Quantcast
Channel: Montray Kréyol - Péyi kréyolopal
Viewing all 2335 articles
Browse latest View live

Ki wotè lajan sé éli politik-nou an ka genyen ?

$
0
0

Ki wotè lajan sé éli politik-nou an ka genyen ?

Ki wotè lajan sé éli politik-nou an ka genyen ?

   Atè la Réinion, sé éli politik la pa pè mété déwò konmen lajan yo ka trapé chak mwa. Kon nou pé wè'y anlè foto-a ki anba ti teks-tala, anni yon sel adan yo ka viv épi 3.000 é tjek éwo. Tout larestan-an ka viv épi 5.000, 6.000 an montan. Kivédi sé mésié ek sé madanm tala ka bwè dlo-yo !

   Men, atè Matinik, ki manniè sa yé ?

   Konmen sé dépité ek sé sénatè-nou an ka trapé ? Ek sé pa anni salè parlèmantè yo fok nou konté. Yo ka risivwè dot lanmonné pou dot pos yo ni ek fok adisionnen tou sa pou rivé sav ekzaktiman wotè lajan ka débatjé anlè kont-yo chak mwa. San menm palé di sa ki ni kay ka lwé, lantoupriz sisi-sila kisasayésa...

   Laten yo fè pep-la sav konmen lajan yo ka pèsivwè chak mwa ! Davwè anlo ka fè wol yo ka défann lé madjendjen, moun ki ka pwan fè ek ka sirviv épi, délè, 600 éwo pa mwa...

Image: 

COMMUNIQUE DRAPEAU MARTINIQUE SNUEP-FSU

Les familles de Pécoul à Saint-Pierre arrachent leur titre de propriété contre le Béké et pour la Dignité

$
0
0

Les familles de Pécoul à Saint-Pierre arrachent leur titre de propriété contre le Béké et pour la Dignité

Les familles de Pécoul à Saint-Pierre arrachent leur titre de propriété contre le Béké et pour la Dignité

Il y a 12 ans, précisément le 26 juillet 2006, six familles habitant sur l’Habitation Depaz à Pécoul dans la commune de Saint-Pierre recevaient de la société d’Exploitation Agricole de la Montagne Pelée (SEAMP, société devenue Propriétaire des lieux à capitaux békés et français) un courrier comminatoire leur signifiant de laisser les lieux au plus tard en décembre 2006.

Ces six familles vivaient sur place depuis des décennies. La plupart de ces membres y est né. Toutes ces personnes ont travaillé sur l’habitation ou sont les descendants de travailleurs de cette habitation. Certains enfants y sont encore salariés. Ces pères et mères de familles ont contribué par leur sacrifice, leur courage, leur souffrance et leur sueur à mettre en valeur l’outil de travail et à faire la richesse de cette habitation et donc des différents propriétaires békés et européens de l’habitation Depaz. Il s’agit de ce que l’histoire a retenu sous le nom de travailleurs « casés ». Les constructions où vivent ces familles ont été faites par leurs ancêtres et améliorés au fil du temps par les descendants. Il reste que la terre était considérée comme étant celle du propriétaire de l’habitation.

Les citrons étant bien pressés, ces familles n’étant plus utile, même pour une « tit couleur local», le maître des lieux décida qu’elles devaient partir sans autre forme de procès : « Déwò, fouté likan asou tè mwen », c’est cette terrible réalité qu’ont vécu ces femmes et hommes.

Mais par leur histoire, leur combat d’une décennie, ces familles sont devenues les Occupants Légitimes de Pécoul.

Face à cette lettre de mépris de 2006, cette attitude scélérate des profiteurs, ces familles se sont organisées en créant un comité des occupants légitimes qui a obtenu un soutien important au fil du temps.

Leur mot d’ordre était aussi simple et concis, à la même hauteur que le « mach » qu’on voulait leur infliger : « Sé la nou né, sé la nou ké mò ».

Ce ne fut pas un combat facile du fait de l’aliénation encore présente dans la tête de nombreux martiniquais. Cette mémoire collective qui veut qu’il ne faille ni voler, ni toucher la terre du maître, la terre du béké. Combien de fois la désespérance a-t-elle voulu s’inscrire dans l’esprit de ces hommes et femmes au long de ces dix ans de combat ?

Dix années de réunions et manifestations dont la presse a pu se faire écho, en particulier les nombreux rassemblements, ont permis d’entourer ces familles d’une solidarité importante et consciente de l’enjeu. Ce combat a suscité une adhésion de plus en plus forte d’une partie de la population comme en a témoigné la commémoration du 22mai 2018 où pas moins de 3oo personnes sont venues sur les lieux inauguré sur place la Cour de l’esclave Romain, celui qui en 1848 battit le rappel de la révolution antiesclavagiste !

Fort de cette solidarité et de l’esprit de Romain, le comité et les familles ont arraché leur droit légitime et obtenu gain de cause.

Le projet d’expulsion a été abandonné. Même celui visant à reloger ailleurs ces familles n’a pas abouti. La société La Montagne a accepté que par le biais de la municipalité que ces familles deviennent propriétaire de la terre qu’elles occupent depuis nanni nannan !

C’est ainsi que le vendredi 29 novembre 2018, ces 6 familles étaient invitées à la mairie de Saint-Pierre afin de voir la signature de la convention qui devrait aboutir à leur obtenir un titre de propriété. Cette convention a été signée par le Sous-Préfet, le Maire de Saint Pierre, l’Avocat représentant ces familles. Seul Monsieur Pascal BARAT de la société d’exploitation agricole de la Montagne Pelée (EAMP) était absent ayant signé le document auparavant. Dommage pour lui car il aurait pu lire dans les yeux de ces membres des six familles la dignité et la fierté d’avoir gagné ce combat.

Il s’agit à l’échelle de la Martinique d’un évènement historique où des familles populaires ont vu leur droit d’occupant légitime être reconnu. Dans notre pays où la question de la propriété de la terre reste au centre d’une inégalité structurelle, cet évènement est important. Ce combat démontre aussi qu’une lutte populaire peut être victorieuse si elle est unie, si les revendications sont justes et si elle est généreusement soutenue sans s’inscrire dans des petits calculs politiciens et électoraux.

On observera aussi qu’à l’occasion de cette régularisation, les familles auront la possibilité de rénover leur construction et pour trois d’entre elles de les reconstruire.

Il reste un point noir. La convention ne règle pas la situation d’autres familles se trouvant, sur une autre parcelle, dans la même situation d’occupants légitimes.

Le combat doit donc continuer. D’autant qu’il reste à être vigilant à ce que la convention prévoit soit réellement appliqué.

                         Loné épi respé pou fanmi Pékoul

 

 Comité de soutien aux Occupants Légitimes de Pécoul à Saint-Pierre

Gerry L’Etang présente « Fillette Lalo » à la Bibliothèque Schoelcher

$
0
0
Vendredi 7 décembre 2018

Gerry L’Etang présente « Fillette Lalo » à la Bibliothèque Schoelcher

Gerry L’Etang présente « Fillette Lalo » à la Bibliothèque Schoelcher

Cette rencontre autour de l’ouvrage de Gerry L’Etang (Martinique) et Dominique Batraville (Haïti) est organisée par la Collectivité Territoriale de Martinique de 18h30 à 21h30, vendredi 7 décembre.

Corinne Mencé-Caster :« Sommes-nous dans le roman? Oui sans doute si on tient que celui-ci a part au banquet de l’historique et du merveilleux, de l’épique et du quotidien, du grotesque et du tragique.

Je retiendrai – tout en vous invitant à lire ce beau texte dérangeant – qu’à la lecture de Fillette Lalo, on ne saurait oublier que tout homme, et en l’occurrence, toute femme, porte les stigmates d’une Bête que les travers de l’Histoire peuvent endormir ou réveiller. Dame Ernst, en ce sens, n’est pas hors de notre humanité. »

Mandibèlè :« Rakontay-la (la narration) sé dé matjè-a mété douvan zié-nou an, ka mennen anlo doulè, ka boulvèsé é ka rann malad. Sa ensipòtab. Men érezman, Jéri Létan ek Dominik Batravil sa matjé. Bel litérati pa lékriti ka rakonté bel bagay men lékriti ki sa fè viv sa ki pasé oben sa ki fet kisiswa di sa i ka palé. …..

…… Liv-taa sé an liv an mizi-an mizi ou ka vansé adan lekti-a, ou ka vini fouyaya (très curieux). Pas ou présé sav sa ka vini apré. An liv fok li atoutfos.» 

Charles-Henri Fargues : « «Fiyèt Lalo», c’est toute la misère du monde, c’est un chant de mort. D’une mort implacable et douloureuse. Alors, pour le lire, il faut tenir ce petit livre à bout de bras. Loin du corps. Comme dans un réflexe de protection car ses trente chapitres sont comme autant de coups de boutou sur la tête, comme autant de piqués de jambette dans le corps. Au foie, aux tripes, pas au cœur, surtout pas au cœur, évitez le cœur! Laissez-les vivre pour qu’ils crèvent à petit feu.

Ce feu des cigarettes écrasées dans l’œil des suppliciés. Ce feu des parties génitales brûlées à l’acide ou au tison. Car il faut faire mal, il faut faire souffrir, il faut avilir, et en laisser quelques-uns suffisamment vivants pour qu’ils racontent l’épouvantable, pour qu’ils répandent partout l’effroi de ces monstruosités ordinaires du régime de Papa Doc. »

« Fillette Lalo », de Gerry L’Etang et Dominique Batraville, ISBN 9782357204171, HC Editions, Paris, 80 p. 12,5 euros.

 

Image: 

Zistoir Tizan - Grandyab-La fèss an or - katriyèm boute

$
0
0

Zistoir Tizan - Grandyab-La fèss an or - katriyèm boute

Zistoir Tizan - Grandyab-La fèss an or - katriyèm boute

Tizan i rann ali kont son sèr Tizane la maryé avèk in dyab. Li sava di son sèr mé sète-la lé si tèlman orgéyèz, pou pa rokonète èl la tronpé, i ménas son pti frèr fé bate ali par son bofrèr. Mé Lo pti marmaye i kontant pa dsa, li désid alé rolans son sèr.
L’avé inn foi, pou inn bone foi, mésyé lo foi la manz son foi avèk in grinn-sèl.

Tout la zourné Tizane i brout mèm pou nétoiye lo gran mézon é Tizan i fé son méyèr posib pou ède son sèr. Si tèlman sète-la i fini par rogrète lo bandaz li la fé avèk son pti frèr. Sète la lé malin, li konpran son sèr l’apré shanj zimèr é li rolans son kozman lo matin. Li di :
« Ma sèr, ma sèr, moin la di aou in n’afèr gran matin é ou la ménas fé tap amoin par bofrèr. Moin la mète aou solman an gard pars ou lé riskab mète out vi an danzé konm la myène galman.
- lo sèr i arkomans kriyé. El i di : « Ou i vé mi rakont out mansonjri mon mari ? Si mi fé sa, mi prévien aou ou va gingn malèr »... Mé Tizan i di sinploman :
« Ma sèr, alon fé in n’afèr, si sak mi di lé pa vré mi artourn nout mézon mé si lé vré aou de oir. Mi sava trèss in kord. M’amar sa avèk out gro doi d’pyé é kan lo bann Dyab v’arivé-si zot i ariv-mi ral dési pou fé lèv aou. ». La sèr i di oui é oila koman lé shoz la spassé.
Kan Tizane la fine gingn somèye, garson Grandyab i lèv épi li rouv la port ti dousman. Dé z’ot dyab i rant dan lo kaz é zot i sava koté l’androi d’li Tizane i dor. Zot i aprosh, i aprosh é Tizan i avèye, li dor pa. In kou sèk li ral lo fisèl ; lo sokous i fé lèv son sèr. Sète-la i oi lo bann dyab apré dans otour d’lo li apré di :
« Lé gra, la pankor gra, domin sar gra é nou va manz ali ! »
Kriké ! Kraké ! Kriké mésyé ! Kraké madam !

Tizane sé d’mète a kriyé, bann dyab loumaye. Solman lo mari i rèss la é li di : « Mon épouz, mon épouz, kosa l’ariv aou pou kriyé, ou la fé in mové rèv, sansa kosa ? ». Tizane i di : « arien ! arien ! la pa riv arien é èl i fé sanblan dormi. »
Landomin garson Grandyab i sava travaye é Tizane avèk Tizan lé tousèl dan la kaz. Lo sèr i dmann son frèr kosa i fo fé pars èl la bien konpri bann dyab-la i sava manz aèl épi son frèr aprésa.
Tizan i di : « Ma sèr, lèss amoin kalkilé. Dopi komansman mi koné ou la pa maryé avèk in moun é ou la maryé avèk in dyab. Lèss m’a rofléshi pou trouv in bon tik-tak pou not dé ! »
Koton Mayi i koul ! Rosh i flote ! L’avé inn foi pou inn bone foi mésyé lo foi la manz son foi èk in grinnsèl !
(Katriyèm bout la fini, sinkyèm i tard pa arivé – ziska samdi proshin)

A La Réunion, les Gilets Jaunes réclament “l’abolition de la franc-maçonnerie”

$
0
0

A La Réunion, les Gilets Jaunes réclament “l’abolition de la franc-maçonnerie”

A La Réunion, les Gilets Jaunes réclament “l’abolition de la franc-maçonnerie”

Le site réunionnais clicanoo.re, signale qu’une Coordination de Gilets Jaunes de l’île a présenté un « cahier de doléances » sur base d’une consultation des gilets jaunes locaux. Heureuse surprise qui prouve un éveil des consciences, les Gilets Jaunes de La Réunion réclament “l’abolition la franc-maçonnerie et de ses réseaux d’influence”

(…) Chez les « gilets », il est temps d’en finir avec “le clientélisme et la titularisation de complaisance dans la fonction publique”. Pour certains, l’épuration politique doit passer par la suppression du Sénat et Conseil Constitutionnel, par la prise en compte du vote blanc. Et tant qu’à faire par “l’abolition la franc-maçonnerie et de ses réseaux d’influence”. (…)

Les forces occultes peuvent commencer à trembler : les voilà identifiées comme nocives jusque dans les couches populaires.

Poutji nou té ké fè tan batjé adan larel-tala ?

$
0
0

Poutji nou té ké fè tan batjé adan larel-tala ?

Poutji nou té ké fè tan batjé adan larel-tala ?

  Si Neg ka viv an Fwans pa batjé adan zafè "Jilé jòn" la, poutji, nou, Matinitjé, nou té ké blijé suiv mouvman -ankon an bann mouton tèbèdjè ? Anni gadé sé zimaj latélé a ! Sa ra kon zé kochon wè fidji an Neg oben ta an Arab adan sé manifestasion-an. 

  Sa fok sav ek pliziè sosiolog fwansé za las espitjé sa dépi pasé 10 lanné, ni 3 model moun an Fwans atjelman :

   . Ni sa ki anwo, lé gwotjap, lé chef lantoupriz, lé grangrek ek lé artis : yo ka viv nan bonmitan sé gran vil-la.

   . Ni sa ki anba, lé ouvriyé, faktè, chofè lotobis, enfimiez, mékanisien, ti komèsan kisasayésa... : yo ka viv nan sé piti vil-la ek soutou lakanpay.

   . Ni sa ki asou koté, pres andéwò, lé Neg, lé Arab, lé Rom kisasayésa... : yo ka viv adann banlié-a kivédi dé koté ki alantou sé gran vil-la.

   Sé "Jilé jòn" la sé moun dézienm katégori-a kivédi sa nou pé kriyé Ti Blan, Blan ki pa djè ni lanmoné nan poch-yo ek ki ka rédi Djab pa latjé pou rivé tjenbé jik nan bout chak mwa.

   Sé moun-tala pli rasis kont Neg épi Arab ankòki sé gwotjap blan an. Dayè yo ka ripwoché sé gwotjap blan an otjipé twop di moun ka viv adan sé banlié-a. Sé poutji nou wè adan sé manifestasion "Jilé jòn" la, Ti Blan ki jouré dé fanm nègres ek ki djélé nan fidji-yo : "Retourne dans ton pays !". Sé poutji nou wè adan an lot ti vil, an krey "Jilé jòn" ki jiré manman an fanm mizilman ek ki raché vwel-la ki té ka maré chivé'y la. San menm palé di plodari kont makoumè ek zanmiyez ki sé manifestan-an ka tjenbé san menm séré !

   Kidonk ki zafè fok Matinitjé batjé adan mouvman-tala ? Ay fè an lous...

Drapo … vié dra !

$
0
0
Kréyolad 745

Drapo … vié dra !

Jid
Drapo … vié dra !

An nim ek an drapo pou Matinik, sé sa la CTM vréyé douvan dan an tiraj.

Drapo

Kon tout bagay ka fet, ni sa ki kontan kon an bosi kontel sa ki djoubaké kont drapo kat sèpan-an. Mé ni anlo éti pa kontan tou. Pas yo ja diskalifié douvan douvan drapo wouj, vè, nwè-a.

Lim

Sa ka fè mwen pli lapenn-an sé ki an chanté kon Eia Matinik ja diskalifié tou pas règlèman-an ka mandé an bagay inédi. Kivédi an bagay éti pa té ka ekzisté avan tiraj-la, kidonk fok ou kréyé’y. Asiré défen Joj Devaswàn ki té anvi chanté-tala vini an nim ba Matinik, ped tout chans-li.

Es bagay-tala pé ké mété plis ladjè olié i mété lapé?

Sé prézidan-an ké chwézi an finaldikont. Es I pé ké définitivman réglé, (kom sé périod nwel) an ti-kochon i ka nouri épi an boug éti té mè pa koté Sentàn?

Antouléka, nou ni ki an mwa pou désidé sa ké drapo Matinik ek ki lim yo ké jwé dan konpétision ispò.

Es lim-tala pé ké tro si?

Es olié i sévi pou asézonnen, i pé ké sèvi pou asazinen?

Es tjè-nou ké blendé oben es i ké senyen?

Ni moun ki jik di nou pa bizwen ni drapo, ni lim pas nou pa fransé. Kidonk nou ja ni drapo blé, blan, wouj ek La Marséyez, sa nou bizwen!

Antouléka mi nou douvan an trablati. Es nou pé fè zafè-nou nou menm, oben es nou pa bizwen anlot fè’y ba nou?

Poulemoman, ou sé di sel bagay nou sa fè sé palé, badjolé, kritiké. Sa vrè si sé pa sa mwen menm ka fè la-a.

Es avan tousa, an transpò san retrè, ni lagrev pa té ké méyè?

Olié an bel drapo nef ou sé di ké vlopé nou adan an vié ….dra!

Jid

* * *

Vignette François Gabourg


l'Ajenda Matinik 2019

$
0
0

l'Ajenda Matinik 2019

l'Ajenda Matinik 2019

Il s'agit d'un agenda basée sur l'année civile, avec une semaine par double page. Il propose un mémo et un lexique pour accompagner le lecteur qui ne maîtrise pas encore le créole, quelque soit son niveau. 

Mais c'est surtout un ouvrage culturel, avec des textes, des proverbes, etc.

Ce nouveau concept est créé par l'entreprise PINDJÒKÒ, qui est à l'origine de ce véritable outil de valorisation de la culture martiniquaise, en collaboration étroite avec Mme Mavinga Michaëlle et M. Lecurieux-Lafayette Laurent, spécialistes du créole martiniquais.

Ci-dessous le lien pour commander l'Ajenda Matinik 2019 :

http://bit.ly/ajendamatinik2019

Le droit à la langue maternelle : retour sur les langues d’enseignement en Haïti

$
0
0

Le droit à la langue maternelle : retour sur les langues d’enseignement en Haïti

Robert Berrouët-Oriol
Le droit à la langue maternelle : retour sur les langues d’enseignement en Haïti

Publié dans Le National du 5 décembre 2018, l’article «À quand une réforme du système éducatif en Haïti?» donne la parole à des enseignants et spécialistes de l’éducation qui réclament une fois de plus la réforme du système d’enseignement en Haïti.

Les éléments de diagnostic consignés dans cet article sont éclairants mais ne sont pas nouveaux. Ils ont déjà été étayés dans plusieurs études approfondies, notamment par l’ample analyse du GTEF (Groupe de travail sur l’éducation et la formation, 2009-2010) contenue dans le document intitulé «Façonnons l’avenir» de mars 2009 (voir aussi «Les 33 recommandations du GTEF» et son rapport synthèse «Pour un pacte national pour l’éducation en Haïti» d’août 2010).

L’un des mérites de l’article «À quand une réforme du système éducatif en Haïti?» consiste à mettre en lumière les préoccupations linguistiques de nombre d’enseignants aujourd’hui en Haïti. Ainsi, «Selon Charlot Jean Baptiste, normalien, la première problématique [de] l’enseignement en Haïti, c’est la langue [d’enseignement] choisie. Il estime que l’apprentissage des élèves serait plus facile si les cours se dispensaient en créole. «Près de 90 % des écoliers sont élevés dans des familles où leurs parents parlent créole. C’est leur langue maternelle. D’autant que le créole est une langue officielle. Je crois que le créole serait plus bénéfique à l’apprentissage» fait savoir le professeur de philosophie, qui affirme être dans une lutte pour l’officialisation de la langue créole comme langue d’enseignement.» 

Juste en son principe, le plaidoyer du normalien Charlot Jean Baptiste pour «l’officialisation de la langue créole comme langue d’enseignement» rejoint celui de nombreux enseignants haïtiens ainsi que celui de l’Unesco qui plaide depuis les années 1950 pour que l’enseignement se fasse dans la langue maternelle des apprenants. «Le meilleur véhicule de l’enseignement est la langue maternelle de l’élève» soutenaient les experts de l'UNESCO, dès les années 1950» La langue maternelle à l'école, c'est crucial», Courrier de l'UNESCO, n.d.). Pareille évidence ne mobilise pas encore les décideurs du ministère de l’Éducation et encore moins à l’échelle de l’Exécutif: au jour d’aujourd’hui, l’État haïtien, très peu préoccupé par la problématique linguistique au pays, n’a toujours pas élaboré de politique linguistique éducative découlant d’un énoncé de politique linguistique nationale qui se fait toujours attendre. L’enjeu est pourtant de première importance lorsque l’on prend en compte le nombre d’élèves répartis dans les écoles du pays. Selon l’Unicef «Le système éducatif haïtien  accueille 2 691 759 élèves dans 15 682 écoles. Alors que le secteur public reçoit 20% des élèves (538 963) dans 9% des écoles (1 420 écoles publiques), le secteur non public accueille 80% des élèves (2 152 796) dans 91% des écoles (14 262 écoles non publiques)» [Unicef, «L’éducation fondamentale pour tous», n.d.]. Le plaidoyer de Charlot Jean Baptiste pour «l’officialisation de la langue créole comme langue d’enseignement» pose donc une urgente demande d’équité au plan jurilinguistique: depuis le mitan des années 1960, la majorité des élèves inscrits dans le système éducatif haïtien est de langue maternelle créole et la réforme Bernard de 1979 avait promu le créole au titre de langue d’enseignement et langue enseignée. Aucun bilan exhaustif de cette réforme produit par une institution nationale n’est disponible jusqu’à présent, et l’on assiste depuis fort longtemps à la superposition de plusieurs «plans» et «réformes» dans le champ éducatif en Haïti. Il y a lieu de rappeler, une fois de plus, que dans le secteur éducatif nous n’en sommes pas au premier «plan» ni à la première «réforme»: le pays a connu le PNEF (Plan national d’éducation et de formation, 1997) ; la SNA-EPT (Stratégie nationale d’action/Éducation pour tous, 2008); le GTEF (Groupe de travail sur l’éducation et la formation, 2009- 2010) et le Plan opérationnel 2010- 2015. Le bilan méthodique de ces différents «plans » reste à faire…

Le plaidoyer de Charlot Jean Baptiste pour «l’officialisation de la langue créole comme langue d’enseignement» pose dès lors, il faut encore le souligner, une réelle demande d’équité au plan jurilinguistique: «le droit à la langue» --aux deux langues du patrimoine linguistique haïtien-- ainsi que «le droit à la langue maternelle» créole figurent dans les perspectives élaborées par le GTEF en 2010. Ainsi, parmi les 33 recommandations du GTEF qui n’ont pas été mises en application depuis 2010 figure la «Recommandation no 5»: elle propose de «Privilégier le créole comme langue d’apprentissage dans les deux premiers cycles de l’École fondamentale et [de] rendre l’écolier fonctionnel dans les deux langues officielles du pays dès la fin du deuxième cycle fondamental.» On notera bien qu’il s’agit d’une recommandation et non pas d’une obligation aux effets mesurables inscrite dans un énoncé de politique linguistique éducative.

À bien prendre la mesure que «l’officialisation de la langue créole comme langue d’enseignement» est juste en son principe, il faut préciser que pareille officialisation figure timidement et de manière diffuse dans le «Plan décennal d’éducation et de formation 2018-2028» du ministère de l’Éducation daté d’octobre 2018. En l’absence d’une véritable politique linguistique éducative, les concepteurs de ce «Plan décennal…» ont effectué une pâle mise à jour de certaines orientations de la réforme Bernard de 1979. Au plan linguistique, ce «Plan décennal…» consigne très chichement, on l’a noté, les «Orientations stratégiques» du ministère de l’Éducation nationale: «En résumé, au cours des dix années du plan décennal (2018-2028), de nombreuses actions seront entreprises pour (…) notamment «Renforcer le statut du créole en tant que langue d’enseignement et langue enseignée dans le processus enseignement/apprentissage à tous les niveaux du système éducatif haïtien» («Plan décennal…» p. 28). 

En l’absence d’une véritable politique linguistique éducative, nous sommes en présence d’une déclaration d’intention selon laquelle «(…) de nombreuses actions seront entreprises (…)»: l’on ne sait lesquelles et l’on ne sait pas non plus selon quelles modalités ces « nombreuses actions» seront mises en œuvre au plan linguistique. En clair, «l’officialisation de la langue créole comme langue d’enseignement», juste en son principe, ne saurait constituer l’essentiel d’une véritable politique linguistique éducative. Celle-ci doit, entre autres, prendre en compte la réalité de notre patrimoine linguistique bilingue créole français et fixer le cadre didactique/méthodologique de l’apprentissage de nos deux langues officielles.

En dépit de ses grandes lacunes théoriques et programmatiques, le «Plan décennal d’éducation et de formation 2018-2028» n’est pas muet quant à l’apprentissage de nos deux langues officielles. En  ce qui a trait à l’aménagement du créole et du français dans le système éducatif national, le «Plan décennal…» consigne que «Dans le prolongement de la Réforme Bernard, le créole sera obligatoire et utilisé comme langue d’enseignement au 1e cycle du fondamental et langue enseignée à tous les niveaux du système éducatif haïtien. Le français, en tant que langue seconde, sera introduit comme langue enseignée dès la 1èreannée fondamentale dans sa forme orale et progressivement sous toutes ses formes dans les autres années suivant la progression définie dans les programmes d’études développés, et utilisé comme langue d’enseignement dès le 2e cycle fondamental.» («Plan décennal…» p. 26).

S’il faut objectivement saluer une avancée explicite devant être inscrite dans un futur énoncé de politique linguistique éducative --«(…) le créole sera obligatoire et utilisé comme langue d’enseignement au 1e cycle du fondamental et langue enseignée à tous les niveaux du système éducatif haïtien»--, il faut également prendre toute la mesure que le «Plan décennal…» ne définit pas une politique linguistique éducative appelée à être inscrite dans une loi d’application à l’échelle nationale. Le «Plan décennal…» n’ayant pas force de loi, le caractère obligatoire de l’utilisation du créole «à tous les niveaux du système éducatif haïtien» semble déjà compromis en amont car aucun mécanisme d’application/régulation et de vérification de l’obligation n’a été prévu.

Ce qu’il importe ici de bien saisir, c’est que les déclarations d’intention du ministère de l’Éducation, ainsi que «l’officialisation de la langue créole comme langue d’enseignement», même inscrites dans un «Plan», ne garantissent pas l’effectivité du droit à la langue maternelle créole dans le système éducatif national. Nous l’avons évoqué dans notre article paru le 31 octobre 2018 au National, «Un «Plan décennal d’éducation et de formation 2018 – 2028» en Haïti dénué d’une véritable politique linguistique éducative». La réalité est que, d’une part, le ministère de l’Éducation ne contrôle qu’environ 20% du système éducatif national et que, d’autre part, l’emploi effectif du créole dans les écoles haïtiennes est mal connu: aucune institution nationale n’a jusqu’ici publié d’étude démolinguistique portant sur l’emploi des langues officielles dans le système éducatif à l’échelle du pays tout entier. Pour l’ensemble des intervenants du secteur de l’éducation, la compréhension de la configuration démolinguistique du système éducatif demeure donc subjective et parcellaire. On peut toutefois se référer à deux études sectorielles fort éclairantes : d’abord celle du linguiste Renauld Govain, «L’état des lieux du créole dans les établissements scolaires en Haïti» publiée en 2014 ; ensuite celle du linguiste Benjamin Hebblethwaite et du philosophe Michel Weber, «Le problème de l’usage scolaire d’une langue qui n’est pas parlée à la maison: le créole haïtien et la langue française dans l’enseignement haïtien» datée de 2012. En dépit de leur grande qualité analytique, ces deux études n’abordent pas la question de l’emploi du créole dans le système éducatif national sous l’angle des droits linguistiques en Haïti.

Les droits linguistiques font partie du grand ensemble des droits humains fondamentaux en Haïti. Nous l’avons amplement exposé dans notre article paru au National le 11 octobre 2017, «Droits linguistiques et droits humains fondamentaux en Haïti : une même perspective historique». Dans le dispositif des droits linguistiques, le droit à la langue maternelle créole est un droit central et doit être situé au cœur de l’entreprise d’aménagement simultané de nos deux langues officielles. Proclamer «l’officialisation» du créole dans le système éducatif national ou poser simplement, de manière déclarative, qu’il sera d’emploi obligatoire ne suffit donc pas à l’expression d’une véritable politique linguistique éducative. L’État haïtien a l’obligation d’élaborer et de mettre en œuvre sa politique linguistique éducative qui doit être préparée dans la concertation avec les enseignants. Cette politique linguistique éducative devra consigner le cadre didactique et méthodologique de la généralisation de l’emploi obligatoire du créole dans le système éducatif national. Elle devra également fixer le cap de la certification des professeurs de créole et prévoir la mise à contribution de certaines institutions nationales (Faculté de linguistique, École normale supérieure, etc.) dans la formation de ces enseignants car il est illusoire de penser que tout enseignant bilingue créole-français est à priori qualifié pour enseigner le créole. La généralisation de l’emploi obligatoire du créole dans le système éducatif national –issue d’un énoncé de politique linguistique éducative basée sur les droits linguistiques--, doit être rigoureusement pensée en amont, planifiée et mise en œuvre avec à la clé une solide infrastructure didactique. Car en définitive, en Haïti, «Il faut une gouvernance linguistique forte et inventive, comportant l’exigence de la mise en œuvre effective et mesurable des droits linguistiques de tous les citoyens.» (Michaëlle Jean: Table-ronde «Les langues créoles pour dire le monde d’aujourd’hui», Paris, 7 novembre 2018)

Communiqué mobilisation lycéenne du SNUEP-FSU

LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA CFTU Monsieur Alain ALFRED

$
0
0

LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA CFTU Monsieur Alain ALFRED

Asso de défense des Usagers de Transports de Martinique
LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA CFTU   Monsieur Alain ALFRED

Par un accord signé le 20 janvier 2012 entre la Cacem et la CFTU qui prévoit que la CFTU bénéficie d’une délégation de service public (DSP), or à ce jour, elle est dans l’incapacité d’honorer son contrat.

Lien de téléchargement: 

400-room Hyatt branded hotel coming to Saint Lucia

$
0
0

400-room Hyatt branded hotel coming to Saint Lucia

400-room Hyatt branded hotel coming to Saint Lucia

Prime Minister Allen Chastanet has announced that a major new hotel project is coming to Saint Lucia.

The 400-room Hyatt-branded hotel will be located in Choc.

Invest Saint Lucia has completed transactions with a Barbados-based firm to buy the land for the project.

Choc Beach is located in northwestern Saint Lucia, north of the capital, Castries.

Addressing the Saint Lucia Chamber of Commerce recently Chastanent said the new hotel will be a mix of European plan and all-inclusive options, according to the Prime Minister.

Construction on the new Hyatt project is slated to begin in the second half of next year, according to a government statement.

L’île Maurice aban­donne le pétrole pour produire son élec­tri­cité avec de la canne à sucre

$
0
0

L’île Maurice aban­donne le pétrole pour produire son élec­tri­cité avec de la canne à sucre

L’île Maurice aban­donne le pétrole pour produire son élec­tri­cité avec de la canne à sucre

Histo­rique­ment dépen­dante de l’im­por­ta­tion de pétrole pour produire de l’élec­tri­cité, l’île Maurice est en proie à un tour­nant, en se disso­ciant douce­ment des combus­tibles fossiles, rappor­tait Phys.org le 9 décembre. Pour produire son élec­tri­cité, l’île se tourne vers sa prin­ci­pale culture : la canne à sucre.

En effet, les rési­dus de tiges de canne à sucre broyés – appe­lés bagasse –  sont brûlés pour aider à alimen­ter l’île et donc réduire sa dépen­dance au char­bon et au pétrole. Sur l’île, envi­ron 60 % de l’élec­tri­cité est géné­rée par quatre socié­tés sucrières, chacune exploi­tant sa propre centrale ther­mique. Les tiges de canne sont broyées pour en extraire le jus pour la produc­tion de sucre. Ensuite, elles sont trem­pées pour extraire les dernières goûtes de jus, puis chauf­fées pour sécher. Enfin, écra­sées et séchées, les tiges sont ache­mi­nées vers une centrale ther­mique où elles brûlent à 500°C, alimen­tant ainsi des turbines qui produisent de l’élec­tri­cité pour les usines et le réseau local. Pendant une partie de l’an­née, les usines fonc­tionnent au char­bon, puis passent à l’éner­gie produite par la canne à sucre lorsque la saison des récoltes s’an­nonce.

L’élec­tri­cité prove­nant de la canne à sucre recouvre désor­mais 14 % des besoins de l’île et, lorsqu’elle est combi­née à d’autres sources d’éner­gie renou­ve­lables (solaire, éolien, hydro­élec­tri­cité), elle four­nit près du quart de la consom­ma­tion éner­gé­tique quoti­dienne de l’île. L’objec­tif du gouver­ne­ment mauri­cien est de faire gonfler se chiffre à 35 % d’ici 2025. « Les produc­teurs indé­pen­dants du secteur du sucre conti­nue­ront à four­nir la plus grande part d’élec­tri­cité renou­ve­lable issue de la bagasse », a déclaré le vice-Premier ministre mauri­cien, égale­ment ministre de l’Éner­gie, Ivan Collen­da­vel­loo.

Malheu­reu­se­ment, depuis la suppres­sion des quotas par l’Union Euro­péenne en 2017, la produc­tion de sucre a forte­ment augmenté au Brésil, en Thaï­lande et en Inde, faisant chuter le prix du sucre. « Un coup fatal pour l’in­dus­trie sucrière locale », a déclaré Jacque­line Sauzier, secré­taire géné­rale de la Chambre mauri­cienne de l’Agri­cul­ture. Le nombre de petits agri­cul­teurs est passé de 26 000 en 2010 à 13 000 en 2018. Pour Jacques D’Unien­ville, président de l’As­so­cia­tion des produc­teurs de sucre de l’île Maurice, « les petits pays devraient avoir des quotas en prio­rité car nous somme vulné­rables ». Et une tran­si­tion écolo­gique effi­cace est au prix de leur bonne santé écono­mique.

100 personnalités martiniquaises écrivent au président français pour l'inscription de la Montagne Pelée et des Pitons Carbet au Patrimoine de l'UNESCO

$
0
0

100 personnalités martiniquaises écrivent au président français pour l'inscription de la Montagne Pelée et des Pitons Carbet au Patrimoine de l'UNESCO

100 personnalités martiniquaises écrivent au président français pour l'inscription de la Montagne Pelée et des Pitons Carbet au Patrimoine de l'UNESCO

Le quotidien "LIBERATION" vient de publier la liste des 100 personnalités de tous les secteurs de la société (chefs d'entreprise, artistes, écrivains, sportifs etc.) qui ont adressé une lettre au président Emmanuel MACRON pour lui demander d'appuyer la demande de la Martinique d'inscription de la Montagne Pelée et des Pitons du Carbet au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce projet, porté par le Parc Naturel de la Martinique et son président Louis BOUTRIN, est en concurrence avec deux autres projets de l'Hexagone dont l'un, le Phare de l'estuaire de la Gironde, avait déjà été candidat par le passé.

   Parmi les personnalités en question, il y Patrick CHAMOISEAU (écrivain), Lucien JEAN-BAPTISTE (cinéaste), Harry ROSELMACK (journaliste), Nicolas ANELKA (sportif), Victor ANICET (plasticien) ou encore Thierry LAUZEA (chef d'entreprise)...

Image: 

Daniel Marie-Sainte explique l'imbroglio de la CFTU

$
0
0

Daniel Marie-Sainte explique l'imbroglio de la CFTU

Daniel Marie-Sainte explique l'imbroglio de la CFTU

   Le grand public a de plus en plus de mal à comprendre ce qui se passe dans les transports publics à Fort-de-France. Les grèves qui affectent sans cesse les employés de la CFTU et qui pénalisent en particulier ceux qui ne disposent pas de voiture pour se déplacer ("sé maléré-a" comme on dit en créole) mais aussi les commerçants du centre-ville, commencent à exaspérer la population.

   Certains mettent cela sur l'autorité organisatrice du transport à savoir MARTINIQUE-TRANSPORT (dont le président est Alfred MARIE-JEANNE) sans se rendre que c'est à la CFTU qu'a été attribué la délégation de service public, cela à une époque où c'est le PPM/EMN qui était au pouvoir, notamment à la CACEM.

   Le conseil exécutif Daniel MARIE-SAINTE explique de façon très claire, dans la vidéo ci-après, les tenants et aboutissants de cette affligeante situation...

Des salariés de la CFTU à Alfred MARIE-JEANNE : "Vié chaben ki ou yé !"

$
0
0

Des salariés de la CFTU à Alfred MARIE-JEANNE : "Vié chaben ki ou yé !"

Des salariés de la CFTU à Alfred MARIE-JEANNE : "Vié chaben ki ou yé !"

   Dans le feuilleton grotesque de la CFTU, qui dure depuis bientôt un mois, confit qui oppose ce délégataire de service public à ses salariés (chauffeurs de bus), on aura assisté à tout. Mais le pire a été atteint ce jour, lundi 17 décembre, lorsqu'un groupe de salariés a envahi une réunion de MARTINIQUE-TRANSPORT qui se tenait au siège de la CTM à Plateau-Roy.

   Motif : MARTINIQUE-TRANSPORT comptait mettre fin à la délégation de service public attribuée à la CFTU à l'époque où le PPM/EPMN était au pouvoir à l'ex-Région et à la CACEM. Or, MARTINIQUE-TRANSPORT n'y est pour rien dans ce conflit et les parties en présence (direction de la CFTU et salariés) et se trouve donc dans l'obligation de reprendre la main faute d'un accord prévisible entre les deux parties.

   On paye là des décennies de recrutement clientéliste de la part du PPM et le recours régulier à des "dogs" autrement dit à des nervis et à des macoutes lesquels ne sont pas avares d'insultes racistes...

Diplomatie: Haïti ferme son Ambassade au Bénin, la seule en Afrique

$
0
0

Diplomatie: Haïti ferme son Ambassade au Bénin, la seule en Afrique

Diplomatie: Haïti ferme son Ambassade au Bénin, la seule en Afrique

Haïti ne dispose plus d’Ambassade sur le continent africain. Celle du Bénin, la seule représentation diplomatique du pays dans cette région est « définitivement fermée ». L’information a été relayée par l’institution dans une note datée du 11 décembre 2018.

Il est précisé que « cette décision n’affectera en aucune façon les excellentes relations d’amitié, de solidarité et de coopération qui existent entre Haïti et le Bénin, deux pays frères unis par de solides liens historiques et culturels. »

« En attendant de nouvelles dispositions, les membres de la communauté haïtienne vivant au Bénin et ailleurs sur le continent africain voudront bien s’adresser au Consulat Général d’Haïti à Paris pour leur demande de documents consulaires », poursuit la note d’information en question.

Au rappel, le processus de fermeture de l’Ambassade d’Haïti au Bénin a été enclenché depuis 2016. Dès lors, il a été prévu qu’il ne devrait pas durer plus de trois mois, selon l’ambassadeur Jean Especa, cité par le Nouvelliste.

Historiquement, cette fermeture n’est pas une grande première, puisqu’en 1963, François Duvalier a mis fin aux relations diplomatiques entre les deux pays. Cette décision a été occasionnée par le tournage d’un film, qui ridiculisait le règne des Duvalier et des tontons macoute, réalisé au Bénin.

Maryse rivé an péyi-la !

$
0
0

Maryse rivé an péyi-la !

Maryse rivé an péyi-la !

    Yè swa, on paket Gwadloupéyen té vin akéyi Maryse CONDE an aéwopò la apré i té rèsèvwa Pri Nobel altènatif litérati kè yo ba'y an Sied. Nou tout ka sonjé ki jan, ni pliziè lanné dè sa, makez-la té pati dè péyi a'y davwa i té di moun pa té ka konpwann li ni lévé'y di gad.

    Enben, kou-lasa, Maryse CONDE vwè ki jan moun Gwadloup enmé'y é fiè dè li, fiè dè tout liv i maké é fiè dè Pri Nobel la i érisi trapé la. Sé moun-la té fè on chanté ka imité kantitk Nwel é yo chanté'y aso menm ritm sé chanté Nwel la :

    "Maryse rivé an péyi-la !"

   Sé Ghislaine NANGA, on madanm ka woulé adan sektè kiltirel Gwadloup, ki té lansé lidé-la dè vin akéyi CONDE an awéopò-la é nou pé di ki pep-la réponn a appel a'y magré sitiasion ékonomik ek sosial péyi-a pa djè bon. Dayè, sé menm jou-lasa lajistis fwansé té ka jijé Elie DOMOTA, met-a-manyok  a CGTG é LKP.

   Antouka, WOULOOOOO ba Maryse !...

Le maloya au patrimoine mondial de l’humanité. Enjeux culturels, politiques et éthiques d’une labellisation

$
0
0

Le maloya au patrimoine mondial de l’humanité. Enjeux culturels, politiques et éthiques d’une labellisation

Le maloya au patrimoine mondial de l’humanité. Enjeux culturels, politiques et éthiques d’une labellisation

En octobre 2009, le maloya a été inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. Localement, cette labellisation entre dans la continuité de luttes culturelles et politiques qui ont marqué le champ musical réunionnais depuis une quarantaine d’années. Participant à son changement de statut et à son « emblématisation », la mise en valeur du maloya par l’UNESCO a révélé, parfois violemment, un débat d’ordre culturel et politique sur l’identité collective réunionnaise. Ce débat questionne directement le cadre conceptuel et les principes éthiques de la Convention pour la sauvegarde du PCI de l’UNESCO. Au terme d’une présentation des enjeux et rapports de force qui ont émergé suite à l’annonce de l’inscription du maloya au PCI, l’auteur s’interroge sur la position de l’expertise scientifique et institutionnelle dans ces processus de labellisation.

Lien de téléchargement: 
Viewing all 2335 articles
Browse latest View live