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ATELIER LIRE / ECRIRE LE CREOLE MARTINIQUAIS 2018-2019


VOKABEE

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VOKABEE

VOKABEE

Application d'intelligense artificielle pour l'aprentissage de l'anglais en ligne

Le 20 mardi 2018, le Mauricien Camil Torabully lance l'application VOKABEE sur KICKSTARTER, la plateforme américaine pour le financement participatif.

VOKABEE est une application d'intelligence artificielle pour apprendre l’anglais en ligne.

Ce projet est coordonné avec GENUS, une organisation caritative destinée à des enfants défavorisés pour contribuer à leurs études.

Pour en savoir plus sur VOKABEE et ses objectifs, voici 2 liens:

  1. Le lien de la campagne de crowdfunding de Kickstarter qui débute en ce mardi 20 novembre 2018: https://www.kickstarter.com/projects/516314565/vokabee-app-learn-new-words-with-ai/?ref=Fundedtoday&utm_medium=referral&utm_source=9e.fnd.to
     
  2. Ce lien explique en français tout ce travail qui prouve que derrière un écran, il y a du cœur et de l’esprit:
    https://www.lemauricien.com/article/apprendre-langlais-pendant-que-vous-surfez/

 

Merci de partager et de participer à l'opération, de la relayer sur tes pages et contacts, avec l’idée de faire du temps à l'écran le temps d’apprentissage pour enfants et adultes.

Image: 

Montagne d'Or : comment l'Etat cherche à passer en force

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Montagne d'Or : comment l'Etat cherche à passer en force

Montagne d'Or : comment l'Etat cherche à passer en force

Dans un courrier adressé à la ministre des Outre-mer, qu'Actu-Environnement s'est procuré, le préfet de Guyane expliquait sa stratégie pour faire aboutir le projet de mine. Une manoeuvre engagée alors que le débat public n'était pas achevé.

La Guyane est-elle une zone de non-droit en matière de participation du public aux décisions ayant une incidence sur l'environnement ? Fin octobre, Total a reçu le feu vert du préfet pour procéder à des forages d'hydrocarbures au large de la région ultramarine, suscitant une réaction courroucée de la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) Chantal Jouanno. "L'autorisation a été délivrée à Total sans respect du droit de la participation, puisque nous, CNDP, aurions dû être saisis du dossier", avait réagi l'ancienne secrétaire d'Etat.

Quelques mois plus tôt, le même préfet, Patrice Faure, adressait un courrier à la ministre des Outre-mer Annick Girardin déplorant la mauvaise tournure du débat public sur le projet controversé de la Montagne d'Or. Il lui présentait sa stratégie pour "porter (...) les demandes de la profession minière" en vue de voir aboutir ce projet de mine d'or industrielle, qui prévoit l'extraction de 85 tonnes du métal précieux sur douze ans. Le document, que s'est procuré Actu-Environnement, est daté du 16 mai alors que le débat public était en cours et n'allait s'achever que deux mois plus tard, le 7 juillet.

"Porter les demandes de la profession minière"

Dans son courrier, le préfet regrette que les réunions et ateliers, qui ont déjà eu lieu, aient soulevé "beaucoup d'effervescence" de la part des opposants au projet, en particulier les membres du collectif Or de question "qui ont laissé peu de place aux débats". Et ce, alors que le projet porte sur une mine "conçue comme un projet de territoire au bénéfice de ses habitants et prenant en compte le contexte socio-économique (...) avec la création de plus de 3.500 emplois".

Le représentant de l'Etat dans la région reconnaît toutefois "quelques" problématiques de fond délaissées par le porteur de projet : vision globale du projet, approvisionnement et transport de matières dangereuses, justification d'une mine à ciel ouvert, utilisation du cyanure, conception des parcs à résidus, procédés pour traiter le drainage acide, moyens de production d'énergie....

Cette première phase du débat public laissant augurer "des difficultés certaines quant à la suite de l'instruction de ce dossier", le représentant de l'Etat présente sa stratégie à la ministre pour faire évoluer la réglementation dans un sens favorable au projet. Dans cet exercice étonnant tant sur le fond que sur la forme, le préfet indique au gouvernement comment il envisage d'utiliser "le vecteur du futur décret en Conseil d'Etat approuvant la révision du schéma départemental d'orientation minière" pour "porter à nouveau les demandes de la profession minière".

Engagements partiellement tenus

Un premier décret publié un mois avant le courrier en cause avait déjà allégé les règles applicables à l'évaluation environnementale en Guyane. Ce texte a modifié les seuils d'examen au cas par cas par l'autorité environnementale. Une autorité environnementale qui n'est autre que... le préfet de région, en attendant que le gouvernement publie le texte mettant fin à cette irrégularité constatée par le Conseil d'Etat. Mais ce premier décret n'a que partiellement tenu "les engagements du plan d'urgence Guyane (…) issus des accords interprofessionnels miniers", déplore le préfet Patrice Faure.

En effet, suite à une mobilisation des opposants au projet, le gouvernement avait revu à la baisse les assouplissements envisagés à l'origine. Le décret a assoupli la réglementation en ce qui concerne les voies de desserte des forêts domaniales, les travaux de défrichement et les travaux de recherche effectués sur des terrains humides. Mais, concernant ces derniers, l'exécutif n'était pas allé au bout de l'assouplissement et y avait renoncé pour les projets de canalisation de cours d'eau. Or, dans son courrier, les modifications réglementaires envisagées par le préfet Faure visent "les deux rubriques traitant de la recherche en milieu humide et de la dérivation des cours d'eau". Les deux points sur lesquels la simplification n'avait pu aboutir.

"La mine responsable est un oxymore"

Depuis l'envoi de ce courrier, plusieurs événements sont intervenus. Le lancement en juillet d'une mission sur les enjeux socio-économiques et environnementaux des grands projets miniers en Guyane, l'arrivée le 4 septembre de François de Rugyà la tête du ministère de la Transition écologique, annonçant une remise à plat du projet, et la présentation des conclusions du débat public par la CNDP trois jours après.

Cette dernière a relevé que le débat avait "cristallisé les fractures de la société guyanaise", mais aussi que les acteurs privés "méconnaissaient encore les principes du débat public". La commission particulière en charge de ce débat a demandé en particulier au maître d'ouvrage, dans l'hypothèse où il déciderait de poursuivre son projet, d'être précis et complet sur les mesures à prendre en matière de gestion des risques. "Cela valant également pour les services de l'Etat", indiquait la commission.

En réponse aux conclusions de la CNDP, la Compagnie minière Montagne d'Or a annoncé vendredi 16 novembre sa volonté de poursuivre le projet "dans ses caractéristiques techniques essentielles présentées au public" tout en s'engageant à "faire évoluer son projet en y apportant des modifications d'ampleur". Parmi ces modifications, le maître d'ouvrage mentionne une production d'énergie sur site en priorisant les énergies renouvelables, la sécurisation du transport et de la gestion du cyanure, la destruction de cette substances dangereuse avant que les résidus ne quittent l'usine ou encore la réduction du transport d'explosifs sur le réseau routier. Des éléments censés répondre aux recommandations de la CNDP mais aussi à celles formulées par le préfet dans son courrier.

Alors que le gouvernement et la préfecture restent silencieux sur ces annonces, aucune information nouvelle ne filtre non plus sur le projet de modification du schéma d'orientation minière évoqué par Patrice Faure. Pour le collectif Or de question, accompagné de trois autres ONG, les annonces du maître d'ouvrage ne constituent que des "ajustements superficiels du projet" et réclament son abandon définitif. “La mine responsable est un mirage, un oxymore. Une mine responsable, ça n'existe pas ! ”, dénonce Marine Calmet, juriste de l'association Nature Rights.

PATRIMOINE MONDIAL UNESCO : DEJA UNE QUARANTAIRE DE PERSONNALITES EN SOUTIEN AU BIEN MARTINIQUAIS

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PATRIMOINE MONDIAL UNESCO : DEJA UNE QUARANTAIRE DE PERSONNALITES EN SOUTIEN AU BIEN MARTINIQUAIS

PATRIMOINE MONDIAL UNESCO : DEJA UNE QUARANTAIRE DE PERSONNALITES EN SOUTIEN AU BIEN MARTINIQUAIS

Candidature de la Martinique au Patrimoine Mondial de l'UNESCO

DES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE

EN APPELENT au PRESIDENT MACRON

 

Vous êtes de plus en plus nombreux à soutenir la candidature de la Martinique pour l’inscription des « Volcans et forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord » au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

 

Notre territoire se distingue mondialement par sa géologie et sa biodiversité exceptionnelles. Il se distingue aussi par ses personnalités remarquables, artistes, artisans, sportifs, comédiens, cinéastes, journalistes, écrivains, chefs d’entreprise ... fiers de ce merveilleux pays qu’ils portent au fond de leur cœur et représentent avec honneur aux delà de nos frontières.

Déjà, plus d’une quarantaine de ces personnalités de la société civile appelle à Président de la République, à offrir à cette terre d’exception reconnue d’une valeur exceptionnelle, une meilleure visibilité à l’international ; Le 15 décembre 2018, le Chef de l’État doit retenir le Bien qui portera la candidature de la France à l’UNESCO. 

 

 

Déjà, plus d’une quarantaine de ces personnalités de la société civile appelle Emmanuel MacronÉlysée – Présidence de la République française, à offrir à cette terre d’exception reconnue d’une valeur exceptionnelle, une meilleure visibilité à l’international ; Le 15 décembre 2018, le Chef de l’État doit retenir le Bien qui portera la candidature de la France à l’UNESCO :

 

* Victor Anicet (Plasticien), 

* Paulo Assouvie (Animateur/Chanteur), 

* Jean-Michel Cabrimol - Compte Plein (Producteur/Artiste musicien/Chanteur), 

* Sully Cally (Artiste musicien /Chef d'entreprise culturelle), 

* Mario Canonge (Pianiste), 

* Hector Charpentier (Plasticien), 

* Tony Chasseur (Chanteur), 

* Bertrand CLERC (Chef d'entreprise Chanflor), 

* Raphael Confiant Ecrivain, universitaire), 

* Guy Deslauriers (Réalisateur/Producteur), 

* Frantz Ebadere (gérant de Green Technologie), 

* Jeremy Edouard (Directeur d'antenne de radio), 

* Morgane Edvige Miss Martinique 2015 pour Miss France

* Elizé Alexandra (Directrice Cinéma Madiana), 

* Gerard Janvion (Footballeur international ),

* Lucien Jean Baptiste Officiel (Réalisateur/Producteur), 

* Simon Jean-Joseph (Double champion d'Europe des rallyes / Champion de France / Chef d'entreprise), 

* Fabrice JEANNET (escrimeur Champion du Monde)

* Kali (Producteur/Artiste musicien/Chanteur), 

* Thierry Lauzéa (Artisan chocolatier), 

* Flyy Lerandy (Animateur), 

* Jean-Philippe Ludon (Journaliste), 

* Mamadou Kelly (Entrepreneur Start-up), 

* Sonia Marc La Sosso (Artiste/chorégraphe des arts patrimoniaux), 

* Dominique MASSOL (Président de l'association Mi Mes Manmay Matinik (AM4) - musiques et danses traditionnelles), 

* Corinne Mencé-Caster (Présidente honoraire de l'Université des Antilles /Professeure des Universités à Sorbonne / Écrivain / Essayiste), 

* Pierre-Michel MERGIRIE (Président du Comité Territorial Olympique et Sportif de Martinique)

* Christophe Mert (Plasticien), 

* Max Moriniere (Athlète / Champion du monde), 

* Claudine NEISSON (Chef d'entreprise, Rhum Neisson Officiel), 

* Louis-Félix OZIER-LAFONTAINE (Sociologue), 

* Samuel Pereau (Président de la Ligue de Football Martinique), 

* José Pierre-fanfan (Footballeur / Champion de France), 

* Max Telephe (Artiste musicien/Chanteur), 

* Marie-Louise VENTURA (Présidente Club "unesco" Séjours Family de Martinique / Représentante régionale des Antilles de la Fédération Française pour l'UNESCO), 

* Georges Vestris (Basketteur international), 

* Victor O (Artiste musicien/chanteur), 

* Louis Philippe Vigilant (Chef cuisinier), 

* Jean-Rémy VILLAGEOIS (Chef de projet Queen Mary 2), 

* France ZOBDA (Actrice/Productrice) 

soutiennent la candidature de la Martinique au Patrimoine Mondial. 

 

ET VOUS ? 

 

POUR SOUTENIR LA CANDIDATURE DE LA MARTINIQUE AU PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO, CLIQUEZ ICI ➡️http://pnr-martinique.com/actualites/restons-mobilises-pour-la-candidatu...?

 

VOIR appel.pdf 

unesco.appel.100

«RÉVOLUTION SOCIALE» ET COUVRE-FEU DES FORCES DE LA RÉPRESSION POUR FAIRE TAIRE LES REVENDICATIONS DE LA POPULATION

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«RÉVOLUTION SOCIALE» ET COUVRE-FEU DES FORCES DE LA RÉPRESSION POUR FAIRE TAIRE LES REVENDICATIONS DE LA POPULATION

«RÉVOLUTION SOCIALE» ET COUVRE-FEU DES FORCES DE LA RÉPRESSION POUR FAIRE TAIRE LES REVENDICATIONS DE LA POPULATION

Communiqué de l’organisation Travayer Larényon, membre de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples

Lien de téléchargement: 

Qui a dit que le personnel politique martiniquais ne marchait pas la main dans la main ?

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Qui a dit que le personnel politique martiniquais ne marchait pas la main dans la main ?

Qui a dit que le personnel politique martiniquais ne marchait pas la main dans la main ?

   Depuis des lustres, on entend ou on lit ici et là que le personnel politique martiniquais est divisé et que c'est à cause de cette ô combien affreuse division que "la Martinique n'avance pas". Aussi bien les éminents analystes politiques de nos télés de proximité que TI SONSON dans ses coups de gueule radiophoniques ou ses SMS à notre Pravda locale, n'ont alors de cesse d'inviter nos maires, conseillers territoriaux, députés et autres sénateurs à marcher la main dans la main. 

    Ce n'est pas "Prolétaires de tous pays, unissez-vous !" comme le proclamait Wladimir Illitch LENINE, mais "Politiciens martiniquais, unissez-vous !".

      Or, ces admonestations sont tout à la fois ridicules et inutiles car s'il y a bien un corps social qui est parfaitement soudé au sein du "plus petit canton de l'univers"(dixit le Nègre Fondamental), ce sont bien nos porteurs et porteuses d'écharpes bleu-blanc-rouge. Des exemples ? Le lobby béké, pardi ! Jamais ce dernier n'a été aussi fort, aussi arrogant, rachetant à tours de bras des entreprises appartenant à des gens dits "de couleur" et pressurant les travailleurs au-delà du supportable. Or quel politicien de l'île aux fleurs a-t-il jamais osé dire "STOP !" au lobby béké ? Aucun évidemment ! Certains mêmes avaient osé planter avec eux, sur une "Habitation" anciennement esclavagiste, ce qu'ils ont eu le culot d'appeler "le courbaril de la réconciliation".

      Autre exemple ? Ce chlordécone que 92% des Martiniquais possèdent dans le sang à cause de décennies d'usage de ce dangereux pesticides dans les bananeraies principalement békées. Evidemment, nos politiciens montent tous au créneau maintenant alors que le scandale a éclaté il y a...12 ans. On a en même vu un, qui avait à l'époque (2007) nié qu'il s'agissait d'un empoisonnement de notre peuple, clamer aujourd'hui, des trémolos dans la voix,__ne rions pas !__qu'il s'agit rien moins que d'"un scandale d'Etat". Wouaaw ! Quel courage, monsieur le député ! Et vous madame la sénatrice, quel courage de dénoncer la taxe infâme que le gouvernement français veut imposer à "notre rhum" ! Sauf qu'il n'y a plus depuis très longtemps qu'une seule distillerie non-békée parce que dès 1932, lorsque le gouvernement français avait fait voter une loi dite du "contingentement", les distillateurs békés avaient accaparé la totalité du rhum contingenté (c'est-à-dire non taxé) laissant aux petits et moyens distillateurs "de couleur "le rhum hors-contingent (et donc lourdement taxé). Pas étonnant que ces derniers aient tous disparu, sauf un seul qui a eu l'idée astucieuse d'inventer une bouteille aux "épaules carrées". Donc parler de "NOTRE rhum", c'est carrément du n'importe quoi !

   On peut encore prendre cent autres exemples au hasard. Tenez, la corruption ! Avez-vous jamais entendu un politicien prendre ce problème à bras le corps et dénoncer les scandales du CREDIT MARTINIQUAIS, du CEREGMIA, d'X-PAY, du GRAN CHAWA, d'ODYSSI, des TOTEMS du Grand Saint-Pierre, d'EDF et tous les autres ? Mieux (ou pire) : le mois dernier, un maire a été condamné par le tribunal correctionnel à 40.000 euros d'amendes pour "escroquerie", or jamais le bougre n'a songé un seul instant à démissionner. Et jamais le parti politique auquel il appartient n'a exigé qu'il présente sa démission !

   Pas uni notre personnel politicien local ? Asé di !

   Ils et elles savent aussi se retrouver, comme on le voit sur les photos illustrant cet article, lors des grandes passations de pouvoir entre vieux briscards blanchis sous le harnais et jeunes loups et jeunes louves (bon, pour la plupart quinquagénaires, il est vrai) aux dents si longues qu'elles raclent le parquet. Et la Martinique dans tout ça, demanderez-vous ? Et le peuple martiniquais ? Eh ben, il regarde, il observe, il médite, il rumine, perplexe comme c'est pas permis, se demandant en son for intérieur quand est-ce que ce cinéma-à-deux-francs-quatre-sous se terminera.

   Mais le pire dans tout ça, c'est qu'on aurait pu penser que les "jeunes" seraient "moins pires" que leurs aînés, leurs prédécesseurs, or tel n'est hélas, trois fois hélas, point du tout le cas...

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SOLIDARITÉ ÉPI LÉ VAYAN TRAVAYÉ AGRIKOL BITASION « ASIÉ » LOREN

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SOLIDARITÉ ÉPI LÉ VAYAN TRAVAYÉ AGRIKOL BITASION « ASIÉ » LOREN

PKLS
SOLIDARITÉ ÉPI LÉ VAYAN TRAVAYÉ AGRIKOL BITASION « ASIÉ » LOREN

Depuis le jeudi 15 novembre, 46 ouvriers agricoles de l’habitation Assier au Lorrain sont en grève car leurs conditions de travail se sont beaucoup dégradées en particulier celle qui consiste à semer l’engrais dans les champs.

Woulo L’Aiglon

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Kréyolad 743

Woulo L’Aiglon

Jid
Woulo L’Aiglon

Woulo l’Aiglon, si isi-a Golden Lion pa rivé pasé, anba frédi-a sanmdi, sé jwè Lanmanten-an fè nou plézi.

Menmsi Piè té di «An neg sé an siek» nou pé di nou fiè sé neg Lanmanten-an. Pa té djè ni moun éti té déplasé. Pas nou toujou ka ped an 32ème final Lakoup Lafrans.

Erezdibonnè Jozet, déplasé anba frédi-a pou té sipòté étjip-li. Asiré sa permet bon chanté nowel fléri toupatou Lanmanten.

Mé sé pa la selman, toupatou sé chanté nowel. Ni koté yo ka gadé latradision bien doubout, kivédi ou ka pòté sa ou ni labitid brè ek manjé an périod nwel : Paté, janbon, yanm ek pwadangol, kochon bien wousi épi kisasayésa... Jik ni koté, pa koté Balata, sé moun an konnet kantik-la pa tjè. Mè dot koté siw pa ni 25 € ou pé ké chanté nowel.

Lafet lanmè

Si lasimenn avan té ni Pwéson, son ek boyo-ton pa asou Préchè, lakot karayib mété an Lafet pwason Belfontenn. Pa lapenn di zot sa fini épi an bel chanté nowem.

Mé tout sé manifestasion-tala rivé fè nou bliyé té ni an zafè an jòn pabò Lanmézon lé sendika.

Magré TCSP-a an grev, anfen nou pa pli sav. Sel bagay nou asiré, sé chofè-a ralé fren a men yo, ek yo pa ka woulé. Yo pa ka travay mé, asiparé komkidiré, yo pa an grev yo ké péyé yo jounen yo.

Pandan tan-an sa ki pa ni loto, sé toujou yok a pran fè.

Akondi Janklod: — Lè ou piti fout ou ka pran fè!

Jid

Bel poveb kréyol 484

«Bienfè pa ni mèsi».


Ladjè 14

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Kréyolad 742

Ladjè 14

Jid
Ladjè 14

Dènié mounéti ki fè Ladjè 14, (pou palé di an ladjè ki diré katran jik an 1918) ja pati an péyi san chapo. Eben sa ja ka fè an ti-moman Valanten pati épi an lenj an len dor. Sa ki pa sav sa sa yé sé, sé té dènié moun éti ki fè Ladjè 14 Matinik.

Yonndé lanméri asepté ajouté pliziè non solda éti té pati ladjè, kontel: Twa-Zilé, Chelchè épi kisasayésa. Mé asiré sé pabò Senpiè sa té pli bel, pa pas préfé-a monté, mé pas misié limè chonjé pou réparé bliyaj-tala. Sé te sel komin éti pa té ni Moniman o mò Ladjè 14-18.

Poutan anlo jan Senpiè té pati alé défann lapatri, kon yo té ka di an tan-an, é yo té bliyé yo.

Té ni anlo gran penteng anlo koté Matinik. Menmsi yonndé moun té bien faché pas sa tonbé an dimanch. Dapré yo sa tonbé mal, pas sa pa ba yo an jou konjé. Es sé mounè-tama amé bò Moniman o mò yo?

Asiré menmsi sé pa té dimanch, man pa djè kwè yo té alé wè ni défilé Lasavann, ni chonjé ansien konbatan.

Manmay, nou pé di nou chansé, nou adan an péyi éti pa ni ladjè épi zam kon O Liban oben Lapalestin.

Annou chonjé sa ki pati sakrifié lavi yo, pas sé bien dé mil matinitjé ki pa viré ek an patjé ki déviré enpiok.

Chonjé Ladjè 14 pou nou pa ni ladjè an péyi nou.

Jid

Bel poveb kréyol 483

«Zanmi tou plen tan poch ou plen».

Le « Projet GUYANE 2018 » du Front pour un Changement Statutaire

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Le « Projet GUYANE 2018 » du Front pour un Changement Statutaire

Le « Projet GUYANE 2018 » du Front pour un Changement Statutaire

Porté au congrès des élus par Mathieu et Horth, le « Projet Guyane 2018 » issue du vaste mouvement insurrectionnel de mars/avril 2017 contre le néocolonialisme et l’exploitation est le produit de la réflexion de la société civile tout-entière via le Front pour un Changement Statutaire. Il est le fruit politique planté en consciences de trois générations de guyanais, l’heure de son partage à sonné!

 

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Le texte ci-dessous n'est pas définitif car il sera remanié dans le cadre des discussions pour l'intégrer dans la constitution française.

Statut : Département, Région autogérée, Nation Indépendante. La question du « statut » est dérisoire, tant qu’elle n’est pas « en actes ». (Édouard Glissant in le Discours Antillais. Au Glossaire, page 829, Folio 1981)

"Congrès de élus de la Guyane. L'UTG appelle à la grève générale" (guyaweb.com)

Fabrication documentaire par Pierre Michelon du Debout Guyane du vendredi 19.09.1958 où l'on ne laissa pas à Malraux le loisir de citer son disccours.Fabrication documentaire par Pierre Michelon du Debout Guyane du vendredi 19.09.1958 où l'on ne laissa pas à Malraux le loisir de citer son disccours.

 

« Projet Guyane » du Front pour un Changement Statutaire 1/16« Projet Guyane » du Front pour un Changement Statutaire 1/16
« Projet Guyane » 16/16« Projet Guyane » 16/16
PG 2/6PG 2/6
3/163/16
4/164/16
PG 5/16PG 5/16
PG 6/16PG 6/16
04977fab-c91d-4820-b29d-c8364cf91583
PG 8/16PG 8/16
PG 9/16PG 9/16
PG 10/16PG 10/16

 

PG 11/16PG 11/16
PG 12/16PG 12/16

 

PG 13/16PG 13/16

 

PG 14/16PG 14/16

 

PG 15/16PG 15/16

LE SNUEP-MARTINIQUE DRESSE LE BILAN DU RECTEUR JAN PASCAL

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LE SNUEP-MARTINIQUE DRESSE LE BILAN DU RECTEUR JAN PASCAL

LE SNUEP-MARTINIQUE DRESSE LE BILAN DU RECTEUR JAN PASCAL

Monsieur le recteur,

3 mois se sont écoulés depuis la rentrée et vous voilà sur le point de faire votre bilan au CTA du mardi 27 novembre prochain.

Nous avons l’honneur de vous adresser une partie de notre bilan de votre action, depuis votre arrivée.

UWI to benefit from over US $250 million in support as part of reparations for slavery

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UWI to benefit from over US $250 million in support as part of reparations for slavery

UWI to benefit from over US $250 million in support as part of reparations for slavery

KINGSTON, Jamaica, Monday November 25, 2018– The University of the West Indies (UWI) and the University of Glasgow have to come to an agreement that will see the Caribbean institution benefit from £200 million (US $256 million) worth of reparations linked to slavery.

Vice Chancellor of The UWI, Professor Sir Hilary Beckles, revealed recently during an interview on the Jamaica News Network (JNN) programme, Insight, that his university and the Scottish institution were currently drafting a memorandum of understanding that would see a combination of cash and kind support for the programmes of the regional university.

This action comes two months after the University of Glasgow published the ground-breaking report “Slavery, Abolition and the University of Glasgow” that revealed that 16 bursaries, endowments and mortifications donated to the institution between 1809 and 1937 had a direct link to profits from slavery. One of the listed benefactors included a former rector of the Scottish university, Robert Graham, who was a plantation owner in Jamaica and owned and benefited from slaves for over 40 years.

Beckles, who was one of three external advisors to the report, said in the interview that the University of Glasgow recognized that Jamaican slave owners had adopted the University of Glasgow as their university of choice and that £200 million of value (US $256 million) was extracted from Jamaica and the Caribbean.

The UWI head, who recently returned from the UK, said that once Professor Sir Anton Muscatelli, the Vice Chancellor for the University of Glasgow, opened up their records, they showed a ‘massive influx’ of grants and endowments from Jamaica.

Beckles said that one of the projects in which the University of Glasgow has reportedly shown interest involves research in chronic diseases in the Caribbean, including hypertension, diabetes, and childhood obesity.

“They are looking at the possibility of partnering with us and having a massive institute for chronic disease research that is going to prevent the proliferation of these diseases in the future,” said the historian, who also serves as Chairman of the CARICOM Reparations Commission.

The collaborations between UWI and the University of Glasgow is just one of the actions being undertaken by the Scottish institution as part of its “reparative justice programme” that has come as a response to the findings of the study.

The University of Glasgow, which dates back to 1451, has announced that it also plans to increase the racial diversity of students and staff and to reduce the degree attainment gap, while also creating an interdisciplinary centre for the study of historical slavery and its legacies, including modern slavery and trafficking.

Haiti classée comme le pays le plus pauvre du monde d’après une étude du Wall Street Journal par Daly Valet

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Haiti classée comme le pays le plus pauvre du monde d’après une étude du Wall Street Journal par Daly Valet

Haiti classée comme le pays le plus pauvre du monde d’après une étude du Wall Street Journal par Daly Valet

Très mauvaise nouvelle pour Haiti. La misère s'est aggravée en Haiti. Une récente étude du Wall Street Journal, réalisée à partir de données de la Banque Mondiale, classe Haiti comme aujourd'hui le plus pauvre de la planète.

Selon cette étude, 77 % de la population haïtienne vit dans la pauvreté :

Haiti
Poverty rate: 77%
Population: 10,123,787
GDP: $7.35 billion (66th lowest)
GDP per capita: $726 (22nd lowest)

Pour les incrédules, je publie ici l'étude du Wall Street Journal qui classe Haiti comme le pays le plus pauvre de la planète. Une étude réalisée, je vous le rappelle, à partir de données de la Banque Mondiale. Voir plus bas, après le " Swaziland ", 5e dans le classement, le lien donnant accès à l'étude complète.

Kenbe la !

daly

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These are the poorest countries in the world.

1.HAITI

Poverty rate: 77 percent
Population: 10,123,787
GDP: $7.35 billion (66th lowest)
GDP per capita: $726 (22nd lowest)

The World Bank notes that more than half of Haiti's population lives on less than $1 a day, while about 80 percent of the country lives on less than $2 a day. The country's estimated unemployment rate as of 2010 was 40.6 percent. The impoverished nation is in a state of rebuilding since a devastating earthquake hit the country in 2010. According to a USAID report, the death toll from the earthquake was between 46,000 and 85,000, while the official figure by the Haitian government estimated the death toll at 316,000. The World Bank estimates that damages from earthquake totaled $8 billion, or about 120 percent of gross domestic product.

2. Equatorial Guinea

Poverty rate: 76.8 percent
Population: 720,213
GDP: $19.79 billion (99th lowest)
GDP per capita: $27,478 (40th highest)

Oddly enough, the country with the second-highest poverty rate in the world has a GDP per capita of $27,478, well above the average worldwide figure of $10,034. However, while extraction of oil and gas has led to economic growth, most of Equatorial Guinea's population still relies on subsistence farming. The government has been criticized for the mismanagement of its revenue from energy resources. The health and well-being of its citizens would support the critique. Despite its oil wealth, the nation is among the worst countries in the world for life expectancy, at just 50.8 years, and for primary education enrollment, at just 56.3 percent of the relevant population.

3. Zimbabwe

Poverty rate: 72 percent
Population: 12,754,378
GDP: $9.9 billion (72nd lowest)
GDP per capita: $776 (25th lowest)

Zimbabwe has effectively had one leader, Robert Mugabe, since it became a sovereign nation in 1980. Mugabe's tenure has been marked by a violent land redistribution program that has harmed agriculture -- a sector that has served as a source of exports and jobs for the nation. Until 2009, Zimbabwe also experienced a problem with hyperinflation. One dollar was worth 9,686.9 Zimbabwean dollars in 2007 and a stunning 430,972.7 Zimbabwean dollars in 2008. In 1993, the nation's poverty rate was just under 35 percent of the population. Since then, the poverty rate has more than doubled to 72 percent.

4. Congo (Democratic Republic)

Poverty rate: 71.3 percent
Population: 67,757,577
GDP: $15.64 billion (91st lowest)
GDP per capita: $231 (the lowest)

The Congo has suffered from corruption and conflict in the past 15 years that have "dramatically reduced national output and government revenue, increased external debt, and resulted in the deaths of more than 5 million people from violence, famine and disease," according to the CIA World Factbook. The agency notes that while mining growth has helped boost the country's economy, much of its economic activity still takes place in the informal sector, which is not counted in GDP statistics. Health and education are very poor in the country. Out of 1,000 children born, 111.7 will die before their first birthday, which is the highest rate in the world except for Sierra Leone. Primary school enrollment of just slightly over 33 percent is the second worst in the world.

5. Swaziland

Poverty rate: 69.2 percent
Population: 1,067,773
GDP: $3.98 billion (47th lowest)
GDP per capita: $3,725 (82nd lowest)

A number of factors combine to limit Swaziland's economic growth, including an over-reliance on exports to South Africa. In addition, the country's workforce is largely concentrated in subsistence agriculture, even though the country faces serious concerns about overgrazing and soil depletion. While these factors harm the nation's economy, health concerns are likely one of the major factors preventing Swaziland's population from escaping poverty. Few nations have a lower life expectancy at birth than Swaziland, where the average person is expected to live just 48.3 years. One of the reasons for the low life expectancy is the high prevalence rate of HIV/AIDS among those 15 to 49 -- at 25.9 percent it is the highest in the world.

Le président de la CTM (Collectivité de Martinique) met en garde contre l'inégale répartition des moyens entre les deux pôle de l'Université des Antilles

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Le président de la CTM (Collectivité de Martinique) met en garde contre l'inégale répartition des moyens entre les deux pôle de l'Université des Antilles

Le président de la CTM (Collectivité de Martinique) met en garde contre l'inégale répartition des moyens entre les deux pôle de l'Université des Antilles

   Le 20 novembre dernier, lors d'une rencontre avec Mme GIRARDIN, ministre de l'Outremer, le président de la Collectivité de Martinique, A. MARIE-JEANNE, tirait la sonnette d'alarme quant à la crise qui couve au sein de l'Université des Antilles depuis sa création. Crise marquée d'abord par le non-respect systématique de l'autonomie du Pôle Martinique, pourtant prévue dans la loi qui a créé l'université en 2015, puis par une tentative de hold-up de moyens au profit du Pôle Guadeloupe.

   Visiblement, certains jouent avec le feu, ne se rendant pas compte ou feignant de ne pas se rendre compte qu'à continuer ce petit jeu qui consiste à étouffer lentement mais sûrement le Pôle Martinique, on court tout droit à la scission, chose qui serait hautement dommageable pour les étudiants des deux îles à l'heure où partout à travers le monde, les universités ont tendance à se rapprocher, voire même à fusionner.

Image: 

Plaidoirie : la médaille du Barreau de Paris remportée par un Haïtien

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Plaidoirie : la médaille du Barreau de Paris remportée par un Haïtien

Plaidoirie : la médaille du Barreau de Paris remportée par un Haïtien

Le jeune avocat haïtien, Nathan Laguerre, remporte la médaille du Barreau de Paris lors de la quatrième édition du « Prix Mario Stasi », un concours de plaidoirie organisé dans le dessein de saluer la mémoire du très regretté ancien Bâtonnier du Barreau de Paris Mario Stasi - spécialiste en défense de la défense - ayant œuvré ardemment en faveur de ses confrères avocats poursuivis, avant sa mort.

Cela étant, le règlement du concours relate que « le Prix Mario Stasi est un prix d’éloquence du Barreau de Paris destiné à dénoncer la situation d’un avocat poursuivi dans le cadre ou à raison de sa mission de défense, ou, plus largement, une atteinte à la défense. »

La finale a eu lieu à Paris, ce mercredi 28 novembre 2018 dans la soirée. Le représentant du Barreau de Port-au-Prince, Nathan Laguerre, a eu gain de cause face aux Barreaux de Bruxelles, de Paris, de Genève, du Togo, de Montréal et celui de Toulouse. Le jeune avocat haïtien a choisi de défendre Saif-Ul-Mulook, un avocat pakistanais contraint de quitter son pays, sous la menace d’islamistes radicaux, pour avoir aidé à la libération d’Asia Bibi, une Pakistanaise chrétienne accusée puis condamnée à mort pour motif de « blasphème envers l'islam en juin 2009 ».

« J’ai invité le jury à la mobilisation non seulement en faveur de Saif-Ul-Mulook, mais aussi au profit de tous les autres avocats en danger dans le monde », explique le collaborateur de Loop Haiti estimant que ce concours représente une étape en plus dans sa formation et dans sa progression comme jeune avocat.

« Remporter ce prix signifie beaucoup pour moi, car c’est un concours prestigieux. Je crois que c’est une bonne occasion de faire voir Haïti autrement à l’extérieur, surtout en cette période de turbulences », ajoute-il.

Nathan Laguerre est un jeune avocat au Barreau de Port-au-prince. En 2016, il a remporté le concours de plaidoirie organisé par le Barreau. Cette même année, il avait été finaliste du Concours d'art oratoire et d'éloquence organisé par la CiB à Yaoundé.


UNESCO : DES ARTISTES S’ENGAGENT POUR L’INSCRIPTION DE LA PELEE ET DES PITONS AU PATRIMOINE MONDIAL

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UNESCO : DES ARTISTES S’ENGAGENT POUR L’INSCRIPTION DE LA PELEE ET DES PITONS AU PATRIMOINE MONDIAL

UNESCO : DES ARTISTES S’ENGAGENT POUR L’INSCRIPTION DE LA PELEE ET DES PITONS AU PATRIMOINE MONDIAL

Auteurs, compositeurs, chanteurs, musiciens, chorégraphes, plasticiens, comédiens, soit une trentaine d’artistes martiniquais animés d’une volonté commune de soutenir la candidature des Volcans et Forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord de la Martinique au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Tous connus à l’international, ils font partie des 100 SIGNATAIRES de  l’APPEL de la Société Civile au Président de la République.  En effet, Emmanuel MACRON doit retenir le 15 décembre prochain le dossier qui sera proposé par la France aux instances internationales de l’UNESCO.

LISTE DES ARTISTES SIGNATAIRES

 

1.ALAMELUDjéssyChorégraphe et Directeur de la compagnie Pom’Kanel

2.AM4Musiques et danses traditionnelles

3.ANICETVictorPlasticien

4.BARST    Jean-Claude(Kolo)Musicien/Chanteur

5.BERBARDAlexMusicien

6.CABRIMOLJean-MichelProducteur/artiste/musicien/chanteur

7.CALLYSullyMusicien/chef d’entreprise culturelle

8.CANONGEMarioPianiste

9.CHARPENTIERHectorPlasticien

10.CHASSEURTonyChanteur

11.EDWIGEMorganeMiss Martinique 2015 – 1èredauphine Miss France 2016

12.EMMANUELChristianeDanseuse/chorégraphe

13.GERTRUDEPipoArtiste/Interprète

14.GONISStellaArtiste/musicienne/chanteuse

15.HABDAPHAÏPlasticien

16.KALI (Jean-Marc Monnerville)Producteur/artiste musicien/chanteur

17.KENNENGAEsyMusicien/chanteur

18.KENNENGAMustafManager

19.LAZLOViktorChanteuse/actrice/romancière

20.MARCSonia (La Sosso)Chorégraphe des arts patrimoniaux

21.MARCECompositeur/chanteur

22.MASSOLDominiquePrésident de AM4

23.MERTChristophePlasticien

24.MOUNIAMannequin intern. Yves Saint-Laurent/artiste/chanteuse

25.MOUTOUSSAMY Thierry (Lord Kossity)Animateur/chanteur

26.ORLANEChanteuse

27.RENE-CORAILDanielleChanteuse/interprète/chef d’entreprise

28.SAËLChanteur

29.SAINT-PRIXDédéChanteur

30.SEBASTIENYannick(J. Max)Dance hall

31.TELEPHEMaxMusicien/chanteur

32.TULLERonaldPianiste/compositeur

33.VICTOR  OMusicien/chanteur

34.VIRGALÉricMusicien/compositeur/chanteur.

 

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Saloptri

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Kréyolad 744

Saloptri

Jid
Saloptri

Kann béach Ernes-la viré koumansé boujonnen vandrdèdi, é lamenm lendi bonmaten sé BHNS-la viré koumansé woulé. Mé pou konmen tan?

Chofè an retrè, mé pa laritret

Sé sa tout sé pasajé MOZAÏK la ka mandé. Nou aprann sé chofè-a (pa lé soutrétan) éti té an «retrè» kivédi té ralé kanno yo atè, oben ralé kò yo dèyè. Asiparé komkidiré yo pa té an grev. Menmsi pasajé pa vwayajé, yo ké péyé yo sé jou-tala. Epi ki lajan?

Es lantoupriz-la pa ka soutiré yo?

Akondi pawol-la si pa té ni soutirè pa té ké ni vòlè. Adan tout «saloptri-tala» sé sa Adjilbè tann an moun di an radio-a.

Saloptri

Sé vréman an saloptri, lè nou sa sav yo ka péyé chofè éti ki pa travay ek lajan yo ka kouwi toupandan lé pasajé ka trimé a pié oben ka débriyé kò yo kon yo pé.

Sa ki pli red-la, sé lè nou aprann ki yo ripran travay, san yo anboché chofè-a éti té ka jouré-a.

Es dan dé simenn sé pé ké viré koumansé?

Vréman, vréman ou sé di nou pa anvi transpò piblik maché Matinik. Lè sé pa dwa de retrè, sé grev. Lè sé pa chofè ki pati laritret, sé débréyaj. Lè sé pa loto ki an pàn, sé trop vwayan ka limen.

Es yo lé débréyé transpòw-la akondi yo ka débréyé an pwéson wouj. Kidonk tiré brèy la, pou i fini bat?

Es fok an sosiété lotbò vini chayé moun pou moun pé vwayajé alez?

I ka sanm nou pa ka dè fè jan isi konfians apré tout sé vakabonajri-tala.

Pétet fok Matinitjé ki an Frans ek ka kondui kar, viré antré ek monté an sosiété pou chayé moun, pou transpòw la maché konmifo?

Pétet a lè-tala nou ké ni omwen an sèvis minimom.

Afos ralé lastik pengad i pa viré an fidji nou!

Jid

Bel poveb kréyol 485

«Sé pli jòn an grap-la yo ka vizé».

Vignette: François Gabourg

Supplément au Patriyot #73 de Novembre 2018

T & T parmi les pays les plus développés des Caraïbes

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T & T parmi les pays les plus développés des Caraïbes

T & T parmi les pays les plus développés des Caraïbes

La Trinité-et-Tobago est classée deuxième pays des Caraïbes par l'indice de développement humain établi par le Programme des Nations Unies pour le développement.

Dans son rapport de 2018, le PNUD a constaté que Trinité-et-Tobago se classait au 69ème rang sur 189 pays échantillonnés avec une valeur d'indice de développement humain (IDH) de 0,784.

Le pays a une espérance de vie de 70,8 ans, dont 10,9 années d'école en moyenne et un revenu national brut de 28 622 dollars.

La Barbade, classée 58ème, surpasse T & T pour la première place avec un IDH de 0,800, une espérance de vie de 76,1 ans, 10,6 années de scolarité en moyenne et un revenu national brut par habitant de 15 843 BRL.

Antigua-et-Barbuda (classé 70ème), Saint-Kitts-et-Nevis (classée 72ème), Grenade (75ème), République dominicaine (94ème), Jamaïque (97ème) et Saint-Vincent-et-les Grenadines (99ème).

La nation du Commonwealth, les Bahamas, bien qu’elle ne soit pas une île des Caraïbes mais considérée comme faisant partie des Antilles en raison de sa situation géographique, se classe au 54ème rang avec une valeur de 0,807 pour le HDI. Il a une espérance de vie de 75,8 ans, 11,1 années de scolarité moyenne et un revenu national brut de 26 681 dollars par habitant.

La Norvège est le pays le mieux classé, suivie de la Suisse, de l'Australie, de l'Irlande et de l'Allemagne.

Post-scriptum: 
Une vue aérienne qui montre le front de mer et la ville de Port of Spain.

Un Amérindien de Guyane sur la liste européenne de l’écologiste Yannick Jadot

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Un Amérindien de Guyane sur la liste européenne de l’écologiste Yannick Jadot

Un Amérindien de Guyane sur la liste européenne de l’écologiste Yannick Jadot

Le juriste Alexis Tiouka, amérindien guyanais, rejoint la liste européenne de l’écologiste Yannick Jadot. Une première pour les peuples autochtones français qui luttent depuis des décennies pour la reconnaissance de leurs droits et la protection de leurs terres.

« Je suis Kali’na, Amérindien, Guyanais, Français et Européen ». Alexis Tiouka, 59 ans, aime décliner ses « identités » pour se présenter. Une diversité aussi large que les 8 000 km qui séparent Awala-Yalimapo, son village natal sur la côte ouest de Guyane, et Bruxelles, la capitale européenne. Entre les deux, l’histoire d’un homme, juriste de formation, qui a passé sa vie à faire entendre la voix des peuples autochtones.

Accepter de rejoindre Yannick Jadot, tête de liste d’Europe Ecologie-Les Verts pour le scrutin de mai 2019, « c’est une suite logique de mon engagement dans le mouvement pour la reconnaissance des droits des Amérindiens de Guyane ». Aluikawaï, « petit guerrier » son nom en langue locale, fut notamment leur représentant à l’ONU lors des discussions sur les droits des peuples autochtones dans les années quatre-vingt-dix. « Il faut aussi porter sur le devant de la scène européenne la réalité difficile du territoire, les menaces environnementales, sociales et culturelles. »

La présence d’un Amérindien est inédite

La présence d’un Amérindien sur une liste européenne est inédite. Une rareté à l’image des instances politiques nationales et locales où « nous ne sommes jamais arrivés plus haut qu’une vice-présidence de Conseil régional. » Les décennies de combat d’Alexis Tiouka et sa mobilisation contre l’actuel projet de la mine d’or industrielle Montagne d’Or ont séduit le candidat Jadot.

Après une première rencontre en juin dernier en Guyane, l’élu l’avait ensuite convié à Paris avec des membres des Jeunesses autochtones pour sensibiliser politiques et acteurs de la société civile aux dangers de la mine : « Il incarne avec force et expertise cette urgence de protéger le bassin amazonien, sa biodiversité et son patrimoine culturel. » La Guyane, un département aux feux plus rouges que verts : « L’Europe et ses financements sont très présents, renchérit Alexis Tiouka. À travers les réglementations environnementales, l’appui à la pêche ou l’agriculture, mais personne ne le sait ! Nous sommes un bout d’Europe en Amérique du Sud avec des voisins puissants comme le Brésil. Les enjeux sont énormes. »

 

Alexis Tiouka, à droite, en compagnie de deux leaders des Jeunesses autochtones, très mobilisées contre la mine Montagne d’Or. Ici lors d’une réunion en juin en Guyane. | Valérie Parlan

Mais le long du fleuve Maroni, dans des villages seulement accessibles en pirogue, promouvoir la question européenne ne sera pas une campagne aisée : « Il faut concrétiser les choses. Par exemple, dans le village de Camopi où j’ai travaillé, c’est d’expliquer aux habitants que l’eau potable du robinet a été rendue possible grâce à des financements européens. » C’est encore expliquer comment lutter contre l’utilisation du cyanure, le poison des orpailleurs pour extraire l’or. « L’interdiction du cyanure, c’est un combat actuel au Parlement, rappelle Yannick Jadot. Le développement de nouvelles filières économiques dans ce territoire oublié de la République passera aussi par le soutien de l’Europe. »

Le pont entre les deux continents, le temps de ce compagnonnage électoral, sera aussi pour l’Amérindien et la tête de liste l’occasion de rappeler à la France que, dix ans après l’adoption par les Nations Unies de la Déclaration des droits des peuples autochtones, la reconnaissance des Amérindiens manque du soutien de Paris. « Rappelons, par exemple, que nous attendons toujours d’avancer sur la rétrocession de 400 000 hectares de terres décidée lors de l’Accord de Guyane suite à la grande mobilisation sociale de 2017 ».

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