that a quake of the magnitude experienced yesterday meant that the country could expect several quakes measuring between 5 and 5.9 on the Richter Scale, which can occur at any time. So be prepared.

Post-scriptum: 
Rescuers use heavy machine to search for survivors under the rubble of a collapsed building after an earthquake in Pidie Jaya, Aceh province, Indonesia, Wednesday, Dec. 7, 2016. A strong undersea earthquake rocked Indonesia's Aceh province early on Wednesday, killing at a number of people and causing dozens of buildings to collapse. (AP Photo/Heri Juanda)

RESPÉ BA CHABEN ! RESPÉ BA PRÉZIDAN NOU !

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RESPÉ BA CHABEN ! RESPÉ BA PRÉZIDAN NOU !

Elodie BONVENT
RESPÉ BA CHABEN ! RESPÉ BA PRÉZIDAN NOU !
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   Facebook est un drôle d'endroit où l'on trouve du tout et du n'importe quoi trop souvent malheureusement. Par contre de temps à autre, on tombe sur de véritables petits bijoux comme le post ci-après que nous avons repiqué sur la page d'une certaine Elodie BONVENT...

                                                                     ***

  La décision d'Alfred MARIE-JEANNE d'apporter son soutien à Fabrice DUNON pour les prochaines législatives a, manifestement, jeté la panique dans les rangs des tartuffes "niloristes".

   Ainsi, voit-on, sur Facebook, des gens qui ne se sont guère illustrés dans l'action militante du MIM, faire le procès imbécile de celui qui, durant des décennies, a incarné , et continue d'incarner l'esprit national martiniquais. Ces censeurs auto proclamés prétendent s'ériger en grands stratèges politiques et en commandeurs des tables de l'éthique patriotique. Mi zafè !

    À ces tartuffes aux petits pieds nous disons : Allez vous faire voir ailleurs ! Et cessez vos gesticulations d'enfants sans cervelle et sans principes !

L'erreur fondamental des "niloristes" est de croire (ou de vouloir croire et faire croire )qu'ils sont les auteurs de la victoire du 13 décembre 2015. Rien n'est plus faux !

Si le mouvement patriotique n'avait été vigilant, ferme sur les principes, Nilor et ses suivants auraient été les fossoyeurs du MIM, du mouvement patriotique et du Gran Sanblé.

    En effet, en cherchant, par maintes manœuvres, à se débarrasser de AMJ, par le biais du G 20, jusqu'en avril 2015, les "niloristes" ont affaibli la position du leader du MIM et renforcé objectivement les positions du PPM et de sa tête de liste. Au nom de quoi ? De l'ambition personnelle d'un homme à qui Alfred MARIE-JEANNE avait tout donné et en qui il avait placé toute sa confiance.

   Aujourd'hui, ce sont les mêmes qui avaient cherché à éliminer AMJ et le MIM qui veulent donner l'impression qu'ils seraient plus MIM que MIM ! ET MÊME PLUS MARIE-JEANNISTE QUE MARIE-JEANNE LUI-MÊME !!! Quelle vaste plaisanterie ! Quel toupet ! Quelle perfidie !

    Où étaient-ils pendant que le complot du G 20 se refermait sur le leader de notre parti ? Reprenons les pages Facebook de celles et ceux qui veulent pendre Chaben aujourd'hui, à quel moment ont-ils ouvert leur bec pour dénoncer les manœuvres du G 20 ? À quel moment ont-ils dénoncé les dérives opportunistes de Nilor ? Aucun des censeurs d'aujourd'hui ne s'est dressé pour défendre AMJ ! Ils ont repris la thèse inqualifiable qui circulait sur l'âge du capitaine...

    Qui s'est retrouvé aux côtés de notre président dans ces moments extrêmement pénibles de la trahison et de l'ingratitude ? Disons les choses clairement : LISE, CAROLE, BOUTRIN, BRANCHI, des hommes comme Daniel MARIE-SAINTE, DUVILLE, des militants loyaux comme CARIUS, des médias comme Bondamanjak et Montray Kréyol... Ceux qui hurlent aujourd'hui, la zot té yé ? Vous étiez vous-mêmes dans le confort politicien de la trahison assumée ou acceptée.

    C'est cet engagement, l'alliance du second tour et la détermination sans faille du président MARIE-JEANNE qui ont créé les conditions de la victoire et permis de gagner l'adhésion du peuple, contre les manœuvres des "niloristes" !

Il est curieux d'observer en ce moment que ce sont ceux qui nous ont conduits au bord de la déroute qui font preuve d'une insupportable arrogance, traitant les véritables acteurs de la victoire "d'auto-stoppeurs" et exigeant, avec la voracité des "baroufeurs ", que tout leur soit donné.

    Si les "auto-stoppeurs" n'avaient été présents, solidement, aux côté de notre président, les petits prétentieux qui minent notre parti n'auraient jamais été élus.

Cela, Alfred MARIE-JEANNE, en homme de principes et en militant expérimenté, le sait.

Le fanatisme d'une petite kyrielle de dévots et de dévotes d'un opportuniste san manman n'est pas une ligne politique.

Elodie Bonvent

TROIS NOUVELLES COLLECTIONS COQUINES ECRITES PAR DORIS DUMABIN

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Vient de paraître à Caraïbeditions

TROIS NOUVELLES COLLECTIONS COQUINES ECRITES PAR DORIS DUMABIN

TROIS NOUVELLES COLLECTIONS COQUINES ECRITES PAR DORIS DUMABIN
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Trois nouveautés très attendues au FORMAT POCHE à moins de 10 € TTC.  Il s'agit du TOME 1 des Trois Nouvelles COLLECTIONS COQUINES De Caraïbéditions Ecrites Par DORIS DUMABIN.

- "Zestes d'émotions" de la Collection "Romance" (genre "Harlequin" local),

- "Zestes de tentations" de la Collection "Erotique" (genre "Cinquante nuances de Grey" local)

- "Zestes d'inattendu" de la Collection "Extrême" (genre "Chaud chaud chaud..." local).

- Titre : Zestes d'émotions

- Collection : Collection Romance

- Tome : 1

- Auteur : Doris Dumabin

- Editeur : Caraïbéditions

- Date de sortie en librairie : 19 décembre 2016

- Prix TTC DOM : 9,90 € TTC

- Résumé : Faire  rimer hasard d'un contrôle de gendarmerie avec destinée, rencontrer l'homme idéal au mariage de son ultime amie célibataire, voir emménager sur son palier la fille dont on rêve depuis le lycée, ne pas laisser les différences de coutumes ou de religions nous séparer, aller au-delà des apparences pour découvrir les blessures sous le vernis de l'image  marketing d'un collègue auteur… et laisser parler ses émotions.

- Titre : Zestes de tentations

- Collection : Collection Erotique

- Tome : 1

- Auteur : Doris Dumabin

- Editeur : Caraïbéditions

- Date de sortie en librairie : 19 décembre 2016

- Prix TTC DOM : 9,90 € TTC

- Résumé : Se séparer d'une femme sublime à cause d'un malheureux quiproquo, vouloir résister à l'autorité d'une employée qui sait ce qu'elle veut, hésiter à se laisser séduire par un homme au métier sulfureux, laisser l'amour de sa vie réaliser son rêve avec une autre, éviter de tomber sous le charme de la peste dont on doit assurer la protection… c'est sans compter sur la puissance de la tentation.

- Titre : Zestes d'inattendu

- Collection : Collection Extrême

- Tome : 1

- Auteur : Doris Dumabin

- Editeur : Caraïbéditions

- Date de sortie en librairie : 19 décembre 2016

- Prix TTC DOM : 9,90 € TTC

- Résumé : Montrer qui domine et que rien ne sera plus jamais comme avant à un simple agent d'accueil qui prétexte être heureux en couple, offrir au client de leur boutique de luxe d'accepter les pratiques proposées à son amie et dont celle-ci s'était offusquée, décider de faire payer à sa femme son infidélité en la retrouvant dans des lieux insolites pour enfin répondre à ses attentes de procréation, tomber sur un charmant jeune homme au détour d'une ruelle à un moment où l'on doute de son orientation sexuelle, réserver une semaine de châtiments sexuels à sa femme volage sans savoir à quoi s'attendre… car la vie garde une part d'inattendu.

 

Post-scriptum: 
Demain, l’interview de Doris Dumabin

L'historien Léo Elisabeth, arpenteur des premiers temps de la colonisation des "Isles d'Amérique", n'est plus

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L'historien Léo Elisabeth, arpenteur des premiers temps de la colonisation des "Isles d'Amérique", n'est plus

L'historien Léo Elisabeth, arpenteur des premiers temps de la colonisation des "Isles d'Amérique", n'est plus
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   Léo ELISABETH, ancien professeur agrégé d'histoire et géographie au lycée Schoelcher, ancien IPR d'histoire et historien (il a publié plus d'une centaine d'articles ainsi qu'un énorme ouvrage sur la société martiniquaise des XVIIe et XVIIIe siècles) vient de décéder à l'âge de 85 ans.

Toutes les générations qu'il a formées au lycée Schoelcher se souviennent de sa fermeté et de son exigence sans faille qui faisaient trembler les rares turbulents et exaltaient les plus assoiffés d'apprendre. Quoiqu'à ces époques troublées par les guerres de décolonisations (notamment celle d'Algérie), la jeunesse lycéenne martiniquaise était, aux côtés du Parti Communiste Martiniquais, très en pointe dans ce que l'on appelait alors "la lutte anticoloniale", celle qui fréquenta le lycée Schoelcher ne se permit jamais de contester de manière violente les vues différentes de leur professeur Léo ELISABETH. En effet, dans ces années 1960 et 70, on pouvait encore, au sein de l'institution scolaire, s'opposer, débattre, contester sans que cela provoque de chahut ou de révolte contre l'enseignant. Surtout quand le professeur en question était d'une grande humanité doublée d'une toute aussi grande hauteur de vue.

    Longtemps président de la Société d'Histoire de la Martinique, Léo ELISABETH est l'auteur d'une thèse d'Etat monumentale, en 1989, sur les premiers siècles de notre société martiniquaise. Travail minutieux et érudit, il est un outil indispensable pour toute personne qui souhaite se pencher de manière sérieuse sur cette époque. Autant dire qu'outre les historiens, les anthropologues, les sociologues, les créolistes etc...y trouveront, eux aussi, leur miel. Outre, sa thèse, publiée sous forme de livre (aux éditions Karthala), Leo ELISABETH a, dans de très nombreux articles, abordé un nombre considérable d'aspects de l'histoire de la Martinique. Ces articles mériteraient d'être rassemblés de manière thématique en deux ou trois volumes.

   Cela repose la question de la création d'un Institut Martiniquais du Livre qui aurait pour charge de publier, et surtout de republier, notre patrimoine livresque tombé dans l'oubli ou risquant de l'être.

TÉ LÉ TON

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Kréyolad 643

TÉ LÉ TON

Jid
TÉ LÉ TON
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Fanswa désidé partisipé an Téléthon-an. I té lé ton vini an bout lin-li a. Misié té di si i pa trapé dis ton, i pa ka viré lanné prochenn adan pies défi ankò.

Misié pa té lé tonbé nenpot koté i alé asou an bon mak. Mé i pa menm santi sé ton-an mòdé. An finaldikont i fè kon prézidan-an, i désidé i pa ka viré prézanté kò’y.

Prézidan la répiblik-la trouvé sa tro red zafè chomaj-la. I té ponmet sa té ké bésé, mé ou sé di an lespwa mal papay. Sa fè sé ponpié-a wouklé. Yo pa ni loto pou alé étenn difé, yo pa ni lanbilans pou pòt moun soukou. Sé ponpié-a té anrajé telman yo limen an difé dret  douvan batiman le SDIS-la.

Sa ka vini red telman, jik Fidel, pa chien vwazin lan, mé Comodante kiba-a té simié pati an péyi san chapo. Toupandan pep kiben-an ka pléré, pa koté Lézétazini gwo lafet ka woulé bò Laflorid.

Trump di i ké fini épi ras yo. Mé es lè an pep doubout ou pé fè sa’w fè an Lybie oben an Irak?

Mamay adan tout zafè-tala pa bliyé 36-37, ba sa zot pé pou yo rivé trouvé rimed ba maladi ki ra. Menmsi zot ka fè laribot adan chanté nowel. Epi lé organizatè chonjé péyé sé group nwel-la sirtou lé zot mandé yo animé ba zot tout an lannuit.

Jid

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Bel poveb kréyol 395

«Zakolik ka bat pè pou volè wob-li».

TRINIDADIAN ISIS SOLDIER ADMITS TO LOCAL KILLINGS, URGES MUSLIMS TO WAGE JIHAD IN HOMELAND

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TRINIDADIAN ISIS SOLDIER ADMITS TO LOCAL KILLINGS, URGES MUSLIMS TO WAGE JIHAD IN HOMELAND

http://www.caribbean360.com/
TRINIDADIAN ISIS SOLDIER ADMITS TO LOCAL KILLINGS, URGES MUSLIMS TO WAGE JIHAD IN HOMELAND
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PORT OF SPAIN, Trinidad, Sunday December 11, 2016 – It’s no secret that several Trinidadian Muslims have left the country to join Islamic group ISIS. But in a candid interview, one of them, a sniper in the organization, admitted to killings in his homeland and urged Muslims still living there to wage jihad in the twin-island republic.

 

Abu Sa’d at-Trinidadi, one of the first three Muslims to leave Trinidad and Tobago to join the jihadist organization, told ISIS magazine Dabiq about why he rejected his family’s Baptist Christian faith and embraced Islam, and even went as far as urging Muslims who live in the twin-island republic to “terrify the disbelievers in their own homes and make their streets run with their blood”.

No dates were given in the interview but at-Trinidadi, whose birth name is Shane Crawford, spoke about his own “jihad endeavour” in his homeland. He admitted that he and a few of his Muslims brothers to took revenge “whenever the disbelievers in Trinidad would kill or harm a Muslim”.

“We would work to accumulate money in order to buy weapons and ammo. . . .We were successful in many operations, and this was only by Allah’s grace. Abu ‘Abdillah, my wife, and I were arrested at one point, but the police weren’t able to make a case against us. We were nonetheless charged for possessing guns and ammunition,” he recalled, adding that his computer and phones were seized and police found the videos, books, and lectures on jihad.

at-Trinidadi said the government claimed they were planning to assassinate the prime minister and a number of other ministers. He said while it would have been an honour for them to have done that, they had not.

It was in 2011 that a state of emergency was declared by the People’s Partnership government, during which several suspects were arrested for allegedly plotting to kill then prime minister Kamla Persad-Bissessar.

isis-sniper

Several trinidadians are snipers with isis, according to the magazine dabiq. (photo credit: dabiq)

“We were imprisoned for terrorism along with some Muslims who merely knew us as well as others whom we had never even met before. Alhamdulillah, they planned and plotted but Allah is the best of planners. They were unable to make a case against us and we were freed, by Allah’s permission, and despite being placed under surveillance, we went back to doing what we knew we had to do, commanding the good and prohibiting the evil,” at-Trinidadi said.

The Muslim went on to disclose that before he and two of his closest friends Abu ‘Abdillah and Abu ‘Isa – who were killed in the ISIS war, or “attained martyrdom” as at-Trinidadi put it – left the country to join their ISIS colleagues in the Middle East, they killed two men whom they had been hunting. He said the killing occurred in the middle of the city in broad daylight and was caught on camera. Even though his two friends were arrested, they were eventually released and eventually left Trinidad and Tobago.

The guerrilla fighter was highly critical of Muslims remaining in Trinidad and Tobago, saying they “clearly have some weakness in their faith which they have to correct”.

He chastised them for choosing to remain in a place where they “have no honour and are forced to live in humiliation, subjugated by the disbelievers”. But, at the same time, at-Trinidadi told them they could take the “golden opportunity to do something that many of us here wish we could do right now”.

“You have the ability to terrify the disbelievers in their own homes and make their streets run with their blood. Where is your jealousy for the religion? They are bombing your brothers and sisters day and night in the land where Allah’s law is supreme. It is an obligation upon you to act and force them to think thrice before bombing the Muslims. Therefore, terrorize the disbelievers and make them feel fear everywhere, even in their own bedrooms. Due to their mere disbelief, their blood by default is lawful to spill,” he said in a message to the Muslims.

“Attack the interests of the Crusader coalition near you, including their embassies, businesses, and civilians. Burn down their government institutions just as they try to bomb our buildings where Allah’s law is upheld.

“Follow the example of the lions in France and Belgium, the example of the blessed couple in California, and the examples of the knights in Orlando and Nice,” he added, clearly referring to the terror attacks in those locations.

 

 

 


COMMEMORATION DE L’ARRIVEE DES INDIENS EN GUADELOUPE

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COMMEMORATION DE L’ARRIVEE DES INDIENS EN GUADELOUPE

CGPLI
COMMEMORATION DE L’ARRIVEE DES INDIENS EN GUADELOUPE
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Le Conseil Guadeloupéen Pour les Langues Indiennes (CGPLI) est heureux de vous inviter à la Commémoration de l’arrivée des Indiens en Guadeloupe le vendredi16 décembre à 18 heures à la salle des délibérations de la Ville de Petit-Bourg 

INTERVIEW DE DORIS DUMABIN

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Edition

INTERVIEW DE DORIS DUMABIN

INTERVIEW DE DORIS DUMABIN
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Comme annoncé hier, voilà l'interview de Doris Dumabin, auteure de ce tryptique délicieux la plupart  du temps et chaud même des fois.

Doris Dumabin, vous publiez simultanément trois ouvrages érotiques chez Caraïbéditions, comment en vient-on à écrire des romans et des nouvelles  érotiques ?

L'idée de me lancer dans la littérature érotique ne vient pas de moi mais de mes lecteurs.En découvrant mon premier roman de science-fiction "Kamraal" en 2009, une amie m'a suggéré d'écrire un roman érotique en me complimentant sur les scènes intimes décrites dans le roman. Je dois vous avouer que j'ai d'abord été surprise car mon orientation littéraire se voulait à l'opposé. 

À la sortie de "Kamraal" en 2012, j'ai ensuite reçu de nombreuses sollicitations du même ordre. Cela me semblait pourtant tout à fait normal d'écrire ces passages car l’héroïne est une guerrière hédoniste anticonformiste. Je décris tout d'elle, même sa sexualité sans complexe ! Faire l’amour, cela fait partie de la vie, je ne pensais pas que ces scènes allaient autant interpeler les gens. Mes lecteurs appréciaient la sensualité de l'héroïne et en demandaient plus. Les requêtes se sont faites de plus en plus insistantes surtout depuis l'énorme succès de E.L. James avec son best-seller "50 Nuances de Grey" qui a, je pense, démocratisé et anobli la littérature érotique. J'ai commencé à y penser sérieusement en suivant les conseils de ceux qui m'invitaient à explorer ce qu'ils ont su apprécier des passages les plus explicites.

J'ai écrit une première histoire fin 2013. En la relisant je me suis dit "jamais je ne vais oser faire lire ce genre de choses !" Puis j'en ai écrit une autre et ainsi de suite jusqu’à ce que prenne forme le recueil "Zestes de Désirs". J'ai pensé de prime abord à le publier exclusivement pour mes proches sur thebooedition.com, et en parler uniquement sur ma fanpage pour que mes chers followers puissent y accéder. Mais petit à petit… je me suis dit : j'assume ce que j'écris…

Parlez-nous de vous, comment en êtes-vous venue à l'écriture ?

Le besoin d'écriture a commencé, je crois, dès ma conscience. J'ai cela en moi depuis tellement longtemps que je ne me souviens même pas d'un éventuel élément déclencheur. Au début, mes poupées répondaient à cette nécessité de créer des histoires. Et évidemment, il leur arrivait des aventures extraordinaires, rien à voir avec de simples discussions sur le temps qu'il fait dans un salon de thé. Et puis, vers l’âge de 10 ans, je me suis sentie "trop grande" pour jouer à la poupée. J'ai alors commencé à retranscrire mes histoires sur papier dans des cahiers qui, à la relecture, sont aujourd'hui à mourir de rire.

À 12 ans, j'ai participé à un concours de nouvelles au collège avec "La Division Mortelle". J'ai eu pour la première fois l'angoisse de mettre mes écrits à l'épreuve d'un public. Une histoire dans laquelle un lycéen se découvrait d'étranges pouvoirs au moment de son adolescence et sa sœur venue d'une autre planète lui apprenait sa destinée : il devait l'aider à sauver la terre qui se fissurait aux deux pôles… et j'ai eu la joie d'obtenir le premier prix face à d'autres concourants. Un encouragement à continuer…

Je lis des romans historiques car j'adore lire "le parler d'autrefois", du moyen âge au début du 19ème siècle… les coutumes de toutes ces époques, la façon de faire la guerre, de s'habiller, de manger… d'aimer. Mais je suis passionnée de science fiction, de fantastique et j'écris dans ce domaine. La science fiction me permet une vraie liberté d'écriture et je peux ainsi laisser à mon imagination un champ d'évolution infini. Étrangement néanmoins, en ce qui concerne l’érotisme, j’écris en majorité des histoires contemporaines, aussi du médiéval fantastique, mais je n'abandonne pas la science-fiction.

Pour vous, y-a-t-il une différence entre écrire des nouvelles classiques et des nouvelles érotiques ?

Je ne pense pas qu’il y ait une différence, en tout cas, je ne fais pas en sorte qu’il y en ait. L’écriture d’une nouvelle est en revanche un travail totalement différent de celui de la conception d’un roman. J’ai toujours envisagé dès le début d’écrire des ouvrages avec des histoires complètes, je voulais écrire des romans. Je me suis mise à écrire des histoires courtes seulement après la lecture du roman d’un de mes amis : Yannick Rosine. Le titre de son futur roman "A", et tout est dit. J’ai compris la puissance de la concision, et toute la dramaturgie que l’on pouvait en tirer. J’ai donc écrit quelques nouvelles de science-fiction en retravaillant d'abord des ébauches de romans. Celles-ci se suffisaient à elles-mêmes sans que j'ai à les développer d'avantage. Cela a donné mon premier recueil de nouvelles "Zestes" en 2013.

Quand j’ai pensé à l’érotisme je n’envisageais pas écrire tout un roman sur la question. J’étais persuadée que le fait de décrire des personnages, une situation et une conclusion suffirait amplement en quelques pages.

Je travaille des années sur un roman pour que mes idées soient enrobées de la meilleure façon. J’écris sur des thèmes qui me touchent et pour lesquels il me semble nécessaire d’apporter des explications précises et complètes à travers des personnages emblématiques et travaillés.

En ce qui concerne les nouvelles je prends cela plus comme un instantané. Une idée flash : "Ha tiens et si une jolie guadeloupéenne se faisait arrêter par un charmant gendarme après une soirée !" ; "Et si un ado fantasmait sur les dessous de la femme de ménage !" etc. C’est plutôt fun, pétillant. Je voyais cela comme des petits moments épicés, sucrés.

Quand j’écris, je mets les personnages au cœur de l’action, je donne de la place à leurs émotions et à leurs aspirations. L’essentiel pour moi, c’est le désir. Je peux décrire sur dix pages la faim que les personnages ressentent. Lorsqu’arrive la scène d’amour, le lecteur est donc totalement hors d’haleine. Et c’est à ce moment qu’arrivent les descriptions longues, précises et passionnées.

Au départ, je ne pensais donc pas détailler beaucoup plus en matière d’érotisme. Mais je dois vous dévoiler que j’ai débuté tout de même depuis, une série de 4 romans dans la catégorie extrême. Finalement, il y a des choses à dire dans l’érotisme aussi… (rires)

Comment qualifieriez-vous votre style d'écriture ?

On m’a souvent dit que j’écris comme un film. J’aime décrire les images comme je les vois dans ma tête avec tous les détails qui peuvent permettre à mes lecteurs de les visualiser parfaitement. Vous trouverez donc, des descriptions de lieux, d’odeurs, de tenues en plus des impressions des personnages. J’aime aussi alterner les narrateurs afin que le lecteur sache la façon de penser de l’homme ou de la femme. Car je peux vous assurer que les hommes et les femmes ne pensent pas du tout à la même chose dans les moments intimes. Je trouve cela drôle d’imaginer des pensées différentes à chaque fois.

J'apprécie les belles phrases et les jolis mots. J'aime décrire la faim qui ronge un homme quand il approche la femme qui lui plaît. Une fragrance obsédante, un sourire aguicheur, une poitrine appétissante, une chute de reins tentante... Ainsi que toutes les conséquences physiques qui peuvent en résulter. Ce n'est pas tant la description de la scène de sexe qui compte mais l'histoire, le suspense que l'on arrive à créer pour que chacun salive à chaque ligne en attendant l'inéluctable conclusion.

Un lecteur m'a dit un jour en lisant la première ligne d'une histoire "Ha je reconnais ton style, tu entres tout de suite dans le vif du sujet". Je tente aussi de changer de style, surtout avec les nouvelles. Vous pouvez lire un de mes recueils et penser que des personnes différentes on écrit les cinq histoires. J'aime surprendre, me renouveler, faire évoluer mon style.

Comment et où trouvez-vous vos sources d'inspiration ?

Je suis une enfant de la TV, du Club Dorothée et des mangas. Je suis fan de Star Wars, StarGate SG1, Heroes et d’autres séries. J’aime les DC Comics et les Marvel. Quand j’ai commencé à écrire de la science-fiction mes personnages possédaient des capacités surnaturelles que l’on retrouve dans plusieurs de ces films.

J’ai lu plusieurs classiques de la littérature étant enfant, et au fur et à mesure j’ai trouvé le genre que j’affectionne le plus, la littérature de romance historique aventure et passion. C’est le seul genre où j’ai trouvé la forme et le fond. Du drame, du rocambolesque, du romanesque et des fins heureuses. Une véritable passion. J’ai plus de 400 ouvrages de romance dans ma bibliothèque.

Je m'inspire aussi beaucoup de la vie et des gens autour de moi. Une phrase, une situation peuvent me déclencher une histoire. "Rencontre fortuite" dans Zestes d’émotions est une histoire que l’on m’a racontée et que j’ai ensuite romancée. Dans le même ouvrage, "Attentats" a été écrite après le 13 novembre 2015.

Parfois aussi des rêves. Dernièrement j’ai rêvé d’un jeune homme qui faisait des rêves prémonitoires de catastrophes et de mort. À son réveil, il partait sauver ces personnes en détresse et sa mère avait donc pris une nounou pour garder sa fille. Cette jeune femme se pose des questions sur lui et sur ce don particulier. Elle ne comprend pas pourquoi après le décès de sa femme, il ne tient pas à s’occuper de sa fille. Au réveil, j’étais déterminée à retranscrire ce rêve en décrivant la tendresse partagée par les deux personnages et je ne sais pas encore si je vais la classer dans la catégorie romance ou érotique. Je suis encore en cours d’écriture pour celle-ci.

En ce qui concerne l'érotisme, c'est d’ailleurs assez facile de trouver des thèmes car je suis encore loin d'avoir fait le tour de tout ce que l'imaginaire collectif a déjà listé : une secrétaire qui craque pour son patron (Zestes de Désirs), une femme qui rencontre un inconnu lors d'une blind date (Zestes de Tentations), un garde du corps qui tombe sous le charme de sa protégée (Zestes de Tentations)… C'est comme si je possédais un répertoire immense de thèmes et que je n'avais qu'à piocher dedans.

Avez-vous des auteurs de référence ?

Je dis souvent que dans un livre, il y a le fond et la forme ; le scénario et la réalisation, l'idée puis la manière de raconter. J'aime que ces deux éléments essentiels d'un roman soient excellents. Je lis beaucoup de littérature historique rouge passion car j'adore les histoires à rebondissements où s'entremêlent intrigue policière, suspens, quiproquos et amours passionnées. J'aime beaucoup Kathleen E. Woodiwiss dans ce registre et sa façon d'écrire est remarquable. Elle est la pionnière du genre de la romance et elle arrive à allier une jolie écriture à une histoire trépidante : une très belle plume. Je n'arrive tout simplement pas me défaire d'un de ces romans. Je les lis d'une seule traite. Je suis fan de nombreuses auteures du genre aventure et passion que j’adore : Anne Gracie, Danelle Harmon, Elisabeth Hoyt, Jude Deveraux, Johanna Lindsey, Jennifer Ashley, Laura Lee Guhrke, Lisa Kleypas,  Loretta Chase, Mary Balogh, Pamela Clare, Teresa Medeiros, Tessa Dare pour seulement citer les plus poignantes. Dans le genre romance érotique j'ai dévoré tous les Lisa-Marie Rice sans pouvoir m'arrêter. J’ai adoré "L’histoire sans fin" de Michael Ende. J'ai lu un Musso et j'ai acheté tous les autres. J'ai trouvé ses romans fantastiques. L’intrigue est poignante et originale. J'ai lu "La délicatesse" et David Foenkinos est, de tout ce que j'ai pu lire, celui qui, à mon humble avis, écrit le mieux, j'adore son style.

Vous passez de l'autoédition à l'édition chez un éditeur de la place, comment est-ce arrivé et pourquoi avez-vous souhaité le faire ?

Je pense que Florent Charbonnier est un audacieux. Je suis antillaise et j'écris de la science-fiction et de l'érotisme, ce n'était pas l'idéal pour trouver une maison d'édition aux Antilles. Avec une bonne dose d'espoir et mon courage en main, j'ai donc tout naturellement commencé en autoédition. Au départ, j'ai choisi l'autoédition car je me suis dit que je pouvais toucher un plus large public, qu'il n'y avait pas de meilleur réseau de distribution qu'Internet. Tout le monde peut commander et recevoir un livre directement dans sa boîte aux lettres ou le télécharger en PDF pour le lire sur une tablette. Pour moi c'est le moyen du futur, j'achète moi-même énormément d'articles sur Internet. C'est un moyen que je trouve très simple pour faire du shopping. J'imaginais donc aisément que mon premier roman aurait pu faire le buzz exactement comme tous ces inconnus qui font parler d'eux par le net. Plusieurs auteurs ont d'ailleurs été reconnus d'abord par le public avant que les maisons d'édition ne les intègrent dans leurs rangs. J’ai pensé à tenter ma chance et cela ne me cotait absolument rien d'essayer. Comme je le disais, il n'y avait pas vraiment d'éditeur prêt à ouvrir une collection science-fiction ou érotisme au moment où j'ai commencé. Florent Charbonnier réfléchissait pourtant depuis un moment à se lancer dans l'érotisme à la sauce créole. Alain Mabiala qui me connaissait et que j'ai rencontré a fait les présentations au salon du Livre de Paris en mars 2015 et voilà comment l'aventure a commencé chez Caraïbéditions et j'en suis très heureuse.

Dans cette nouvelle collection il y aura trois catégories, pouvez-vous nous en parler ? Quelles différences y-a-t-il entre elles ?

L’érotisme est un genre beaucoup plus riche que les gens n’imaginent et il existe plusieurs sous-genres et différents degrés. Florent Charbonnier a tout de suite proposé de les classer dans des sous catégories : romance, érotique et extrême. J’écrivais déjà de la romance et de l’érotisme tout en ayant des nouvelles un peu plus intenses en préparation. Nous avons donc facilement pu les séparer en trois :

La romance est tout public, ce sont des histoires d’amour épicées et sensuelles. Je plante des personnages aux aspirations complexes qui tombent amoureux malgré un contexte peu favorable au départ. Je trouve cela plus intéressant de rajouter une problématique particulière qui apporte du piquant à l’histoire.

L’érotique est pour les plus de 18 ans, ce sont des histoires d’amour brûlantes et passionnées. Dans cette catégorie je vais un peu plus loin. Je décris des scènes érotiques enflammées. Et je décris des pratiques sexuelles différentes à chaque histoire selon les goûts particuliers des personnages. Je mets le désir au cœur du récit.

L’extrême est réservée à un public averti. Ceux qui n’ont pas peur de lire du BDSM (Bondage, Domination, Soumission, Masochisme). C’est dans cette catégorie que l’on trouve les histoires de vengeance, la notion de soumission d’un partenaire, l’homosexualité, les partenaires multiples ou gang bang, la sodomie etc. Des histoires plus torrides de sexe sans limites. Je me suis renseignée sur des pratiques sexuelles peu courantes. Des pratiques parfois choquantes mais qu’il était intéressant de mettre en scène. En tant qu'écrivaine, je ne me fixe pas de limites. J’écris sur tout, même sur ce qui me fait froncer les sourcils, parce que je n’écris pas pour moi, mais pour mes lecteurs. Un public qui, lorsque "Zestes de Désirs" est paru, m’a réclamé des histoires encore plus épicées. Alors voilà ! Toutefois, je mets toujours le couple et l’amour au cœur de l’histoire. Les amants ont simplement des pratiques hors normes. J'attends vraiment avec impatience la réaction de mes lecteurs.

Les trois premiers ouvrages que vous venez de publier sont des inédits, allez-vous republier chez Caraïbéditions vos anciens ouvrages auto-publiés ?

Tous les ouvrages « Zestes » que j’ai auto-publiés seront petit à petit intégrés aux collections de Caraïbéditions.

Vos ouvrages comportent des nouvelles qui se passent aux Antilles-Guyane, en quoi sont-elles différentes, si différence il y a, avec les autres ?

Mon éditeur prend très à cœur l’émergence et le développement de la culture antillaise en France et ailleurs. Il souhaitait débuter une collection érotique mais sans perdre de vue son objectif de placer les Antilles-Guyane en bonne place dans l’aventure. Vous allez donc trouver des histoires qui se situent dans plusieurs pays avec des personnages de tous horizons mais aussi des nouvelles qui se situent en Guadeloupe, en Martinique ou en Guyane avec des hommes et des femmes aux couleurs caribéennes. Dans celles-là, je tente de mettre toutes les touches locales que je peux percevoir des relations amoureuses. Il existe à mon sens une manière d’aimer spécifique ou des expressions que je plante dans un écrin paradisiaque. Florent charbonnier voulait que les îliens se retrouvent dans ces histoires et aussi amener les autres cultures à rêver de scènes ensoleillées. Ce n’est pas pour rien que cette collection est graduée en échelle de piments !

À quel public ces ouvrages sont-ils destinés ? Vous adressez-vous à un public essentiellement masculin ou féminin ?

Ces ouvrages sont destinés à tous ceux qui recherchent un moment d’évasion au fil des pages. Les femmes sont évidemment plus enclines à lire de la romance érotique mais je suis sûre que les hommes vont vite rattraper le retard et s’y mettre aussi. Je n’écris pas seulement pour les femmes, j’incarne aussi souvent des personnages hommes qui salivent sur des formes appétissantes. Il y en a pour tous les genres. Chaque personnage est différent. Je décris aussi bien des femmes petites, minces, grandes, rondes, sures d’elles ou timides que des hommes charmeurs ou réservés. Ils ne sont pas tous musclés et bien membrés. Et d’ailleurs, afin de briser les codes, j’aime aussi décrire ceux qui possèdent un sexe aux dimensions au-dessus de la moyenne comme attentionnés et craintifs. Dans mes histoires ce ne sont pas les outils qui comptent mais la performance et les sentiments. Souvent j’aime aussi qu’un homme tombe sous le charme du genre de femme qu’il ne regarde pas en général ou inversement. J’utilise les conventionnels mais j’aime aussi énormément les détourner. Et puis je n’écris pas seulement pour les hétéros, c’était difficile au début mais maintenant je travaille des histoires avec des couples homosexuels.

Visez-vous un public local ou espérez-vous être lue par un public plus large, voire des lecteurs de l'Hexagone ?

Venant de l’univers de la Science-Fiction, je serais mal placée pour affirmer écrire pour un seul genre de public. J’écris pour tous les êtres humains de la planète terre. Je ne me suis volontairement pas enfermée dans un style ni dans un univers figé. Plusieurs de mes histoires sont implantées dans des grandes villes et mes personnages sont blancs, métissés ou noirs. Il y a des jeunes, des adultes et des personnages plus âgés. J’écris pour un public divers donc je décris des lieux divers et des cultures différentes.

À ce propos, vos ouvrages seront-ils également vendus dans l'Hexagone ?

J’ai la chance que Caraïbéditions soit une maison d’édition de référence et qu’elle soit présente aux Antilles/Guyane mais aussi dans les FNAC (magasins physiques et virtuels). Les librairies peuvent aussi aisément commander les ouvrages sur leurs plateformes usuelles (Dilicom et Electre) à l’image de toutes les maisons d’éditions de France. Vous pourrez donc lire un "Zestes" sur toutes les plages de France, au Gosier mais aussi à Cannes par exemple.

BIOGRAPHIE DORIS DUMABIN

Née en 1978 en Guadeloupe, auteure de romans de science-fiction, elle se lance dans la littérature érotique en 2014 pour répondre à une demande de ses lecteurs. Elle crée ainsi la série de recueils de nouvelles de romance érotique : Les Zestes. Artiste dans l'âme, elle ne s'exprime pas seulement par sa plume mais aussi avec son pinceau au travers d'arts plastiques, et de bien d'autres créations.

EXTRAITS COLLECTION ÉROTIQUE CARAÏBÉDITIONS

Collection ROMANCE (un piment) : des histoires d'amour épicées et sensuelles

Titre : Zestes d'Émotions

Extrait de la nouvelle "Télescopage de plumes" l'histoire de deux écrivains qui se rencontrent en Guadeloupe…

"– Anaée, soupira-t-il de sa voix chaude.

Il la scruta attentivement. Son cœur battait la chamade sous ses paumes. Elle tenta de le repousser, trop perturbée par le maelström d’émotions qu’il lui faisait ressentir. Mais au lieu de cela ses mains empoignèrent les pans de sa veste en glissant sur le tissu.

– Neal... Je... Tu...

– Tu me plais, coupa-t-il avant de se pencher vers ses lèvres.

Anaée gémit dans sa bouche. Elle ne s’attendait pas vraiment à ce qui était en train de se passer. Durant ces quelques jours, ils avaient pu faire connaissance, se trouvant des points communs et appréciant leurs échanges sans fins. Neal avait réussi à éveiller sa curiosité, mais plus que cela, il avait réveillé en elle un désir qu’elle n’aurait pas cru possible. En étant célibataire depuis plusieurs années, elle avait oublié son potentiel de séduction. Elle ne s’imaginait plus désirable, vu que personne ne tentait de la séduire. De plus, elle avait cru son intérêt tout à fait amical... Elle s’était trompée. Sa façon de l’embrasser le lui prouvait amplement. Il avait l’air d’y avoir pensé depuis des jours, de s’être retenu durant des heures et enfin d’assouvir son besoin. Il la pressait contre lui avec tellement de fièvre, qu’elle ne pouvait conserver aucun doute sur son envie de la faire sienne... une belle introduction... "

Collection ÉROTIQUE (deux piments) : des histoires d'amour brûlantes et passionnées

Titre : Zestes de Tentations

- Extrait de la nouvelle "Protection Rapprochée" L'histoire d'un bodyguard qui tombe sous le charme de sa cliente…

"- Chhuuuu bébé tout va bien… Laisse-toi aller... Jouis pour moi.

Charlotte ne comprenait pas ce qui se passait dans son corps. Elle ne voyait pas en quoi ce qu'il venait de dire pouvait l'aider dans la situation dans laquelle elle se trouvait. La tension qui montait en elle était trop forte. Elle avait envie de reprendre son souffle, qu'il s'arrête quelques minutes pour que son monde tourne rond à nouveau. Elle se sentait chavirer un peu comme avant de s'évanouir. Voilà, elle allait avoir un malaise, c'était certain. Elle avait chaud, sa peau la picotait. Tous ses muscles se tendaient. Elle posa une main sur sa poitrine en gémissant. Elle voulait lui dire de ralentir.

- Tu me plais tellement. Jouis pour moi, répéta-t-il.

Elle voulut sourire de son ordre inconsidéré, à moins que ce ne soit une autorisation. Elle ne contrôlait rien de toute façon, elle ne pouvait pas y répondre, obéir, elle… Si pourtant, car elle poussa aussitôt un son étranglé et se figea en se redressant légèrement, tout le corps tendu vers lui. Ce qu'elle ressentait était indescriptible. La jouissance la terrassa. C'était au-delà de son imagination. Ce n'était pas du tout le même orgasme que "indescriptible numéro 1". Non, celui-ci était plus profond. Les contractions étaient plus fortes tout en étant plus diffuses. Tout son corps avait réagi, répondant à cette urgence avec chaque muscle, chaque pore de sa peau, chaque fluide. Elle venait de vivre un orgasme. Son premier orgasme. In-des-crip-ti-ble puissance mille. Un pur bonheur. "

 

- Extrait de la nouvelle "Duel d'Ego" l'histoire de deux co-gérants d'une entreprise continuellement en désaccord. Ils vont se rendre ensemble à un rendez-vous d'affaires sans imaginer que tout va déraper… encore une fois…

Tania ne voulait pas de ce baiser car elle n’y avait pas réfléchi. Elle était trop surprise pour l’accepter. Elle repoussa instinctivement son torse des deux mains mais Andréa lui écarta résolument les bras. Elle se tortilla. Sans savoir si cela représentait un désir de lui échapper ou de s’installer plus confortablement ; d’ailleurs sans même imaginer une autre raison que cette dernière possibilité, il se colla encore plus à elle. Parmi tous ces mouvements imprécis, son sexe rigide finit par buter contre sa culotte et elle s’immobilisa brutalement, à son tour gagnée par la fièvre de cette étreinte. Elle ne pouvait pas se mentir, elle avait envie de lui. Elle ne savait pas ce qu’elle avait fait pour le mettre dans cet état, mais elle ne pouvait plus résister. Elle n’exprimait pas sa volonté profonde en le repoussant, d’autant plus qu’il avait attendu ce moment visiblement au moins autant qu’elle. Il la serra contre son torse à l’étouffer, lui caressa les cuisses, remontant sa robe jusqu’aux hanches. Tania ne réfléchissait plus à ce qui se passait, elle se laissait fondre sous son baiser. Un inoffensif baiser selon elle. Sensuel. Profond. Délicieux. Sauf qu’Andréa en décida autrement. Sans qu’elle le réalise, il défit son pantalon. Elle ne comprit son intention que lorsqu’il écarta… "

- Extrait de la nouvelle "La Femme de Ménage" L'histoire d'un ado qui craque sur la jolie demoiselle que sa mère a engagée pour le nettoyage de leur villa.

"Il s’approcha d’elle pour poser les mains sur ses hanches et lui voler un baiser. Elle accepta volontiers en se collant contre lui. Il apprécia la saveur de sa bouche pulpeuse sous la sienne de même que l’arrondi de ses hanches sous ses doigts. Il voulut baisser les mains vers ses fesses mais elle l’en empêcha.

– Je n’ai pas terminé mon travail. Laisse-moi encore quelques minutes.

Eddy entendit, comprit, mais son cerveau décida autrement... son deuxième cerveau. Le premier avait prévu de prendre un bain de piscine pour se rafraîchir, de déjeuner et d’attendre sagement qu’elle termine, mais le moelleux de sa poitrine appelait ses sens primaires. Sa croupe dodue l’invitait à changer ses plans. Désormais, plus que tout, il voulait voir ses dessous. Il les imaginait déjà en dentelle colorée sur sa peau brune. Elle se détourna pour mettre le programme en route alors que lui se mit à défaire les boutons de sa tenue en espérant une couleur flashy ou acidulée. Elle le houspilla gentiment, écarta ses mains, mais Eddy parvint à défaire les boutons pression.

Il se retrouva à parcourir sa peau de ses doigts curieux. Une peau lisse et si douce... toute en rondeurs appétissantes. Ses dessous fuchsia comprimaient ses formes en les exposant comme des fruits."

 

Collection EXTRÊME (3 piments) : des histoires torrides de sexe sans limite

Titre : Zestes d'Inattendu

- Extrait de la nouvelle "Châtiments" l'histoire d'un homme qui veut punir sa femme de se refuser à lui tout en passant des après-midi coquines avec le voisin…

"Cela faisait bien dix minutes qu'il s'effleurait de la sorte. Lentement, doucement… mais il avait envie de se lever, de se rapprocher de la cloison et de sortir sa verge pour s'astiquer le manche en règle une seconde fois. Et puis finalement… il se leva d'un bond et se posta face à la vitre. Caché derrière la porte, il dézippa son pantalon et prit sa verge en main. C'est le locksman qui officiait en ce moment. Attachée, les cuisses écartées et toujours bâillonnée, Antoinette ne disait rien… à part gémir. Il ne comprenait rien, du moins. Il observa sa forte poitrine luisante. L'autre négro lui malaxait les seins, fort consciencieusement. Il avait l'air de bander pour sa poitrine. Charles pouvait aisément le comprendre car il l'adorait aussi. Sauf que lui n'avait pas le droit de la toucher. Ce dont ces quatre hommes ne se privaient pas. La jalousie que cela déclenchait en lui, l'encourageait à continuer de la punir malgré sa visible fatigue. Il voulait lui faire voir ce que c'était de vraiment exagérer. Entre les petites gâteries qu'il lui réclamait et l'attention soutenue de ces hommes, il espérait qu'elle modifierait son échelle de valeur. Il vit ces mains noires sur la peau blanche presser ses tétons, le spectacle lui provoqua une contraction. Non de Dieu comme c'était bon ! Il avait l'impression d'assister à un film porno en vrai. Il pensa à du théâtre, c'était du théâtre pornographique. Il ne savait pas si cela existait déjà, mais il se sentait déjà adepte de ce genre de performances artistiques."

 

- Extrait de la nouvelle "Vengeance" l'histoire d'un homme adultère qui ne supporte pas que sa femme lui rende la pareille. Supposant qu'elle cède à un autre homme pour avoir un bébé, il va accéder à sa requête en la soumettant à son désir dans les lieux les plus humiliants.

"– Déshabille-toi, je reviens.

Il se dirigea dans la salle de bain pour prendre une douche. Il resta de longues minutes sous l’eau à retourner dans sa tête sa résolution prise sous le coup de la colère, sentant qu’il n’avait pas envie de changer d’avis. Son sexe avait déjà repris du service uniquement à l’idée du corps chaud, doux et surtout nu et offert qui l’attendait. L’attendait-elle ? Avait-elle obéi ?

Kilyan sortit de la douche un petit sourire aux lèvres. Le challenge qu’il s’était lancé faisait pétiller tout son être. Il se réjouissait déjà de tout ce qu’il pouvait tenter pour la pousser à bout. Elle voulait le faire réagir ? Eh bien, elle allait voir de quel bois il se chauffait. Il imaginait déjà toutes les façons possibles de se venger d’elle tout en remplissant pleinement leur contrat. Oui, il allait lui faire un enfant. Il avait trente-sept ans, ce n’était plus trop tôt. Il était arrivé professionnellement exactement où il voulait. Il possédait une grande maison de six chambres, un immense jardin et assez de personnel pour ne pas avoir à s’occuper d’entretien. Sa femme avait, en effet, assez attendu."

 

- Extrait de la nouvelle "L'Offre" l'histoire d'une jeune femme timide aux penchants inavoués qui va faire une proposition pour le moins indécente à l'ancien amant de sa meilleure amie. Celle-ci l'a quitté dès le premier soir à cause de ses penchants dominateurs…  

"Une fois à l’étage inférieur, il la conduisit près de la table de la salle à manger. Une immense table d’au moins quinze couverts. Une table en chêne brut patinée par le temps, entourée de chaises dépareillées en métal industriel. Il l’emmena en bout de table. Sa place habituelle, devina- t-elle. Il enserra sa taille des mains et la fit asseoir sur le plateau brun sans fournir visiblement aucun effort. Elle trouva cela décadent. Jamais chez ses parents elle n’aurait eu l’autorisation de s’asseoir sur une table où des gens mangeaient, ou même une autre d’ailleurs. De plus, entièrement nue ! Cette transgression lui parut impensable. Son éducation se rebella contre l’idée et pourtant elle pétillait d’excitation.

– Monsieur Scott, je sens que votre imagination n’a pas de limites, susurra-t-elle.

Il sourit. Il aimait l’emploi de son nom de famille pour s’adresser à lui, exactement comme ses employés, sauf que ce qu’il s’apprêtait à lui faire dépassait de loin n’importe laquelle de ses attentes professionnelles classiques. Il s’assit face à elle. Elle serra les cuises en les faisant pivoter sur le côté. Il caressa sa hanche visible du dos de la main. Toute trace d’amusement avait disparu de son regard. Il semblait à nouveau froid et distant. Mais elle ne se trompa pas sur son soudain mutisme. Il n’était pas en colère, tout au plus frustré... il semblait simplement sur le point d’assouvir l’un de ses fantasmes à son endroit.

– Écarte les cuisses.

Alis tourna la tête de gauche à droite en se demandant si personne n’allait surgir dans la pièce. Elle se sentait déjà mal à l’aise d’exposer sa nudité, assise sur la table. Écarter les cuisses face à lui, semblait le summum de l’indécence. Elle s’exécuta néanmoins. Timidement, elle déplaça ses genoux. L’idée qu’il la voie d’aussi près la dérangeait et l’excitait en même temps.

– Alis, approche-toi et ouvre-toi pour moi.

Elle s’exécuta. Il ne regardait plus son visage mais observait son sexe avec gourmandise. Elle devinait mainte- nant ce qu’il voulait. Elle était son plat de résistance. Sur sa table, assis à sa place, Ryan allait la déguster exactement comme si elle venait d’installer un repas gastronomique face à lui. "

 

 

Steve Gadet en signature ce samedi à la Librairie Antillaise du Rond-Point

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Steve Gadet en signature ce samedi à la Librairie Antillaise du Rond-Point

Steve Gadet en signature ce samedi à la Librairie Antillaise du Rond-Point
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   Ce samedi 17 décembre, de 10h à 12h, l'universitaire et écrivain Steve "Fola" GADET, signera deux de ses ouvrages à la Librairie Antillaise du Rond-Point :

   . "Quand un homme aime une femme".

   . "Quand une femme aime un homme".

   Ces ouvrages ont connu un vif succès en librairie, succès qui ne se dément pas à ce jour et qui témoigne, si besoin en était, de la pertinence des sujets développés par l'auteur. Venez soutenir ce jeune auteur !

THE CARIBBEAN’S FIRST ORGANIC RUM

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THE CARIBBEAN’S FIRST ORGANIC RUM

http://www.caribjournal.com/
THE CARIBBEAN’S FIRST ORGANIC RUM
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LE CARBET — Among the waving canes on a boutique rum distillery in the north of Martinique, something very special is happening. Legendary rum house Neisson, located in the town of Le Carbet, has produced the first of its kind in the Caribbean: a certified organic rum. Neisson Bio Esprit, as it’s called (Bio is the French term for organic), debuted for the first time on the shelves of Martinique this week, a significant project for a venerable distillery that could change the face of rum.

The World's First Organic Rum - YouTube

That’s because, unlike much of the rum made in the Caribbean, the “rhum agricole” of Martinique is made from pure sugar cane juice, not molasses, meaning it’s rum whose natural origin is central to its quality and taste.

In other words, this rum has a terroir — and its process is integral, making an organic rhum agricole that much more important.

It’s the brainchild of Neisson Master Distiller Gregory Vernant, one of the leading innovators in the world of Caribbean rum.

So what makes a rum organic?

First, you’ll notice the green “leaf” logo on the bottle — that means it’s certified by the European Union as organic, much like USDA organic certification.

In practice, there are two major things: one, you can’t use chemical products, only natural fertilizer. The second part is the process of the rum — you must use your own yeast, and a certifier must come two times a year to check that all production is done according to Bio, or organic, standards.

It’s an intense process — for typical rum, you have to work sugar cane land for 40 hours by hand. For organic land, it’s 600 hours.

That means smaller production, for now: Neisson is producing 5,000 bottles this year of organic rum.

It’s a long-term project, with with expansion of one more area of land every year, according to Vernant.

So how does it taste?

Bottled at 66 percent ABV, it’s a bold, grassy, vegetal rum with a bold, earthy flavor. It’s excellent.

Unsurprisingly, it’s best in a ti’ punch.

See our full interview with Gregory Vernant in the latest CJ video above.

COMMEMORATION DE L'ARRIVEE DES INDIENS EN GUADELOUPE : DARSE DE POINTE A PITRE

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COMMEMORATION DE L'ARRIVEE DES INDIENS EN GUADELOUPE : DARSE DE POINTE A PITRE

COMMEMORATION DE L'ARRIVEE DES INDIENS EN GUADELOUPE : DARSE DE POINTE A PITRE
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Le Comité du Premier Jour est heureux de vous inviter à la commémoration de l'arrivée des indiens en Guadeloupe à la Darse de Pointe-à-Pitre le samedi 24 décembre 2016 de 9 heures à 11 heures

 

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