Le Surinamais en est abasourdi, l’Antillais, déconcerté et le Guyanais, plutôt blasé. Toutefois, le rythme s’accélère. Les manifestations contre l’insécurité se multiplient. On sent monter une sourde colère, de partout, jusqu’à Saint-Georges, frontalière avec le Brésil, que l’on espérait suffisamment bucolique et paisible pour dissuader les délinquants.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, il n’est pas interdit d’espérer que les 500 Frères et les forces de police parviennent, ensemble, à faire prévaloir une véritable stratégie « anti-insécurité ». Pas impossible. Pas certain tout de même. Que les Guyanais, pour obliger les pouvoirs publics à repenser leur plan contre l’insécurité, soient obligés de défiler dans les rues, vêtus de noir, cagoulés et poings levés façon Black Panthers, voilà qui en dit long sur la singularité de la Guyane française au sein de la République française. Pis. On sait désormais que nous venons de loin. De très loin, même. L’explosion de la violence a fini par donner au Guyanais le sentiment qu’il ne peut compter que sur lui-même pour se défendre et défendre les siens.
On ne voit pas pourquoi le Préfet de région, et en général tous ceux qui en Guyane sont chargés d’assurer les missions régaliennes de l’Etat, devraient s’accommoder d’une telle régression. Tout phénomène a une explication et on peut trouver l’origine de ces agressions à répétition dans l’état d’abandon chronique où se trouve le système éducatif en Guyane. S’il faut en croire le Rectorat, depuis 2014 pas moins de 3 000 jeunes quittent l’école chaque année sans le moindre diplôme. Ce n’est pas tout. Près de 58% des jeunes de la Communauté de Communes Des Savanes –de Kourou à Iracoubo- ne sont ni scolarisés, ni employés, ni même inscrits dans une quelconque formation. Il y a sans doute là un beau sujet de thèse pour les sociologues en mal d’exotisme. Ce n’aurait pas dû être un phénomène indifférent pour ceux que l’on appelle responsables ou qui s’estiment tels. Pensons-y. La société guyanaise est devenue un espace inflammable que la moindre étincelle peut embraser. Et pour cause. L’insécurité se répand comme une marée noire que rien ne semble en mesure d’arrêter.
Comment donc mieux dire l’impasse dans laquelle s’enfonce actuellement la Guyane ? De plus en plus consciente des dangers, des voix, dans le sillage des 500 Frères, commencent à s’élever pour exprimer le besoin de ruptures nettes avec les politiques suivies depuis Paris. Sauront-elles se rassembler, construire des majorités de changement, sans affadir l’exigence de contenus alternatifs dont leurs mobilisations sont porteuses ? C’est sans doute pour l’heure le principal défi qu’il faut travailler à relever. Les exemples de dysfonctionnement du statut actuel de la Guyane se ramassent, il est vrai, à la pelle. A la fin du mois de janvier, l’Assemblée nationale a achevé l’examen en première lecture du projet de réforme du Code minier. Pour la Guyane, ce nouveau Code consacre le renforcement des règles environnementales et la consultation du public, sauf qu’ont été retoquées les deux seules revendications proprement guyanaises, à savoir : la délivrance de titre minier par la CTG et surtout la revente au profit des collectivités guyanaises de l’or saisi. Chacun se souvient des désormais fameux 150 kilos d’or extraits, en octobre 2012, du Tribunal de Cayenne en toute discrétion et rapatriés dans l’Hexagone. Ces 150 kilos d’or venaient de l’accumulation des prises effectuées depuis 2007. Le métal avait beau être amalgamé, au cours de l’or d’alors (42 000 euros le kilo) il ne valait pas moins 6,3 millions d’euros. Or la Guyane, dont le retard de développement va bientôt se compter en années-lumières, subit seule les conséquences de l’orpaillage clandestin. S’il faut en croire la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH), dans un avis adopté à l’unanimité le 23 février dernier, les Guyanais d’origine amérindienne, à l’image des Kanaks de Nouvelle-Calédonie, sont encore victimes d’une marginalisation et d’un manque d’accès aux droits.
A dire vrai, depuis 2010, date de la désormais célèbre consultation populaire sur l’évolution institutionnelle, les Guyanais se montrent un brin schizophrènes tout en refusant sans ciller d’assumer leurs contradictions. N’ont-ils pas réussi le tour de force de choisir le statu quo, avant de multiplier les appels pour plus de pouvoir dès que la conjoncture a pris un visage inquiétant ? C’est sans doute là le malaise dont le défilé des 500 Frères est l’expression la plus préoccupante.
Sous le beau titre de « Détresse créole » Raymond Massé, excellent spécialiste des sociétés créoles, offre un texte solidement ancré sur une connaissance précise de la réalité du terrain qu’il explore. Mais un texte dont on comprend vite qu’il dépasse le lieu apparemment limité des observations sur lesquelles il se fonde, pour tracer un tableau nuancé des tensions sociales qui provoquent peut-être, et en tout cas donnent un sens et un langage, à la souffrance psychique qui affecte une population.
2 Ceux qui connaissent mal la Caraïbe pourraient s’étonner du choix de la Martinique comme lieu de détresse. Tout devrait aller mieux que dans les îles voisines. Devant l’ampleur de certains troubles, on a même pu parler de « paradoxe au paradis ».
3 C’est justement cet apparent paradoxe qui lance à l’auteur le défi qu’il va approcher par diverses voies. Car, dans cette population dont le niveau de vie a rejoint à grand pas celui des sociétés d’Europe occidentale et d’Amérique du nord, surgissent des troubles qu’elle va exprimer par un « idiome de détresse » qui lui est propre et qui prend ses racines dans une histoire bien antérieure au monde contemporain.
4 Au carrefour de ce mal être qui sous-tend la vie psychique de nombreux membres des sociétés occidentales et de « l’originalité du contexte culturel et historique des Antilles françaises », au carrefour aussi du poids de l’histoire et des bouleversements de la modernité, la détresse créole construit son visage particulier, sur une trame plus générale : les troubles sont colorés, selon le mot de l’auteur, dans leurs « modes d’expression, d’explication et de prise en charge » par cette originalité. Et c’est dans l’interstice entre un problème général et ses spécificités locales que se glisse ce livre.
5 Résumons l’essentiel de l’ouvrage, avant de nous mettre en relief ses apports et ce qu’il laisse encore ouvert.
6 Le déroulement de la démarche est très clair. Trois parties se succèdent : « L’état de la santé mentale à la Martinique », « Les causes structurelles de la détresse », « Le détresse comme langage local de communication de la détresse ».
7 L’auteur précise dans un premier chapitre sa position théorique, et donne ce qui a été son cadre d’analyse et qui pour le lecteur est son cadre de lecture. Il présente ensuite les données épidémiologiques sur la santé mentale à la Martinique, état qui « n’a rien de catastrophique, tout au moins en comparaison avec celui observé dans d’autres sociétés modernes » (p.47), mais qui s’assortit, selon les praticiens, d’une souffrance psychique plus largement répandue, et dont l’expression devient de plus en plus polymorphe. L’analyse des explications les plus courantes, venues de soignants et de certains intellectuels, qui font de l’Antillais le produit d’une « société pathogène » dans son essence, montre que ce discours répétitif en raison même d’un insoluble problème identitaire et du poids du passé n’explique rien, et qu’il est même dysfonctionnel. Car il ancre l’idée d’une impuissance, qui « consacre l’Antillais comme homo alienus définitif » (p 53). L’ethnoépidémiologie que propose Raymond Massé, serrant au plus près la réalité du terrain, porte un regard plus positif et plus opératoire. En ce sens elle rejoint l’approche de certains anthropologues et des écrivains de la créolité soucieux de ne plus « définir l’Antillais comme un déporté à l’extérieur de lui-même pour le définir comme un Créole de plein droit, ouvert sur le monde ».
8 Cela incite à se tourner vers des causes structurelles, qui, pour être comprises, demandent un examen de la société contemporaine, en vue de dégager les facteurs anxiogènes propres à cette société. Raymond Massé aborde alors ce qu’il juge des « causes fondamentales tant politiques qu’économiques et culturelles de la détresse psychologiques ». Cette détresse, qui se manifeste et s’exprime dans bien des aspects de la vie quotidienne, l’histoire la modèle par les structures qu’elle a peu à peu élaborées, et qui dépassent le contrôle, voire la conscience des individus. Le poids de ces structures exerce une contrainte, que ces individus ressentent profondément et qui se traduit, de façon chronique ou brutale, sous forme de tensions, d’incidents, de souffrance . Le chercheur qui refuserait de pousser son investigation jusqu’à ces fondements, demeurerait superficiel : on sait combien des descriptions ethnographiques ou cliniques même très précises restent au seuil de l’explication de la détresse tant dans sa fréquence et sa répartition que dans les formes de son expression.. Aussi, soucieux de comprendre et de faire comprendre, Raymond Massé procède-t-il systématiquement à une plongée vers les profondeurs d’où il compte ramener ces explications.
9 Il consacre alors trois chapitres aux structures fondamentales de la société martiniquaise. La fresque est large, complète, équilibrée. Partant du niveau le plus global, il commence par un tableau du cadre politico-économique dans lequel est prise toute la société de l’île. Il passe ensuite aux dimensions plus individuelles par lesquelles ce cadre conforte son emprise au sein des individus, tout en suscitant chez eux des réactions, individuelles et collectives, intellectuelles, idéologiques et psychologiques. C’est dans ces trois chapitres que s’affirme sa maîtrise de son terrain. Avec une connaissance qui relève à la fois de l’érudition et de l’empathie, de la qualité de l’analyse et de la capacité de synthèse, il donne là un tableau très clair d’une question aux dimensions multiples.
10 L’ethnologue prend ensuit la parole de façon plus spécifique dans une troisième partie, où la détresse est vue comme la manifestation d’un « mal de vivre », manifestation qui est, non seulement par ses modalités mais par son existence même un mode d’expression de ce mal dans un langage local. On se situe alors à cheval sur le « normal et le pathologique », au point que l’on se trouve devant un continuum plus que devant une opposition. Cette situation rend difficile et passionnante la tâche de décryptage qu’accomplit Raymond Massé. Quel langage ? Pour dire quoi ? à qui ? Une trentaine de pages sur la notion d’idiome de détresse et un long passage sur la dépression vue à travers cette approche éclairent le propos. Bien que soucieux de ne pas perdre la flexibilité du concept d’idiome de détresse, l’auteur le précise en le subdivisant en idiomes d’identification (désignations d’un tableau clinique), idiomes d’expression (manifestations) et idiomes d’explication (causes signifiantes, souvent en rapport avec le surnaturel). Défilent alors devant nous, ces divers idiomes : on voit alors se lever le voile qui masque souvent à celui qui n’est pas averti un sens qu’il s’agit certes d’exprimer, mais aussi de coder. Ce n’est pas seulement l’expression qui est « locale », c’est aussi la capacité de comprendre le message ; et l’anthropologue joue là pleinement son rôle de traducteur culturel.
11 Plongeant enfin dans le creuset où le plus collectif et le plus individuel se fondent, Raymond Massé passe alors au champ des pouvoirs surnaturels, et du religieux, qui sous leurs diverses formes apparaissent comme lieux de manipulation des détresses : il contribuent à créer l’inquiétude qu’ils apaisent, tout en donnant tant à la détresse qu’à sa résolution un cadre et un langage.
12 Ce trajet conduit d’une main ferme apporte clarté et cohérence à ce qui semble a priori insaisissable, sauf à travers les catégories préétablies et trop réductrices de la clinique, ou, à l’opposé d’une ethnologie qui confine au folklore. Il s’achève sur une bibliographie qui montre une très bonne connaissance des textes : bien au delà de la médecine ou de l’ethnologie elle encadre, par la réflexion des essayistes et des écrivains, une recherche qui sait utiliser les apports des disciplines, mais qui évite de s’enfermer dans une orthodoxie.
Référence(s) :
Massé R., Détresse créole. Ethnoépidémiologie de la détresse psychique à la Martinique, Québec, Presses de l’université Laval, 2008, 278 p.
Image:
Post-scriptum:
Jean Benoist, « Massé R., Détresse créole. Ethnoépidémiologie de la détresse psychique à la Martinique », Bulletin Amades [En ligne], 77 | 2009, mis en ligne le 01 avril 2010, consulté le 11 mars 2017. URL : http://amades.revues.org/762
Finalman ni moun ki bien pété bonm yo, mé yo pa fè kon an ti jénes té ka di:
— «Mon ker ba vit, jè vè tou pété!»
Asiré si sa té fet, la «Martinik va sou fer». Erezdibonnè, kannaval-la bien pasé menmsi anlo moun ka chaché konprann toujou, sa vaval-tala té vé di.
Es vaval-tala pa té tro entèlektiel?
Antouléka, fok té gadé’y o pré pou wè i té ni gwo tété. Fok té bien wè anlè senti’y té ni an ti-makak ka griyen. Epi fok té bien obsèvé tet-li pou wè i té ni chivé jòn kon an boug chaben isi, ek anlot chef déta pa koté Lamérik.
Asiparé Pénélop (an fanm ki trapé bon filon) yo vréyé bon fion ba’y. Dan an chanté, man tann di sé an ….. sé zot ki di’y sé pa mwen. Dapré sa man wè, ni moun ki té anvi viré défonsé Latrium san katkat pou palé di lé zartis. Sa man sav té ni bon artis an lari Fodfrans. Té ni bon kréasion.
Kantapou Fiyon, man kwè misié trapé bon filon, pas tousa ki té ni non ka fini épi «on» yo pa mantjé yo.
Sé kontel Mélanchon i té ké ni an vié manchon. Makron limenm té ké ni mak kon an makaron brilé. Hamon té ké monté pa koté Latrinité pou wè la «mon» sosialis poko sav la i yé.
Anfen kannaval-tala té ni asiparé komkidiré anlo ti-group ki fè vidé yo an gou yo. Mé pli red la kanmenm, sé té pou sé moun an ki té lé garé an déwò parkin lanméri té prévwa. Yonndé jennjan té ka mandé yo 2 éro (selman) pou loto toubannman, ek 5 éro pou katkat. Asiparé yo té ka véyé’y ba yo san pété’y. (anfen sé sa yo di).
Yo palé di raket, di vakabonajri, di tout kalté. Sel bagay ki asiré sé pa ratjet-la nou ka planté-a, pas si rasta ka mété sa an chivé yo, raket-tala ni anlo moun ki pa pran’y pies toubannman.
Moun pa ka respekté ayen ankò, es yo ké respekté tan karenm lan. Ou sé di, menm tan-an pa ka respekté ayen. An tan karenm lan nou adan’y lan, ja ni gwo lapli.
Derek Walcott, whose intricately metaphorical poetry captured the physical beauty of the Caribbean, the harsh legacy of colonialism and the complexities of living and writing in two cultural worlds, bringing him a Nobel Prize in Literature, died early Friday morning at his home near Gros Islet in St. Lucia. He was 87.
His death was confirmed by his publisher, Farrar, Straus and Giroux. No cause was given, but he had been in poor health for some time, the publisher said.
Mr. Walcott’s expansive universe revolved around a tiny sun, the island of St. Lucia. Its opulent vegetation, blinding white beaches and tangled multicultural heritage inspired, in its most famous literary son, an ambitious body of work that seemingly embraced every poetic form, from the short lyric to the epic.
With the publication of the collection “In a Green Night” in 1962, critics and poets, Robert Lowell among them, leapt to recognize a powerful new voice in Caribbean literature and to praise the sheer musicality of Mr. Walcott’s verse, the immediacy of its visual images, its profound sense of place.
He had first attracted attention on St. Lucia with a book of poems that he published himself as a teenager. Early on, he showed a remarkable ear for the music of English — heard in the poets whose work he absorbed in his Anglocentric education and on the lips of his fellow St. Lucians — and a painter’s eye for the particulars of the local landscape: its beaches and clouds; its turtles, crabs and tropical fish; the sparkling expanse of the Caribbean.
In the poem “Islands,” from the collection “In a Green Night,” he wrote:
I seek, As climate seeks its style, to write Verse crisp as sand, clear as sunlight, Cold as the curled wave, ordinary As a tumbler of island water.
He told The Economist in 1990: “The sea is always present. It’s always visible. All the roads lead to it. I consider the sound of the sea to be part of my body. And if you say in patois, ‘The boats are coming back,’ the beat of that line, its metrical space, has to do with the sound and rhythm of the sea itself.”
There was nothing shy about Mr. Walcott’s poetic voice. It demanded to be heard, in all its sensuous immediacy and historical complexity.
“I come from a place that likes grandeur; it likes large gestures; it is not inhibited by flourish; it is a rhetorical society; it is a society of physical performance; it is a society of style,” he told The Paris Review in 1985. “I grew up in a place in which if you learned poetry, you shouted it out. Boys would scream it out and perform it and do it and flourish it. If you wanted to approximate that thunder or that power of speech, it couldn’t be done by a little modest voice in which you muttered something to someone else.”
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Derek Walcott at home in Saint Lucia after he awarded the 1992 Nobel Prize for Literature.Credit Micheline Pelletier/Corbis, via Getty Images
Mr. Walcott’s art developed and expanded in works like “The Castaway,” “The Gulf” and “Another Life,” a 4,000-line inquiry into his life and surroundings, published in 1973. The Caribbean poet George Lamming called it “the history of an imagination.”
Mr. Walcott quickly won recognition as one of the finest poets writing in English and as an enormously ambitious artist — ambitious for himself, his art and his people.
He had a sense of the Caribbean’s grandeur that inspired him to write “Omeros,” a transposed Homeric epic of more than 300 pages, published in 1990, with humble fishermen and a taxi driver standing in for the heroes of ancient Greece.
Two years later, he was awarded the Nobel Prize. The prize committee cited him for “a poetic oeuvre of great luminosity, sustained by a historical vision, the outcome of a multicultural commitment.”
It continued: “In his literary works Walcott has laid a course for his own cultural environment, but through them he speaks to each and every one of us. In him, West Indian culture has found its great poet.”
As a poet, Mr. Walcott plumbed the paradoxes of identity intrinsic to his situation. He was a mixed-race poet living on a British-ruled island whose people spoke French-based Creole or English.
In “A Far Cry From Africa,” included in “In a Green Night” — his first poetry collection to be published outside St. Lucia — he wrote:
Where shall I turn, divided to the vein? I who have cursed The drunken officer of British rule, how choose Between this Africa and the English tongue I love? Betray them both, or give back what they give?
Derek Alton Walcott was born on Jan. 23, 1930, in Castries, a port city on the island of St. Lucia. His father, Warwick, a schoolteacher and watercolorist, died when he was an infant, and he was raised by his schoolteacher mother, the former Alix Maarlin.
Both his parents, like many St. Lucians, were the products of racially mixed marriages. Derek was raised as a Methodist, which made him an exception on St. Lucia, a largely Roman Catholic island, and at his Catholic secondary school, St. Mary’s College.
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Published in 1973, “Another Life” is a 4,000-line inquiry into Mr. Walcott’s life and surroundings.Credit Farrar, Straus and Giroux
His education was Anglocentric and thoroughly traditional. “I was taught English literature as my natural inheritance,” he wrote in the essay “The Muse of History.” “Forget the snow and daffodils. They were real, more real than the heat and oleander, perhaps, because they lived on the page, in imagination, and therefore in memory.”
He published his first poem at 14, in a local newspaper. With a loan from his mother, he began publishing his poetry in pamphlets while still at St. Mary’s. His early models were Marlowe and Milton.
At the University of the West Indies in Mona, Jamaica, where he majored in French, Latin and Spanish, he began writing plays, entering into a lifelong but rocky love affair with the theater. His first play, about the revolutionary Haitian leader Henri Christophe, was produced in St. Lucia in 1950.
After earning his bachelor’s degree in 1953, Mr. Walcott taught school in St. Lucia, Grenada and Jamaica while continuing to write and stage plays. His verse dramas “Ione” and “Sea at Dauphin” were produced in Trinidad in 1954. “Ti-Jean and His Brothers,” a retelling of a Trinidadian folk tale in which Lucifer tries to steal the souls of three brothers, was produced in Trinidad in 1958.
Mr. Walcott studied directing with José Quintero in New York for a year and, on returning to the West Indies, founded a repertory company, the Little Carib Theater Workshop, which in the late 1960s became the Trinidad Theater Workshop. One of the group’s first productions was Mr. Walcott’s “Malcochon.”
His best-known play was “Dream on Monkey Mountain,” which received an Off Broadway production in 1971. He later wrote the book and collaborated with the singer and songwriter Paul Simon on the lyrics for “The Capeman,” a musical about a Puerto Rican gang member who murdered three people in Manhattan in 1959. The show opened at the Marquis Theater in 1998 and closed after 68 performances, becoming one of the most expensive flops in Broadway history.
With the publication of “In a Green Night” in 1962, Mr. Walcott captured the attention of British and American critics. Robert Lowell in particular was enthusiastic, and served as a point of entry to the American literary world. With each succeeding collection — “Selected Poems” (1964), “The Castaway” (1969), “The Gulf” (1970) and “Sea Grapes” (1976) — Mr. Walcott established himself as something more than an interesting local poet.
“Aficionados of Caribbean writing have been aware for some time that Derek Walcott is the first considerable English-speaking poet to emerge from the bone-white Arcadia of the old slaveocracies,” the poet and critic Selden Rodman wrote in a review of “The Gulf” in The New York Times Book Review. “Now, with the publication of his fourth book of verse, Walcott’s stature in the front rank of all contemporary poets using English should be apparent.”
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“The Prodigal,” from 2004, is a late-life summation with a distinctly elegiac undercurrent.Credit Farrar, Straus and Giroux
The lyric strain in Mr. Walcott’s poetry never disappeared, but he increasingly took on complex narrative projects and expanded his vision of the Caribbean to accommodate an epic treatment of the themes that had always engaged him. The artistic self-portrait of “Another Life,” with its rich, metaphor-heavy intertwining of the artist’s developing sensibility and the lush landscape of St. Lucia, set the bar for Mr. Walcott’s later, increasingly ambitious poetry.
In “Omeros” — the title is the modern Greek word for Homer — Mr. Walcott cast his net wide, embracing all of Caribbean history from time immemorial, with special attention to the slave trade, and refracting its story through Homeric legend. In his hands, the Caribbean became not a backwater but a crossroads — what the scholar Jorge Hernandez Martin, writing in the magazine Americas in 1994, called “a dispersion zone, a sort of switchboard with input from and output to other parts of the world.”
Travel and exile were constants in Mr. Walcott’s poetry. “Tiepolo’s Hound” (2000) presented a dual portrait of the author and the Impressionist painter Camille Pissarro, who spent his childhood in the Caribbean before being transplanted to Paris. Like his father, Mr. Walcott was an accomplished watercolorist; his landscape paintings appear on his book jackets, and in “Tiepolo’s Hound” they are interspersed through the book.
The wanderings in “Omeros” were rivaled by Mr. Walcott’s own zigzag itinerary as a teacher and lecturer at universities around the world. He taught at Boston University from 1981 until retiring in 2007, dividing his time among Boston, New York and St. Lucia but constantly en route.
“The Prodigal” (2004), a late-life summation with a distinctly elegiac undercurrent, offered a glimpse of the author’s restless movements, which take him, in the course of the poem, to Italy, Colombia, France and Mexico. “Prodigal, what were your wanderings about?” he wrote. “The smoke of homecoming, the smoke of departure.”
Mr. Walcott’s three marriages ended in divorce. His survivors include his longtime companion, Sigrid Nama; a son, Peter; two daughters, Anna Walcott-Hardy and Elizabeth Walcott-Hackshaw; and several grandchildren. His twin brother, Roderick, a playwright, died in 2000.
In 2009, Mr. Walcott was proposed for the honorary post of professor of poetry at Oxford University. His candidacy was derailed when academics at Oxford received an anonymous package containing photocopied pages of a book describing allegations of sexual harassment brought by a Harvard student decades earlier. Mr. Walcott withdrew his name.
“I am disappointed that such low tactics have been used in this election, and I do not want to get into a race for a post where it causes embarrassment to those who have chosen to support me for the role or to myself,” he told The Evening Standard of London. He added, “While I was happy to be put forward for the post, if it has degenerated into a low and degrading attempt at character assassination, I do not want to be part of it.”
Mr. Walcott was always conscious of writing as a man apart, from a corner of the world whose literature was in its infancy. This peculiar position, he argued, had its advantages. “There can be virtues in deprivation,” he said in his Nobel lecture, describing the “luck” of being present in the early morning of a culture.
“For every poet, it is always morning in the world,” he said. “History a forgotten, insomniac night; History and elemental awe are always our early beginning, because the fate of poetry is to fall in love with the world, in spite of History.”
Ce vendredi 17 Mars 2017, j’ai pris plaisir à participer au Forum de l’orientation et des métiers auquel ont participé des centaines de jeunes fréquentant les principaux établissements d’enseignement supérieur haïtiens. Cette belle journée a réuni au moins 700 élèves et étudiants qui ont pu suivre des conférences et tables rondes animées par des personnalités qui ont partagé leurs expériences professionnelles avec ces jeunes… Compliment aux organisateurs dont l’Ambassade de France qui a mis le campus du Manoir des lauriers au service de cette belle initiative.
La marche à blanc des Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) du TCSP débute le 23 mars 2017.
Cette phase permettra de vérifier et d’ajuster le fonctionnement de l’ensemble du système sur les plans sécuritaires et techniques (validation des temps de parcours, franchissement synchronisé des carrefours,…).
Il s’agit de sécuriser le lancement des BHNS avec passager.
En conséquence, pour des raisons de sécurité et de bon déroulement de cette phase préparatoire, nous vous informons qu’à compter du dimanche 19 mars 2017 minuit, aucun véhicule ne devra circuler sur les voies réservées au TCSP.
Il vous est demandé de respecter la signalisation mise en place et de faire preuve de prudence à l’approche des intersections.
Vous serez régulièrement informés de l’avancement de cette opération.
Le bureau du Député de Petion-Ville annonce son coup de coeur du mois de MARS dans la commune de Pétion-Ville. C’est l’école CENTRE EDUCATIF Rêves et actions logée en plein coeur de la section communale 3è étang du jong (Laboule 12). Cette école a été fondée par Mme. Magguy Rigaud qui assume seule (avec quelques bénévoles) les frais de fonctionnement de ce petit établissement scolaire exemplaire qui nous a marqué par la qualité de son enseignement, la propreté des locaux et le savoir-faire de ses professeurs qui sont tous des normaliens. J’encourage les Pétion-villois à aider l’école rêves et actions. Les dons en espèces et en natures sont acceptés . Pour infos, Contactez Magguy Rigaud au 509-3701 0092
Avouons-le de tous les candidats à la prochaine présidentielle française, Emmanuel MACRON est, juste après Jean-Luc MELENCHON, le moins antipathique des candidats. Il est même séduisant au point de faire oublier ses antécédents dans la finance et le fait qu'il paye l'impôt sur les grandes fortunes. Amusant aussi le fait qu'il dise à chacun ce que chacun veut entendre : en Martinique, il cite GLISSANT et CHAMOISEAU ; en Algérie, il déclare que la colonisation est un crime contre l'humanité ; aux Français musulmans, il est celui qui promet la laïcité la moins contraignante etc. Bref, ce jeune homme BCBG, qui a eu l'audace d'épouser sa prof de français d'une vingtaine d'années plus âgée que lui, semble apporter un souffle nouveau à la scène politique française même s'il recycle la vieille rengaine éculée du ni droite ni gauche.
Pas étonnant donc qu'il ait pu séduire un certain nombre d'élus martiniquais, notamment au sein du PPM, créant du même coup une brèche au sein de ce dernier au point qu'il a dû mettre fins aux fonctions et responsabilités de trois de ses membres. Ce non-événement dont la presse locale fait ses choux gras (faute de grives, on mange des merles) est cependant révélateur de ce qu'on peut appeler une forme de viscosité mentale. En effet, les sanctionnés du PPM ont publié un long communiqué dénué d'intérêt dans lequel on peut, cependant, extraire, la stupéfiante phrase ci-après :
"S’agissant des élections présidentielles nous déplorons qu’un parti Nationaliste comme le PPM, s’invite au processus interne des primaires du parti socialiste".
Nos Macronistes reprochent donc, si l'on comprend bien leur prose, au PPM d'avoir participé aux primaires du Parti socialiste alors qu'il est un parti nationaliste. Fort bien ! Mais eux, membres du PPM et donc nationalistes si l'on suit leur raisonnement, soutiennent...MACRON. Or, depuis quand MACRON a-t-il jamais soutenu l'idée de peuple martiniquais ou de nation martiniquaise ??? En quoi MACRON diffère-t-il de HAMON et de tous les autres candidats quant à la question de l'Outremer ? Y compris MELENCHON qui a déclaré dans le débat-télé des principaux candidats que ""la France est présente sur les cinq continents".
En prélude aux célébrations de la Journée internationale de la francophonie célébrée le 20 mars de chaque année, l’article «Le français haïtien, une variété à part entière1» paru à Port-au-Prince le 15 mars 2017 dans le quotidien Le National relate la participation de la Faculté de linguistique appliquée aux activités lancées le 14 mars par des représentants du gouvernement et de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie). L’article offre un très bref aperçu de l’intervention du linguiste Renauld Govain, doyen de la Faculté de linguistique appliquée, intitulée «Les apports de la francophonie haïtienne dans la francophonie internationale».
Les habitués du National liront avec intérêt, bientôt souhaitons-le, l’intégralité de la conférence du linguiste Renauld Govain. Il est l’auteur, il convient de le rappeler, du livre «Les emprunts du créole haïtien à l’anglais et à l’espagnol» (éd. L’Harmattan, Paris, 2014) et de plusieurs articles scientifiques scrutant une réalité historique trop souvent oblitérée par certains prédicateurs créolistes fondamentalistes, le patrimoine linguistique haïtien bilingue créole-français. On (re)lira donc avec profit les études suivantes: Govain R. et Mimy H. (2006),«La situation de l’enseignement du français à l’Université d’État d’Haïti», ainsi que Renauld Govain (2014), «L'état des lieux du créole dans les établissements scolaires en Haïti», études que nous avons analysées dans un article daté de décembre 2014, «Le droit à la langue maternelle: retour sur les langues d’enseignement en Haïti2».
La réalité historique que constitue le patrimoine linguistique bilingue et biséculaire de la Francocéolophonie haïtienne est également auscultée avec pertinence par Jean-Marie Théodat dans l’article «Haïti, le français en héritage3». Cette réalité est régulièrement gommée --pour des raisons strictement idéologiques en non pas selon les sciences du langage--, par certains linguistes et/ou enseignants la plupart du temps formés aux États-Unis. Ainsi, un linguiste haïtien, pourtant connu pour la rigueur de son étude doctorale sur la graphie du créole, a même prêché, à l’encontre de l’Histoire, qu’«Il faut tirer les conséquences du fait qu'Haïti est un pays essentiellement monolingue. Haïti est des plus monolingues des pays monolingues» (Yves Dejean: «Rebati», 12 juin 2010). Plus près de nous, la 41e conférence annuelle de l’Association des études de la Caraïbe (Caribbean Studies Association) a eu lieu du 6 au 11 juin 2016 à Port-au-Prince. Au bilan, cette grande rencontre internationale, dont la langue principale de communication était l’anglais, a laissé très peu de place aux deux langues officielles du pays, le créole et le français, comme l’a précisé la sociologue Myrlande Pierre:
«Myrlande Pierre a [interpellé] l’accessibilité de la communication. Elle critique le fait que les deux langues officielles d'Haïti, le créole et le français, ont été négligées dans les diverses présentations des ateliers notamment. (…) un effort additionnel aurait dû être fait (…) pour respecter les langues officielles du pays hôte de la conférence (…). Il est donc impératif, à ses yeux, que les langues d'usage du pays soient davantage prises en compte en mettant à contribution, par exemple, tous les moyens technologiques, de traduction simultanée. «Cela aurait facilité une participation plus équitable en créole et en français, car l'anglais a nettement prédominé et occupé les espaces de discussion dans le cadre de la conférence», a-t-elle déploré.» (Le Nouvelliste, 13 juin 2016) [Voir notre analyse: «Le refoulement des langues officielles d’Haïti dans une grande conférence caraïbéenne4».]
Encore plus près de nous, l’annonce par le MIT-Haiti Initiative de la tenue, les 27 - 28 mars 2017 à Port-au-Prince, d’un «symposium» [sic] est consignée en anglais et en créole uniquement, à l’exclusion du français, l’une des deux langues officielles du pays: «MIT-Haiti Symposium on Technology-Enhanced & Open Education / Senpozyòm MIT-Ayiti sou edikasyon ki san baryè & ki kore ak teknoloji, 27 & 28 Mas 20175». Le formulaire à remplir en ligne pour participer à ce «symposium» [sic] exclut de facto le français, l’une des deux langues officielles du pays car cette langue est la plupart du temps considérée par certains linguistes formés aux États-Unis comme étant une langue «totalement étrangère» en Haïti --«un pays essentiellement monolingue»--, au même titre que le japonais, le russe, le serbe… Cette mal-vision, sectaire et dogmatique est un contre-sens historique et elle induit la fausse idée selon laquelle il y aurait en Haïti une «guerre des langues» plutôt qu’un usage dominant d’une langue (le français) par rapport à une autre (le créole) dans la dynamique de rapports sociaux-économiques fortement inégalitaires en Haïti de 1804 à aujourd’hui. Pareille mal-vision –qui s’apparente à un viscéral et borgne rejet de la langue française en Haïti chez certains bilingues créole-français essentiellement éduqués en français dans les meilleures écoles francophones du pays--, est également contre productive au sens où elle oppose de facto nos deux langues officielles plutôt que de poser l’incontournable nécessité de leur aménagement concomitant découlant d’une future politique d’État d’aménagement linguistique. Et cette mal-vision va à contre courant de certaines interventions institutionnelles de la très officielle agence américaine de coopération et de développement, la USAID, qui finance la production de matériel didactique de qualité (en français et en créole) à travers le Projet ToTAL (Tout timoun ap li), notamment la «méthode «M ap pale fransè nèt ale – Lecture 2ème année fondamentale6».
Le bilinguisme anglais–créole de l’annonce du «MIT-Haiti Symposium on Technology-Enhanced & Open Education / Senpozyòm MIT-Ayiti sou edikasyon ki san baryè & ki kore ak teknoloji, 27 & 28 Mas 2017» pourrait vouloir avaliser la mal-vision selon laquelle l’article 5 d’une virtuelle Constitution-bis de 1987 ferait de… l’anglais et du créole les seules langues officielles du pays, à l’exclusion du français. En cela encore, le bilinguisme anglais–créole de l’annonce du MIT-Haiti Initiative va à l’encontre de certaines interventions institutionnelles de la très officielle agence américaine de coopération et de développement, la USAID, qui intervient autrement dans le champ éducatif haïtien:
«Dans le but d’améliorer la qualité de l’éducation en Haïti, en particulier, l’apprentissage de la lecture au premier cycle de l’école fondamentale, l’Agence américaine pour le développement international (USAID) supporte le ministère de l’Éducation nationale à travers le Projet ToTAL (Tout timoun ap li). Le projet ToTAL est une recherche expérimentale des méthodes de lecture pour l’apprentissage de la lecture au premier cycle de l’école fondamentale.
La méthode «M ap pale fransè nèt ale – Lecture 2ème année fondamentale» est une méthode explicite ou systématique d'apprentissage de la lecture en français qui adopte la pédagogie interactive et convergente. Elle est basée sur des leçons scriptées destinées aux élèves créolophones de 2èmeannée fondamentale.
Élaborée en conformité avec le curriculum de 2ème année fondamentale, cette méthode facilite la transition du créole au français, en proposant des activités stimulantes, authentiques et variées. Avec ce programme de lecture, une attention particulière est apportée aux approches qui favorisent la transition du créole au français, notamment via l’utilisation de la didactique dite adaptée qui se base sur les structures linguistiques et lexicales communes aux deux langues pour faciliter l’apprentissage.» (Méthode «M ap pale fransè nèt ale – Lecture 2ème année fondamentale», op. cit.)
La mal-vision qui exclut la langue française du patrimoine linguistique haïtien induit également que l’anglais serait la principale sinon l’unique «langue des affaires en Haïti»… Cette manière d’appréhender la situation sociolinguistique du pays semble être le fait d’une minorité puissante au plan économique et qui s’est traditionnellement rangée aux côtés du pouvoir politique, notamment durant la dictature duvaliériste: une fraction des petite et grande bourgeoisies aisées friandes de coups d’État et récemment apparentées au plan idéologique aux «bandi legal» de la kleptocratie Tèt kale/PHTK. Elle exclut de facto la réalité observable, à savoir que le créole est la langue de communication usuelle et quotidienne de la majorité des 10 millions de sujets parlants haïtiens dans leurs transactions commerciales et économiques. À l’inverse de cette mal-vision qui exclut la langue française du patrimoine linguistique haïtien, nous soutenons qu’une future politique linguistique d’État en Haïti devra contribuer à la cohabitation harmonieuse des deux langues officielles du pays avec les langues sœurs de la région, notamment l’espagnol et l’anglais.
L’intervention du linguiste Renauld Govain, doyen de la Faculté de linguistique appliquée, intitulée «Les apports de la francophonie haïtienne dans la francophonie internationale» pose sans doute avec justesse que «Le français haïtien [est] une variété à part entière» du tronc commun «langue française» parlée par environ 274 millions de locuteurs à travers le monde. La notion de «français haïtien» renvoie à celle de «français régional7» couramment employée en sociolinguistique et en aménagement linguistique. Mais si cette notion de «français régional», nullement péjorative, n’est pas toujours définie terme à terme chez certains historiens de la langue comme chez l’un ou l’autre linguiste, il faut prendre la mesure que
«Selon un point de vue qui nous semble majoritaire, les français régionaux se définissent par rapport à un noyau central, en l'occurrence le français dit standard, correspondant soit à une variété de langue particulière —le parler de la bourgeoisie cultivée parisienne—, soit à une koinê —un français neutralisé dont l'élément central résiderait précisément dans le fait que ses traits constitutifs ne sont pas localisables, géographiquement ou socialement. Une variété régionale particulière de français consiste en un noyau central et une série d'écarts, franges périphériques et secondaires. Précisons que ceux qui souscrivent à ce point de vue limitent en général leurs observations aux traits lexicaux. Comme le fait remarquer L. Warrant (1973), qui réprouve cette approche, elle s'accompagne généralement de l'élévation d'une variété particulière du français au rang de français neutralisé et de norme de référence.» (Albert Valdman, «Normes locales et francophonie8»)
La thèse de doctorat du linguiste haïtien Pradel Pompilus soutenue à la Sorbonne le 9 décembre 1961, «La langue française en Haïti» (Paris, Institut des hautes études de l'Amérique latine - Travaux et mémoires, VII) et publiée en 1981 aux Éditions Fardin constitue un document pionnier dans l’étude du français régional d’Haïti. À propos de cette thèse, le linguiste Hugues Saint-Fort pose en toute rigueur que «(…) c'est une pièce d'une valeur qui n'est pas encore dépassée. «La langue française en Haïti» de Pradel Pompilus représente actuellement, en 2011, le seul ouvrage de recherche qui décrive, dans les règles des principes et avancées universitaires de l'époque (fin des années 1950 et début des années 1960), le fonctionnement réel de la langue française en Haïti telle qu'elle est en usage par les locuteurs haïtiens. Le livre de Pompilus n'est absolument pas basé sur les notions de correction, de «bon usage», de purisme.» (Hugues Saint-Fort, «Revisiter «La langue française en Haïti9»).
Poursuivant son analyse, Hugues Saint-Fort précise que
«La troisième partie du livre de Pompilus est consacrée au lexique du français haïtien (F.H.) […] Pompilus cite parmi ce qu'il considère comme «haïtianismes», parmi des tas d'autres mots ou expressions, des mots ou expressions comme savane, morne, le bord de mer, aller en ville, descendre en ville, ouanga-négresse, pipirit, coucouille, mabouya, grigri, avoir du fiel, formé (dans le sens d'un garçon ou d'une fille qui a atteint l'âge de puberté), chabine, grif, grimaud, grimelle, marabou, noir, (Pompilus précise alors que ce mot entre en opposition avec grif, grimaud, mais surtout avec jaune et mulâtre), sacatra, avoir le coeur tourné, décomposition, interné, internement, mal macaque, sarampion, aller à la commode, être mal occupé, acassan, acra, calalou, clairin, douce, grillot, grog, lambi, mantègue, marinade, rapadou, tasso, maitre d'armes, avoir une bonne bouche, dérespecter, fréquent, sang sale, vicieux, banda, bogota, houngan, hounsi, loa, service, sain et sauf, gérant, coralin, maison d'affaires, télédiol, sans-manman, gaguère, déparler, jeunesse (substitut euphémique de prostituée, dit Pompilus), raide (dans le sens de rusé, habile, retors). (Hugues Saint-Fort, Ibidem)
En phase avec la Journée internationale de la francophonie, on retiendra que Pradel Pompilus nous a notamment appris à travailler sur la configuration linguistique haïtienne par l’analyse, sans préjugés dogmatiques et sectaires, des deux langues du patrimoine linguistique du pays, le créole et le français. La pensée de Pradel Pompilus mérite donc d’être saluée et actualisée en ce qu’elle ne diabolise ni l’une ni l’autre des deux langues du patrimoine linguistique haïtien, d’autant plus qu’il a certainement été le premier scientifique haïtien à exposer avec clarté la réalité de la «convergence linguistique», dans la Francocréolophonie haïtienne, entre le français et le créole en dehors de toute myopie historique et de tout réductionnisme linguistique.
Loin du vertige que peut causer chez certaines bonnes âmes le rituel des célébrations annuelles, il faut souhaiter que l’Organisation internationale de la Francophonie parvienne très bientôt à accompagner Haïti dans le champ précis de l’aménagement des deux langues officielles du pays. Elle en a les moyens et, surtout, elle a en son sein l’expertise des pays africains où a été mise en route des programmes ciblés de «pédagogie convergente10» entre le français et des langues nationales africaines.
Enfin le slogan national choisi en Haïti pour la Journée internationale de la francophonie, «la jeunesse haïtienne face aux enjeux de la francophonie», ne nous semble ni rassembleur ni en conjonction avec les priorités du pays en matière d’aménagement concomitant des deux langues officielles du pays. Il eût été préférable, dans l’esprit de la vision que nous offrons en partage, de proposer aux jeunes de réfléchir en profondeur sur les priorités nationales quant à l’aménagement des deux langues officielles du pays tel que consigné, entre autres, dans le plaidoyer «Les grands chantiers de l’aménagement linguistique d’Haïti (2017 – 2021) ». C’eût été l’occasion pour les jeunes d’approfondir les notions essentielles de «patrimoine linguistique bilingue», de «droits linguistiques», de «droit à la langue», de «droit à la langue maternelle créole», «d’équité des droits linguistiques», de «parité statutaire entre les deux langues officielles», de «didactique convergente créole-français», de «politique linguistique d’État» et de «législation linguistique contraignante» qui doivent être au fondement de toute entreprise d’État d’aménagement concomitant des deux langues officielles d’Haïti.
Car tel est, aujourd’hui plus que jamais, le défi premier de la Francocréolophonie haïtienne.
--Daniel Baggioni (2000). «Français nationaux, français régionaux, français international: norme et polynomie dans la gestion des usages du français en francophonie». Dans Peter Stein (éd.), Variétés linguistiques francophones, Tübigen, Stauffenburg;
--Jean-Claude Corbeil (1984). «Le ‘français régional’ en question». Dans Langues et cutures. Mélanges offerts à Willy Bal. Vol. 2, Contacts de langues et de cultures. Louvain-la-Neuve, Cabay.
Albert Valdman (1983). «Normes locales et francophonie». Dans «La norme linguistique» (1983). Textes colligés et présentés par Édith Bédard et Jacques Maurais. Québec, Conseil supérieur de la langue française.
--Darline Cothière (2007). «L’enseignement apprentissage du français en Haïti: de l’applicabilité d’une ‘pédagogie convergente’». Dans «Français et créole: du partenariat à des didactiques adaptées». R. Chaudenson (dir.), OIF/L’Harmattan, Paris;
-- Couez M. et Wambach M. (1994). La pédagogie convergente à l’école fondamentale. Bilan d’une recherche d’action (Ségou-République du mali), Paris: Saint-Ghislain, Belgique, ACCT, CIAVER;
-- Wambach, M. (2009). «À propos de la pédagogie convergente: quelques mises au point». Synergie Algérie, 4;
-- Wambach, M. (2010). «La pédagogie convergente à l’école fondamentale - Méthodologie de l’écrit en milieu multilingue». Synergies Monde arabe, 7;
--Maurer, B. (2007). «De la pédagogie convergente à la didactique intégrée. Langues africaines – langue française». Paris: OIF, L’Harmattan, collection Langues et développement.
Alò ou vini konparézon kon sa alò, Letchi ? Yo envité'w vini inogiré démaraj TCSP-a, men ou rété ou di kon sa ou pé ké vini ! Ou simié rété bò lakay-ou jou-tala davwè ou pa dakò épi madrag politik sé moun la-CTM la fè dapré'w. Ki moun ou ké fè valébaboul-tala, konpè ? Ou pa sav, kon tipawol-la ka di, ki tout kouyon mò Sen-Piè ? Tout moun konnet palé fwansé atè Matinik atjelman, menmsi yo pa sa palé kréyol ankò ek menm si yo ka tjoké anglé-a.
Ou ka bliyé sé pa wou ek PPM ki mété pwojé lotobis-chini tala doubout. Sé pa wou, sé CHABEN ! Ou ka bliyé tou ki lè ou wè ou rivé an pouvwè-a adan sa yo té ka kriyé Konsey réjional, sé wou ki té pou bout pwojé-a davwè ou té ni 5 lanné douvan'w pou fè'y. Men sé pa an tjou-patat ou fè ek lè désanm 2015 té pres rivé, wou épi parti'w kivédi PPM, zot santi falé zot té bout li, zot kouri fè débouya ranmasé lajan pasi-pala. Zot pres débantjé Konsey jénéral, men, awa ! Zot té abo brennen kò-zot kon djigidji adan an bonm fè-blan, TCSP-a pa érisi démaré.
Kidonk pa rété la ! Pa vini jòdi-jou rakonté pep-la pies kalté model titim-bwachech ! Ni anni yon rézon, yon sel, ka fè ou pa lé vini jou inogirasion-an : ou égri bon kalté égri a ki sé pa wou ki met-a-manyok la-CTM. Ou égri sé pa wou ki ké koupé riban-an. Ou égri sé pa wou ki ké pwononsé plodari inogirasion-an. Ou égri sé pa wou ki ké a lonnè ek sé pa wou sé média-a ké ba lapawol. Ou égri sé pa wou ki ké pé bat lestonmak-ou pou di konmkwa sé gras a wou Matinik ni lotobis-chini.
Manzè Marsel mandé yo pa dérespekté’y sirtou le 8 mas. Manzel di bien fò kannaval fini é menmsi nou an karenm i pé pa asepté dé bagay konsa.
Le 8 mas, sé jou pou matjé dwa fanm é sé sa i fè. Ni an ti-jennjan ki sòti la i sòti a, ek i fè Marsel an ziédou. Sa i pa té sav la, sé ki manzel pa ka fè lafet. I maché anlè ti-bray la, misié konprann zafè’y té bel. Dan’y té ka fè sik, ek sé té lafet fidji’y. Mé i ba tiboug-la an souflé bim!
Lè misié ouvè zié’y i trapé an do-lanmen ek an palaviré dèyè’y. Misié dapré’y té lé fè an koulé anlè Marsel.
Fok di, sé jou-tala ni an vié-mes nou pran ayè, yo kriyé sa an zafè «cougar». Sé fanm bien mi ka chaché dé jénes pou trapé satis. Fok sav sé fanm-tala prézantab anlè tab kon anba tab. (Man pa ka di yo ni bon largis pou pies fanm l’UFM pa di man pa ka respekté fanm).
Jou 8 mas-la ni bon pawol ki pa té toujou prop ni bel ki monté désann alé viré chario.
Fanm pa janmen di yo lé plis dwa ki nonm, mé yo ka réklamé dwa yo.
Si kontel yo lé kondui kanmiyon (bagay jòdijou ki ni volan asisté) yo pé pa konpran poutji yo pa ni dwa tou.
Si yo pa anvi rété an kay ankò, yo fout ni rézon si yo bizwen alé brè labiè yo tou épi moun yo anvi. Sa ki pa bon pou zwa ka déchiré fal kanna. Si yo anvi fè larmé, yo pa mantjé ayen pas yo ni tousa ki fo yo. Sé bien pou sa Jozet fè sé nonm lan konprann ki fanm pé fè tousa yo lé é sé yo, fanm ki pou chwézi.
Si yo anvi palé di foot-ball poutji yo ka ka opozé yo palé. Anni gadé sa ki rivé Jiliet, dret jou 8 mas-la. Li ki amatez foot-ball, i té di PSG té ké piéjé mé yo di’y sa sé pawol fanm. Eben tout moun wè manniè yo asiz anlè sé foot-balé voras-tala. Sé jwè-tala toujou ka mandé péyé yo anlo lajan, menmsi yo pa ka djè matjé bel bi.
Kou-tala manzel té ni rézon pas étjip-la pran an TCSP bi.
Ce jeudi 23 mars 2017 le TCSP (Transport Collectif en Site Propre) a pu enfin prendre son premier élan près de vingt-cinq ans après que l'idée en ait été lancée. Le Président de la Collectivité Territoriale de Martinique, Alfred MARIE-JEANNE, entouré de nombreux élus et administratifs, a coupé le ruban de la "marche à blanc" des bus à haut niveau de service et a prononcé à cette occasion le discours ci-après...
Intervention d’Alfred MARIE-JEANNE
Président de la Collectivité Territoriale de Martinique
Lancement de la Marche à Blanc des BNHS du TCSP
Jeudi 23 mars 2017
La mise en activité du Transport Collectif en Site Propre de Martinique (TCSP) voulue par les élus, se lance officiellement aujourd’hui.
Je ne m’attarderai pas sur les nombreuses décisions politiques, techniques et organisationnelles qui ont modifié substantiellement le projet initial et retardé son lancement.
Toutefois, l’héritage reçu est suffisamment significatif pour le rappeler :
L’importance des sommes investies : coût au départ de 257 millions d’euros contre 410 millions d’euros actuellement ;
L’endettement considérable provoqué par le système de gestion mis en place par nos prédécesseurs ;
La dénaturation d’un projet à l’origine mieux adapté
Si ce lancement n’a lieu que maintenant, ce n’est nullement par manquement de la Collectivité.
L’urgence était de pallier les manques de moyens financiers dédiés.
Des difficultés existent pour boucler le budget nécessaire au fonctionnement de ce nouveau mode de transport public, sans compter les passifs à résorber et les contrats léonins à honorer, et surtout à revoir.
Si ce lancement n’a lieu que maintenant, ce n’est nullement pour répondre à une quelconque injonction de la Commission Européenne.
C’est une règle générale appliquée en pareil cas et qui oblige chaque partenaire impliquée à faire face à ses responsabilités ; car la Collectivité Territoriale de Martinique n’est pas seule concernée.
Personne n’a donc le droit de se débiner en se retranchant derrière des prétextes peu plausibles.
Aujourd’hui, il ne s’agit pas d’organiser uniquement un transport entre Fort de France et le Lamentin.
C’est une vue parcellaire.
Tenir de tels propos est totalement irresponsable !
S’il ne s’agissait seulement que de ça, il y a belle lurette que la mise en route aurait été effectuée !
Il s’agit bel et bien, d’organiser les transports sur toute la Martinique.
Concrètement, un habitant de Sainte-Anne ou de Grand-Rivière doit pouvoir se déplacer, avec un tarif assuré et un ticket de transport unique, même s’il y a des connections.
L’enjeu n’est pas mince.
C’est le véritable défi que nous devons assumer au sein de Martinique Transport.
Désormais, il y a une seule Autorité Organisatrice des Transports sur un périmètre unique, aussi bien sur terre que sur mer, y compris le transport scolaire.
A cet égard et dans un souci d’amélioration progressive, des études sur le prolongement vers Schœlcher, vers Sainte-Luce et vers Trinité sont déjà programmées.
En conclusion, je reformule mon souhait ardent, pour plus de compréhension, plus de solidarité entre les diverses entités publiques, en laissant de côté toute polémique stérile et vaine.
Mèsi an pil,
Mèsi an chay.
Alfred Marie-Jeanne
Président de la Collectivité Territoriale de Martinique
Harcelée par près de deux cent mails injurieux et diffamatoires durant les quatre années de sa présidence à la tête de l'Université des Antilles, mails courageusement signés par un certain "Julien FREMONT" dont tout le monde sait qu'il s'agit de Fred CELIMENE, ex-directeur du CEREGMIA, chose dont il s'est d'ailleurs plusieurs fois vantée, Corinne MENCE-CASTER avait porté plainte en justice pour "harcèlement moral". Par deux fois, la justice sous les cocotiers a blanchi celui qui avec sa bande a détourné plus de 10 millions d'euros dans les subventions attribuées à l'Université, ce qui a valu a Fred CELIMENE d'être révoqué définitivement de l'enseignement par le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche). Sanction administrative qui ne préjuge pas de la sanction pénale, mais c'est là où le bât blesse. Où en est l'enquête pénale ? Que disent le SRPJ et l'OLAF (ou "FBI européen") ? Que font le juge d'instruction et le Procureur de la République ? Le scandale du CEREGMIA sera-t-il enterré comme ceux du CREDIT MARTINIQUAIS et du Chlordécone ?
Toujours est-il que Corinne MENCE-CASTER, aujourd'hui professeur de linguistique hispanique à la Sorbonne, dans l'interview ci-après donnée au quotidien FRANCE-ANTILLES, dans son édition du 24 mars 2017, déclare qu'elle ira jusqu'au bout et se pourvoit donc en cassation...
Kalbas lò lakarayib (KL2) créée en 1995 organise annuellement, un concours de poésie en langue créole des pays de la Caraïbe (Haïti, Guadeloupe,Dominique, Martinique, Sainte-Lucie, Guyane). Réception des manuscrits avant le 30 juin 2017. Contact : 0596618562
Règlement du concours de poésie en langues créoles de la caraïbe.
1.KL2 organise un concours de poésie en langue/s créole/s de la Caraïbe.
2.Ce concours de poésie est EXCLUSIVEMENT réservé à des textes écrits en langue créole de Dominique, Guadeloupe, Guyane, Haïti, Martinique, Sainte-Lucie et de Cuba.
3.Ce concours est ouvert à tous créolophones d'origine, d'option ou d'adoption.
4.Un jury composé de créolophones de la Caraïbe, décernera trois Prix : Kalbas Loi Kalbas Lo 2 Kalbas Lo 3 Toutefois, le jury se réserve le droit d'honorer d'autres poèmes,
5.La graphie recommandée est celle dite du GEREC F., à savoir « tout ce qui s'écrit se prononce, tout ce qui se prononce, s'écrit ».
6.D'autres façons de graphier sont acceptées mais, en cas de publication des poèmes primés, KL2 se réserve le droit d'utiliser pour ce, la graphie cl-dessus recommandée.
7.Chaque particlpant/e au concours fait parvenir, du 15 janvier au 30 avril 2017, UN poème inscrit au maximum sur deux pages (soit deux feuilles A4) de format 21x29,7cm - recto, interligne 1,5.
soit par voie postale à l'adresse suivante :Agence STAMP -Im. Avantage 11 rue des Arts et Métiers -97200 Fort de France (Martinique)
8.Le poème expédié devra être saisi sur ordinateur.
9.En cas de plagiat, KL2 décline toutes responsabilités.
10.Pour respecter l'anonymat, aucune Indication concernant nom, pré¬nom, adresse, ne devra être mentionnée sur le poème. Les coordonnées du/de la participante seront mentionnées sur papier libre indépendant de celui du poème expédié.
11.Chacun/e des trois lauréat(e)s des prix KL2 recevra en Martinique un trophée en fonction du classement des poèmes, effectué par le jury.
12.Le résultat du concours et la remise des trophées auront Heu au cours de la semaine 43 de l'année en cours, entre le 28 octobre et le 3 novembre 2017.
13.Des traductions (des poèmes primés) en anglais, espagnol, français pourront avoir lieu.
14.Les auteurs des poèmes ayant reçu un des trois trophées lors de cette 5 ème édition ne pourront de nouveau participer à KL2 avant la 7ème édition.
Ce samedi 25 mars, c’est au quartier Redoute, chez l’habitant, que se tenait la nouvelle réunion de quartier organisée par l’équipe de Francis CAROLE.
Le candidat aux législatives dans la circonscription de Fort- de-France procéda d’abord à une analyse précise de la situation politique et rappela le sens de sa candidature ainsi que les grands traits de son projet pour Fort-de-France et la Martinique.
Plusieurs questions portèrent sur la CTM, la situation politique et l’avenir de la jeunesse martiniquaise.
Serge MENIL, ancien syndicaliste du monde de l’enseignement, avait tenu à venir apporter un soutien sans faille à Francis CAROLE.
En somme, une réunion riche de différents apports et pleine de promesses pour l’avenir.
Depuis quelque jours, un texte circule sur un blog inconnu à ce jour affirmant que le Président de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), Alfred MARIE-JEANNE, octogénaire, serait en couple avec une quadragénaire originaire de Sainte-Lucie. Sur RLDM (Radio Lévé Doubout Matinik), comme on peut le voir sur le lien ci-après, "CHABEN" a démenti ce qui est une fausse nouvelle et a prévenu ceux qui se livrent à ce genre d'activités qu'il porterait plainte contre eux. Il a rappelé que ce n'était pas la première fois que ses adversaires faisaient circuler des contrevérités sur sa vie privée. Chacun se souvient, en effet, il y a quelques années de cela, de son prétendu mariage avec une journaliste d'une chaîne de télé de la Martinique, mensonge largement diffusé sur le Net et, hélas, encore présent dessus.
Il n'est pas très difficile de savoir qui, sous couvert d'humour, se livre à ce petit jeu imbécile : tous ceux qui cherchent à abattre l'homme vertical qu'est Alfred MARIE-JEANNE à commencer par ceux à qui il a infligé une cinglante défaite en décembre 2015. Comportement lamentable digne de ceux qui, en plein hémicycle, à l'époque de l'ex-Conseil régional, n'hésitait pas à faire des doigts d'honneur à leurs adversaires...